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DEUXIÈME ENTRÉE DE BALLET.

Tous les chirurgiens et apothicaires viennent lui faire la révérence en cadence.

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Bachelierus.angadded Rob de yxloy asb to

Grandes doctores doctrinae,

De la rhubarbe et du séné,

Ce serait sans douta à moi chosa folla,
Inepta et ridicula,

Si j'allaibam m'engageare
Vobis louangeas donare,
Et entreprenaibam adjoutare
677 Des lumieras au soleillo,
Et des étoilas au cielo,

Jadid Deszondas à l'océano,

Et des rosas au printano.
Agreate qu'avec uno moto

Pro toto remercimentoszaina
Rendam gratiam corpori tam docto.
Vobis, vobis debeolstoval N

Bien plus qu'à naturae et qu'à patri meo.
Natura et pater meus

Hominem me habent factum;

Mais vos me, ce qui est bien plus,
Avetis factum medicum :

Aviv Honor, favor et gratia, hivis
Qui, in hoc corde que voilà, 19
JadidImprimant ressentimenta

Qui dureront in secula

•TSJJAH Rá Chorus, audiaTang

mol molee Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat,obb 201 Novus doctor, qui tam benè parlat!

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Mille, mille annis, et manget et bibat,

Et seignet

ett
tuat!

TROISIÈME ENTRÉE DE BALLET.

Tous les chirurgiens et les apothicaires dansent au son des instruments et des voix, et des battements de mains, et des mortiers d'apothicaires. Chirurgus. zobus D

Puisse-t-il voir doctals alo

allo Suas ordonnancias, brusa disuna oƆ
Omnium chirurgorum, skąpol

Et apothicarum, madiwils), 18
Remplire boutiquas!olaido

oustuoj Chorus.compudao of

Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat,
Novus doctor, qui tam benè parlat!
Mille, mille annis, et manget et bibat,
Et seignet et tuat!us ab f

Chirurgus. "upatseng

Puissent toti annie cot onl
DoLui essere bonitaitary mushrodi
Et favorabiles, braidov zidov
.09mi Et n'habere jamais d'up enly goi
Quàm pestas, verolas, suma
Fieyras, pleurésias, monimell

Fluxus de sang et dyssenterias!
Chorus.sel aitovA

Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat,
Novus doctor, qui tam benè parlat!
Mille, mille annis, et manget et bibat,
Et seignet et tuatorul in
QUATRIÈME ENTRÉE DE BALLET.

Les médecins, les chirurgiens et les apothicaires sortent tous, selon leur rang, en cérémonie, comme ils sont entrés.

FIN DU MALADE IMAGINAIRE.

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Sonnet

A M. LA MOTHE-LE-VAYER,

SUR LA MORT DE SON FILS.

1664.

Aux larmes, Le Vayer, laisse tes yeux ouverts :
Ton deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême;
Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds,
La Sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.

On se propose à tort cent préceptes divers

Pour vouloir, d'un oeil sec, voir mourir ce qu'on aime.
L'effort en est barbare aux yeux de l'univers,
Et c'est brutalité plus que vertu suprême.

On sait bien que les pleurs ne ramèneront pas
Ce cher fils que t'enlève un imprévu trépas;
Mais la perte, par là, n'en est pas moins cruelle.

Ses vertus de chacun le faisaient révérer;
Il avait le coeur grand, l'esprit beau, l'ame belle;
Et ce sont des sujets à toujours le pleurer.

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Z LETTRE D'ENVOI

925SDU SONNET PRÉCÉDENT.

» Vous voyez bien, monsieur, que je m'écarte fort du chemin qu'on suit d'ordinaire en pareille rencontre, et que le sonnet » que je vous envoie n'est rien moins qu'une consolation. Mais » j'ai cru qu'il fallait en user de la sorte avec vous, et que , c'est consoler un philosophe que de lui justifier ses larmes, » et de mettre sa douleur en liberté. Si je n'ai pas trouvé » d'assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévères leçons de la philosophie, et pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il en faut accuser le peu d'éloquence d'un homme qui ne saurait persuader ce qu'il sait si bien > faire.

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Digne fruit de vingt ans de travaux somptueux,
Auguste bâtiment, temple majestueux,

Dont le dôme superbe, élevé dans la nue, 90 das long 1
Pare du grand Paris la magnifique vue,

* Ce mot de gloire, qui est le titre du poème de Molière, signifie, en termes de peinture, la représentation du ciel ouvert, avec les personnes divines, les anges, et les bienheureux. Tel est, en effet, le sujet qu'a traité Mignard dans le chef-d'oeuvre que Molière va célébrer. (A.) 2000-ter

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