... Si la nature est vide, et si les dieux sont morts; S'il ne nous reste plus ici-bas que leurs corps; Si les mers, les forêts, n'ont rien qui sente et veuille Quand la vague se gonfle et quand tremble la feuille ; Si les flammes des soirs, la pluie... Psyché poëme - Odes et poëmes - Page 206de Victor de Laprade - 1860 - 378 pagesAffichage du livre entier - À propos de ce livre
| 1841 - 998 pages
...Quand la vagne se gonfle et quand tremble la feuille, Si tout enfin, les deux, les vents, les eaux, les nuits. Au lieu d'avoir des voix n'ont plus rien que des bruits, Qu'écoutons-nous encorî Sur nos lyres muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes! LE CHOEUR. Heureux... | |
| Victor de Laprade - 1857 - 336 pages
...la feuille ; Si les flammes des soirs, la pluie et les zéphirs, Ne sont pas des regards, des pleurs et des soupirs; Si l'homme, dans la source où son...muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poëles! LE CHOEUR. Heureux le toit caché dans l'ombre et vert de mousse, Où l'homme est à l'abri... | |
| Victor de Laprade - 1860 - 396 pages
...arbres devins ! Adieu les songes d'or qui pieuvent des vieux aunes, Les meutes d'Artémis et le syrini des Faunes ! Un deuil silencieux va peser sur nos...lieu d'avoir des voix, n'ont plus rien que des bruits ; Qu'écoutons -nous encor? Sur nos lyres muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poêles!... | |
| René Canat - 1904 - 334 pages
...la feuille. Si les flammes des soirs, la pluie et les zéphirs Ne sont pas des regards, des pleurs et des soupirs; Si l'homme dans la source où son...muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes (3). Les sages maudissent leur science, elle a ruiné les chères âmes qui remplissaient le... | |
| Max Fuchs - 1912 - 562 pages
...Quand la vague se gonfle et quand tremble Ja feuille ; Si tout enfin, les cieux, les vents, les eaux, les nuits, Au lieu d'avoir des voix n'ont plus rien que des bruits, Qu'écoutons-nous encorr Sur nos lyres muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes ! ' el est le funèbre... | |
| Alexandre Baillot - 1927 - 466 pages
...nous reste plus ici-bas que leurs corps, Si les mers, les forêts, n'ont rien qui sente et veuille, ...Si tout enfin, les cieux, les vents, les mers,...lieu d'avoir des voix n'ont plus rien que des bruits, Qu 'écoutons-nous encore ? Sur nos lyres muettes. Tenchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes... | |
| Edmond Eggli - 1927 - 682 pages
...Quand la vague se gonfle et quand tremble la feuille; Si tout enfin, les cieux, les vents, les eaux, les nuits Au lieu d'avoir des voix n'ont plus rien que des bruits, Qu'écoutons-nous encore? Sur nos lyres muettes, Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes *! A son tour Théodore... | |
| 1841 - 1002 pages
...Quand la vague se gonfle et quand tremble la feuille, Si tout enfin, les cieux, les vents, les eaux, les nuits, Au lieu d'avoir des voix n'ont plus rien...muettes Penchons-nous pour pleurer et pour mourir, poètes! LE CHOEUR. Heureux le toit caché dans l'ombre et vert de mousse, Où l'homme est à l'abri... | |
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