In these notes, on the other hand, the indications of colour are frequent, and their importance in the construction of the finished works of criticism is undoubted. Perhaps the most striking manifestation of the secondary nature of light effects in Gautier's literary work, however, is to be found in Spirite. It will be recalled that in the twelfth chapter of this story of the return of a ghost who still loved on earth there is inserted a description of the paradise to which Spirite had ascended, and where after death a new life had been found, with an enlargement of horizons, a dazzling splendour, explosions of new senses, etc. After the general indication of the nature of this heaven there are two paragraphs which deal in detail with its light: "Une lumière fourmillante, brillant comme une poussière diamantée, formait l'atmosphère; chaque grain de cette poussière étincelante, comme je m'en aperçus bien, était une âme . . This light differed from material light as the day differs from night. The souls so represented were diverse also, but in spite of the infinite variety of their types, they all were made in the image of their creator. "Ces âmes étaient blanches comme le diamant, les autres colorées comme le rubis, l'émeraude, le saphir, la topaze et l'améthyste. Faute d'autres termes que vous puissiez comprendre, j'emploie ces noms de pierreries, vils cailloux, cristaux opaques, aussi noirs que l'encre, et dont les plus brillants ne seraient que des taches sur ce fond de splendeurs vivantes" (47). The two paragraphs which contain this description of light (and it will be noted that it is again in terms of colour) are not in the original draft of the manuscript of Spirite, but have been added thereto in Gautier's hand. The case is the same for the three paragraphs at the end of the same chapter (those beginning Pendant qu'il était ainsi accoudé '," Dans le tremblement lumineux 66 .", and "Un nuage passa sur le soleil..."), for these three paragraphs, again, deal with light effects and seem not to have entered into the original thought of the author. Gautier, then, while paying attention to light in some forms, seems not to have noted it in the same way as he did colour, but to have taken in it an interest which is less independent, so that in rendition it appears as an adjunct of colour rather than as an autonomous impression. He did not find it easy to write of, even when it seemed important enough to be included in his descriptions, and the paragraphs which he composes to give certain effects of illumination do this indirectly, with small indication of the light sensations themselves, and with many notations of the accompaniment of forms and colours which distinguished the experience. It is on the sea especially that Gautier makes use of pure light in his descriptions, and this, indeed, is natural when it is considered that distinctive forms and colours are almost wholly lacking there. Even in this case, descriptions such as the following are rare in the works of the colourist, and for the understanding of this particular paragraph, where Gautier succeeds in observing and in reproducing light to an unusual extent, it must be recalled that the experience at its base was a part of the longest sea-voyage he had yet undertaken, the trip to Constantinople, and that never before had the poet had so little to observe in any given time: 46 Le soleil avait disparu derrière nous, mais il ne faisant pas nuit pour cela; la voie lactée rayait le ciel de sa large zone d'opale, et il fallait qu'Hercule eût mordu bien fort le sein de Junon, car d'innombrables taches blanches constellaient l'azur nocturne; les étoiles brillaient d'un éclat inconcevable, et leur reflet scintillait dans l'eau en longues traînées de feu; des millions de paillettes phosphorescentes pétillaient et s'évanouissaient comme des vers luisants dans le sillage du bateau à vapeur. Ce phénomène, fréquent dans les mers tièdes du Levant et les tropiques, est produit par des myriades d'infusoires microscopiques, et l'on ne saurait rien imaginer de plus magiquement pittoresque. Cette nuit me restera dans la mémoire comme une des plus splendides de ma vie. Nous voguions entre deux abimes de lapis-lazuli, traversés de veines d'or et poudrés de diamants. La lune, absente ou tellement mince encore que le dos de sa faucille d'argent se distinguait à peine, laissait rayonner dans toute sa magnificence cette nuit or et bleu que ses teintes d'argent eussent rendue blafarde. Deux bateaux à vapeur venant en sens contraire de notre marche contribuaient, avec leurs fanaux rouges et verts, à l'illumination générale" (48). It has been noted that in the rendering of luminous effects Gautier made use of indications of form as well as colour. Form, naturally, differs with each specific art, and whereas it is a matter of written style in literature, it remains in the arts of painting and sculpture a question of design, of outline, flat masses, relief. In literature which aims at plastic reproduction, then, words representing these various types of form must be chosen, and presented to the reader in such manner as to awaken the impres sion received in the first instance by the observer and recorder. So, the relation of colour to form in general, and the distinction in types of form in so far as it is rendered, will offer information as to the creative imagination of the artist. To Théophile Gautier, colour rather than design was especially interesting, and yet colour in various forms was a part of the composition in the plastic arts. In writing of Töpffer's Réflexions et menus Propos d'un peintre genevois, he takes exception to some of the æsthetician's analyses, and asks that the due place of colour be given back to it: "Le dessin, le relief, la couleur forment la trinité pittoresque. La couleur a une telle importance et se lie si fortement aux autres parties de l'art, qu'elle se fait sentir jusque dans les gravures, jusque dans les lavis. N'entendez-vous pas tous les jours un sculpteur dire devant une statue blanche partout: Comme les cheveux sont colorés! ou d'autres expressions équivalentes" (49). For the critic, colour, though dependent to a certain extent upon form, has an independent expressive value, and it is this which interests him personally : 'Assurément la couleur a besoin du dessin, et l'on ne conçoit pas qu'elle existe sans lui. Les nuances pour s'étaler nécessitent une délimitation quelconque; même en atteignant les corps par les milieux et en évitant toute espèce de trait, on arrive malgré tout à un dessin caché qui n'est pas moins réel, mais de cette conséquence il ne résulte à nos yeux aucune infériorité pour la couleur. Le dessin, c'est la mélodie, la couleur, c'est l'harmonie: qu'on nous permette cette comparaison empruntée à un autre art. La mélodie peut bien subsister indépendamment de l'harmonie, cela est vrai, mais de quelles prodigieuses richesses de nuances, de quelle puissance d'effet ne serait-on pas privé en supprimant cette dernière! L'idée du beau se rend aussi bien par un choix de teintes que par un choix de lignes. Quand Paul Véronèse fait monter dans un ciel bleu de turquoise la blanche colonnade d'un portique, quand Rubens frappe d'une plaque rose une joue d'un gris argenté, le Vénitien et le Flamand ont exprimé tout aussi nettement leur idée d'élégance, de beauté et de splendeur, que Raphaël en caressant les contours de la Fornarina" (50). Gautier, then, is not so much preoccupied with form as with colour, although he recognizes its necessity. It has, moreover, certain intrinsic interests: through form in general individuality is betokened, by its means permanence is achieved: "Les idées ont des formes, les choses se passent dans des milieux, les individualités revêtent des costumes que l'archéologie bien entendue peut leur rendre. C'est là son rôle : l'histoire trace le trait avec son burin, l'archéologie remplit le contour avec son pinceau.-Comprise de cette manière, l'histoire, c'est le passé rendu présent" (51). Just as that which has form contains an essential element of beauty and has, moreover, a characteristic permanence which is interesting, so the formless does not possess æsthetic merit and, indeed, fatigues and bores its observer. By Gautier, from his early years, the sea was classed as uninteresting. In 1837, when he first saw the ocean, he was not impressed by it, and felt that its actual sight had not helped him toward better verbal representation, that its romantic interest was greater than its visual aspect warranted. Again, in the voyages to Spain and Algeria, the sea is a minor portion of his experience only, and his descriptions of it are limited to a few general remarks and to analyses of personal reactions to the motion of the boats. When, in 1853, Gautier wrote of his trip to Greece, he tried to record a night on the bridge; the resulting paragraph indicates the reasons for his earlier attitude toward the ocean: "De cette partie du voyage, je ne saurais dire grand'chose, quoique j'aie passé la nuit sur le pont. Mais il n'y avait pas de lune et je ne distinguais rien que quelques silhouettes confuses d'iles, quelques moutons blanchissant au loin sur la mer, quelques scintillements d'étoile se brisant dans l'écume d'une vague. Quoique aujourd'hui je ne trouve pas de mots pour décrire ce spectacle, il était vraiment très-beau, mais d'une beauté qui, faute de formes précises, échappe à toute description. Comment peindre la nuit sur l'immensité? "Mes yeux ouverts dans l'ombre finirent par se fermer, quelque effort que je fisse pour ne pas m'endormir . . ." (52). It is a few years later that Gautier expresses decisively his feeling for the sea and the causes which lie at its base: "Une traversée, lorsqu'on n'aperçoit aucune terre et qu'on flotte entre le ciel et l'eau dans ce cercle d'horizon qui, n'en déplaise aux poëtes, ne donne pas l'idée de l'infini, ne présente pas beaucoup de sujets de description. Les vagues s'enflent, s'avancent et se brisent, formant de ces crêtes d'écume qu'on appelle moutons, avec une agitation stérile et une variété monotone qui finit par lasser le regard. L'ennui vous prend malgré vous, bien qu'on se batte les flancs pour admirer les jeux de la lumière, les levers et les couchers du soleil, et les traînées de paillettes que verse la lune sur le fourmillement perpétuel des flots. On se prend à désirer quelque chose de moins vaguement immense, de plus délimité, de plus précis, où la pensée puisse se poser, comme ces oiseaux de passage qui, lassés de leur vol, s'abattent un moment, pour reprendre haleine, sur les vergues du navire" (53). Form, then, has its definite importance to Gautier, the observer and the writer; the next question is that of the variety which he chooses most often to reproduce verbally. In an examination of his writings from this point of view, it is found that while he presents to his readers a certain number of strictly plastic effects: relief, indications of planes, etc., his usual observation, and his chief subject for verbal reproduction, is the flat mass, the outline and silhouette (with its possibility of contrast of colours or of light and darkness), and, to a more limited extent, line itself in its intrinsic interest. Gautier's verbal indication of visual planes is rarely more definite than the following: "... Me retournant, je jetai un regard d'adieu à la France; c'était un spectacle vraiment magnifique: la chaîne des Pyrénées s'abaissait en ondulations harmonieuses vers la nappe bleue de la mer, coupée ça et là par quelques barres d'argent, et grâce à l'extrême limpidité de l'air, on apercevait loin, bien loin, une faible ligne couleur saumon påle, qui s'avançait dans l'incommensurable azur et formait une vaste échancrure au flanc de la côte . . ." (54). The indications of relief in the word-pictures of Mademoiselle de Maupin are even less extended, although a certain notation is arrived at in the "pots bleus du Japon aux ventres arrondis et aux cols effilés " (55); in this type of work the author seems to observe from the point of view of the sculptor only when the female form is in question, for: ". . . Il y a certaines ondulations de contours, certaines finesses de lèvres, certaines coupes de paupières, certaines inclinations de tête, certains allongements d'ovales qui me ravissent au delà de toute expression et m'attachent pendant des heures entières" (56). Even here, however, " je ne circonscris point la beauté dans telle ou telle sinuosité de lignes": "L'air, le geste, la démarche, le souffle, la couleur, le son, le parfum, tout ce qui est la vie entre pour moi dans la composition de la beauté; tout ce qui embaume, chante ou rayonne y revient de droit.-J'aime les riches brocarts, les splendides étoffes avec leurs plis amples et puissants; j'aime les larges fleurs et les cassolettes, la transparence des eaux vives et l'éclat miroitant des belles armes, les chevaux de race et ces grands chiens blancs comme on en voit dans les tableaux de Paul Véronèse. ." (57). The designation of masses of colour, or of varying degrees of brightness, is linked to a certain extent with the question of relief, for it may be a means of indicating different visual planes. With Gautier, however, it seems for the most part to abandon this possible objective, and the masses which he presents are in gen |