Nouveaux principes de géologie: comparés et opposés à ceux des philosophes anciens et modernes, notamment de J.C. Lamétherie, qui les a tous analysés dans sa Théorie de la terre, ou, Manière plus simple d'observer et d'expliquer, l'un par l'autre, les principaux faits naturels : avec un abrégé de la geologie nouvelle

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Chez l'Auteur, 1797 - 538 pages
 

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Fréquemment cités

Page 507 - ... que la terre native avait ensevelis; 2. "que ce soufre était en poudre avant d'être siliceux; que sa concrétion a même été suspendue dans quantité de géodes isolées, où il se trouve encore, soit totalement, soit partiellement en poudre inflammable ; 3.° que ces géodes sont évidemment des coquilles gipseuses , plus ou moins défigurées par les encroûtemens extérieurs ; 4.° qu'une infinité de silex...
Page 516 - ... seule terre universelle , qu'elle n'admet que trois agens principaux , par lesquels cette première terre , changeant de nature, de forme ou seulement de place , s'est déguisée ou convertie de manière à former, avec le temps, toutes les autres espèces de terres ; enfin , puisqu'elle réduit aussi à trois classes principales toutes les grandes masses qui composent la surface du globe , et que ces classes sont si distinctement caractérisées , qu'il ne peut y avoir ni confusion, ni arbitraire,...
Page 510 - Ie,calcaire ambiant , par une minéralisation toute caverneuse , comme dans les coquilles-géodes : le soufre a laissé aussi de grands vides. Outre les terres natives et arénacées , l'auteur distingue encore sur la surface du globe quantité d'autres grandes et petites masses qui en diffèrent essentiellement , parce qu'elles ne doivent leur existence ou leur état actuel, ni à la mer stationnaire et paisible , ni à la mer fuyante et agitée ; et parce qu'au lieu d'être stratifiées en couches...
Page 512 - ... nouvelles masses et montagnes de sable qui sont encore pulvérulentes et mobiles , connues sous les noms de dunes, de landes , de steppes, qui, après avoir été l'ouvrage des eaux, sont devenues le jouet des vents, et généralement toutes les masses tant terreuses que pierreuses, qui, n'ayant pas été déposées ni stratifiées par les eaux , ont pour caractère propre et distinctif , de ne point se déliter , et de se couper ou se fendre indifféremment dans tous les sens.
Page 520 - ... qu'hypothétiquement , et • dont la parfaite connaissance nous sera toujours interdite , on trouvera les principaux faits naturels, dérivant les uns des autres, par des causes secondes , qui sont toutes physiques et positives , au lieu d'être expliqués, chacun par une supposition particulière et tous par des causes abstraites , ocultes ou gratuites , ainsi qu'on le voit , suivant le C.cn Bertrand , dans la théorie savante et toute chimique du C.en la Métherie.
Page 485 - ... terre calcaire native, qui, de toutes les terres en grandes masses , est effectivement la seule qui soit pure , simple , homogène et universelle comme lui , et d'où sont dérivées toutes celles qui portent un autre nom ; aussi est-ce la seule qui ait conservé par-tout les...
Page 508 - ... elle-même, n'était qu'un résidu animal; 6.° que ce sont d'autres animaux marins qui ont formé les silex comprimés ; il y en a même qui ont conservé la figure singulière des étoiles de mer ; 7.° que les masses siliceuses , qu'on appelle meulières , sont celles où une plus grande quantité d'animaux a été décomposée et sulfurisée , de manière à les lier et confondre, non - seulement entre eux , mais encore avec Ie,calcaire ambiant , par une minéralisation toute caverneuse ,...
Page 487 - ... et par conséquent l'exubérance du sphéroïde; il s'en est suivi un prodigieux déplacement dans la masse des eaux restantes , et l'émersion subite des premiers continens qui se sont trouvés avec des pentes , puisque le niveau général de la mer venait de changer , et même avec des vallées, puisque la mer n'a pu les quitter brusquement sans les raviner. Alors le globe , recevant pour la première fois toutes...
Page 494 - ... vitreux. Depuis cette époque, la mer a fait encore deux autres stations , en occupant deux autres bassins , dont le fond et le rivage sont encore marqués l'un au-dessus de l'autre. Ce n'est pas par une retraite lente et progressive , mais par deux fuites très-brusques , qu'elle les a quittés pour descendre dans son bassin actuel , où se perpétue la production du calcaire , autant que l'âge et l'épuisement de la nature le permettent. Outre les formes...
Page 491 - ... réduite en charbon et en bitume : ces huiles bitumineuses ', coulant en dehors sur d'autres schistes, les infiltrant bien plus facilement qu'aucun autre flux , les ont pénétrés et minéralisés en houille, jusqu'aux plus grandes profondeurs où le bouleversement avait pu les rendre perméables. Le différent mélange des flux bitumineux, vitreux et calcaires, a rendu tous les autres schistes plus ou moins ardoisiers, marbreux, argileux, &c. &c. Dans beaucoup d'endroits , cet incendie s'étendit...

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