sur la pensée de la seconde moitié de ce siècle.

Thierry (Augustin), p. 204-205.

Augustin Thierry, 1795-1856, renouvelle l'histoire en ce siècle en remarquant le premier la valeur pittoresque et significative des petits faits concrets qui, mieux que tout le reste, expriment le caractère d'une époque. Les Récits mérovingiens sont son chef-d'œu

vre.

ans dans la mélancolie de cette vie manquée. Des méditations, auxquelles il se livra alors, sortirent des Réflexions et des Maximes qui font de lui un de nos bons moralistes. Voltaire faisait de Vauvenargues le plus grand cas.

Veuillot, p. 326-329.

Louis Veuillot, 1813-1883, fut un polémiste catholique, polémiste si violent, que cette violence empêcha de voir les autres formées

593, 625-630.

Alexis de Tocqueville, 1805-1859, magistrat, député, ministre sous la présidence de Louis Bonaparte. Ses deux grands ouvrages, la Démocratie en Amérique, l'Ancien Régime et la Révolution, sont en notre siècle les chefs-d'œuvre de la philosophie historique. Turgot, p. 493-496.

Jacques Turgot, 1727-1781, collaborateur de l'Encyclopédie, intendant à Limoges, puis ministre de 1775 à 1776. Il avait quitté l'état ecclésiastique auquel il avait été voué, mais garda pour la religion un grand respect, ce qui était pour son temps, et pour un encyclopédiste, une attitude originale.

Vauvenargues, p. 221-223, 506507, 637-638.

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, 1715-1747, se retira à 28 ans de l'armée, où il avait servi avec distinction, à la suite de fatigues subies dans la retraite de Prague, et vécut encore quatre

parti nuisit à sa gloire. M. Jules Lemaitre le considère comme un des grands écrivains de ce siècle. Vinet, p. 251-59, 313–315.

Alexandre Vinet, 1797-1847, professa à Bâle, puis à Lausanne. C'est un grave protestant dont toute la pensée, et même la crltique littéraire, est fortement empreinte de ses préoccupations morales et religieuses. Il est de ceux qui ont le mieux parlé de Pascal. (Etudes sur Pascal.)

Voltaire, p. 101-103, 283--288, 488489, 597-599.

Voltaire, de son nom François Arouet, 1694-1778, remplit presque tout le xvIII° siècle, d'abord de sa gloire littéraire, puis du retentissement de ses attaques contre l'Église et l'ancien régime. En philosophie toutefois il reste un déiste sans originalité, et en politique un modéré. Mais il a eu l'honneur et le bonheur d'être l'apôtre de toutes les libertés et de la tolérance.