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on peut donc facilement avoir telles de ces quantités que l'on désire.

Par exemple, si l'on élimine Bdt, B'at entre (1) et (2),

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Éliminant d par le moyen de l'équation (10), on a :

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C'est la formule de Poisson pour les pièces à âme lisse.

On voit donc que la rayure n'influe pas, dans les deuxième et troisième cas, sur la grandeur de l'angle-limite de soulèvement. Si l'on combine (4) et (5), on a :

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1. 02 est l'angle appelé, dans la première partie de ce travail.

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Or, si l'on considère les équations (7), (8), (9), on a :

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Il faut remarquer que cette expression relative aux rapports des impulsions des forces s'applique aussi aux simples rapports des

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il serait facile d'avoir p'; mais il nous suffira de savoir que

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RÉSUMÉ DE LA DEUXIÈME PARTIE.

Ainsi, lors du tir sous l'angle-limite de soulèvement dans les affûts des deuxième et troisième systèmes, c'est-à-dire à crosse double, on peut être certain :

1o Que l'angle de tir-limite de soulèvement n'est pas changé par la rotation du projectile, et qu'il est toujours donné par la formule de Poisson :

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2o Que la différence des pressions à l'arrière sur le côté droit

et sur le côté gauche du châssis est une fraction sensible de la

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valeurs énormes que lui attribuent certains travaux théoriquement erronés. (Colonel hollandais Hojel, etc., etc. Voir la première partie de ce travail, Mémoires de l'Académie, 1885, 2me semestre).

Quant au premier cas, c'est-à-dire aux affûts à crosse simple, les résultats à obtenir ne doivent pas différer bien sensiblement des résultats trouvés pour les deuxième et troisième cas; les calculs à faire seraient très laborieux et hors de proportion, nous a-t-il semble, avec le peu d'importance du but à atteindre. Nous laisserons ce cas là de côté, tout au moins actuellement.

(A suivre.)

LES ENFANTS

ABANDONNÉS, EXPOSÉS, LES ORPHELINS

DANS LES DIVERSES MAISONS DE CHARITÉ DE TOULOUSE

PAR M. L. SAINT-CHARLES'.

Le bienfait... une bonne action que nulle force ne peut anéantir. (Sénèque, des Bienfaits, liv, I, ch. v.)

I. NOTES GÉNÉRALES.

C'est une bien vieille question que celle qui va occuper, une question sur laquelle beaucoup ont écrit, tous ont réfléchi. Le cours des siècles l'a laissée entière et tous les efforts faits pour la résoudre semblent n'être affirmés que pour fournir prétexte à des efforts plus grands encore.

On peut rêver des institutions les meilleures, les plus parfaites, il y aura toujours des lacunes dans leurs principes, plus souvent dans leur mise en pratique, tant que la nature humaine, de son propre gré, s'efforcera ici ou ailleurs, avec plus ou moins d'ingéniosité, de choisir la voie oblique, mauvaise, au lieu de suivre la bonne direction qu'on lui a préparée.

Cette lutte continue s'atteste, à travers les siècles, entre le bien qu'on a voulu enseigner et le mal que les méchants ont préféré commettre. Les législateurs ont codifié les meil

1. Lu dans la séance du 24 février 1887.

leures lois, elles ont été lettres mortes aussi bien pour ceux que la fortune avait placés au sommet de l'échelle sociale, que pour ces déhérités dont la misère est resté le seul lot.

Les meilleurs textes abondent pour témoigner, depuis le christianisme, que la foi nouvelle, en se substituant, en bonne lumière, aux temps obscurs qui l'avaient précédée, s'est particulièrement occupée des enfants dont elle recommande aux parents l'amour, la surveillance: principes de charité qu'elle poussera à l'extrême, laissant ainsi aux générations futures les derniers mots des meilleurs commandements. (Bible: Proverbes: XIII, 22; XXIX, 15; - saint Mathieu : VII, 9; XVIII, 5; saint Luc: IX, 48, XI, 11, 13; saint Marc IX, 36; -saint Paul aux Corinth, 2, XII, 15; à Timothée, 1, v, 8; à Tite, II, 14).

Mais ces commandements qui pouvaient convenir aux âmes droites, n'avaient pas de sanction suffisante à l'égard de ceux qui voulaient en méconnaître la portée.

Tout ce que la nature humaine savait trouver de pitoyable se produisait en plein monde romain, comme chez les nations les plus barbares. Le désordre des mœurs aidant, on était arrivé à une telle extrémité qu'il fallait de la part des législateurs témoigner d'une certaine rigueur pour enrayer le mal persistant.

On nous permettra quelques citations de textes, généralement pris dans la période comprise entre l'établissement du christianisme et la Renaissance. Elles affirmeront et l'état de la société et les tentatives répétées pour la diriger vers son amélioration. Comme on le verra, de sages précautions étaient prises, les principes de morale étant gardés saufs; mais ces précautions s'adressaient à ceux qui en voulaient seulement éviter les âpres aspects.

Pour réprimer les expositions d'enfants faites par les païens, Constantin, en 331, les attribue à ceux qui les avaient nourris et élevés comme leurs enfants propres, ou même comme leurs esclaves, refusant aux pères naturels le droit de les répéter. (Fleury. Hist. ecclés., liv. XXVI.)

Le père naturel fut toujours malvenu en droit quand il

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