Histoire de Napoléon: d'après m. de Norvins, m. le comte de Las-Cases, le général Gourgaud, etc

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Page 46 - France que je vous ai laissée si brillante? Je vous ai laissé la paix , j'ai retrouvé la guerre ; je vous ai laissé des victoires , j'ai retrouvé des revers; je vous ai laissé les millions de l'Italie, et j'ai retrouvé partout des lois spoliatrices et la misère. Qu'avez-vous fait de cent mille Français que je connaissais tous , mes compagnons de gloire? ils sont morts.
Page 98 - Arcole nous couvrant de son corps. 5° Idem, (10,000) dix mille francs au sous-officier Cantillon, qui a essuyé un procès comme prévenu d'avoir voulu assassiner lord Wellington, ce dont il a été déclaré innocent. Cantillon avait autant de droit d'assassiner cet oligarque, que celui-ci de m'envoyer pour périr sur le rocher de Sainte-Hélène.
Page 46 - A entendre quelques factieux, bientôt nous serions tous des ennemis de la République , nous qui l'avons affermie par nos travaux et notre courage! Nous ne voulons pas de gens plus patriotes que les braves qui sont mutilés au service de la République.
Page 85 - Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé.
Page 69 - J'ai reçu, monsieur, votre lettre; je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France; il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres.
Page 5 - Je fais avec instance la demande d'avoir une « audience particulière du Premier Consul. Mon « nom, mon rang, ma façon de penser et l'horreur « de ma situation me font espérer qu'il ne se
Page 43 - Rien dans l'histoire ne ressemble à la fin du dix-huitième siècle ; rien dans la fin du dix-huitième siècle ne ressemble au moment actuel. « Votre sagesse a rendu ce décret : nos bras sauront l'exécuter. «Nous voulons une république fondée sur une vraie, liberté, sur la liberté civile, sur la représentation nationale. Nous l'aurons : Je le jure ; je le jure en mon nom et en celui de mes compagnons d'armes.
Page 69 - Non, le vainqueur de Lodi, de Castiglione, d'Arcole, le conquérant de l'Italie et de l'Egypte ne peut pas préférer à la gloire une vaine célébrité. Cependant vous perdez un temps précieux. Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous, parce que j'aurai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait pas sans moi.
Page 67 - La contre -révolution, même en la laissant aller, doit inévitablement se noyer d'elle-même dans la révolution. Il suffit à présent de l'atmosphère des jeunes idées pour étouffer les vieux féodalistes ; car rien ne saurait désormais détruire ou effacer les grands principes de notre Révolution...
Page 51 - ... je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans je suis content de vous. Je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire. " Les puissances alliées ont armé toute l'Europe contre moi, une partie de l'armée a trahi ses devoirs, et la France elle-même a voulu d'autres destinées.

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