tion d'ex-libris de M. Dissart, la croix des anoines comtes tient une place importante; elle se tache, comme dans un cadre, entre les pieds ine console sur la tablette de laquelle repose cu. Nous la reproduisons ici grandeur nature 0,092 X 0,067 et cela grâce à l'obligeance de n propriétaire. Nous avons dit, dans notre ouvrage, quel usage quent les chanoines faisaient de la décoration de uis XV et comment ils l'introduisaient dans leurs nes personnelles, « entourant l'écu du collier de mte, du bas duquel pend la croix (1). » C'est avec elle, en effet, que sont reproduites toules armes des derniers chanoines dans le curieux norial des comtes de Saint-Jean que possède la ›liothèque de la ville de Lyon (2). Dans ce manuscrit, rédigé au XVIIIe siècle et qui brasse toute la série des chanoines depuis 1019 qu'en 1759, la croix apparaît pour la première s, page 348, avec Joseph de Chemé de Fontanès, u le 9 novembre 1695, et Claude-Marie de Saintorges, reçu le 24 décembre 1697. Tous deux en t vivaient encore en 1745, date de la concession la croix. Puis on la retrouve p. 351, avec Gilbertchel de Chantelot, reçu le 28 décembre 1706 et, de s en plus fréquemment, jusqu'à Louis-Albert de ay de Marnésia en 1728. A partir de cette date s la portent. Le dernier inscrit est messire Fran ) V. La croix des chanoines comtes de Lyon, p. 52. ) Noms, surnoms, qualités, dignités, armes et blasons de sieurs les Chanoines et Comtes de Lyon depuis l'an 1019; ss. 3 vol. in 4o, blasons coloriés. Collection Coste no 17,355. çois de Sales-Louis-Augustin de Lescoët reçu chanoine en 1757 (1). Ces armes, en couleur, ne sont pas finement dessinées ni délicatement peintes, mais elles sont très fidèles et ont toute la valeur d'un document authentique. C'est à ce titre que nous avons voulu reproduire une page spécimen de ce précieux manuscrit (pl. xvi). Mais nous avons mieux que ce catalogue, travail consciencieux mais uniforme d'un collectionneur, nous possédons trois empreintes sur cire des sceaux manuels de nos chanoines, toutes trois ornées de la croix, et nous sommes heureux de les offrir à nos lecteurs (pl. xv): La première est du comte de Lezay de Marnésia reçu chanoine en 1760: Parti d'argent et de gueules, à la croix ancrée et ajourée en carré de l'un en l'autre. La deuxième est du comte de Bernard de Rully reçu chanoine en 1767: D'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent. La troisième est du comte de Jouffroy d'Uzelles reçu chanoine en 1738: Fascé d'argent et de sable de 6 pièces. De ces trois empreintes, les deux premières appartiennent à M. Desvernay, conservateur de la (1) L'œuvre est inachevée. Sur les folios restés en blanc à la fin du troisième volume, on a tracé postérieurement, à la plume, trois autres blasons, ceux de Guillaume du Pac de Bellegarde reçu en 1758, Alexandre-Marie-Joseph Barbier de Lescoët reçu en 1759 et Marie-Ferdinand-Bernard de Rully reçu en 1767. |