Éloges et discours philosophiques qui ont concouru pour les prix de l'Academie Françoise & de plusieurs autres academiesE. van Harrevelt, 1776 - 358 pages |
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Eloges et discours philosophiques qui ont concouru pour les prix de l ... Louis-Sébastien Mercier Affichage du livre entier - 1776 |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi arts auffi augufte auroit avoient avoit bafe befoin bonheur c'eft c'eſt caufe ceffe CHARLES chofe confidere confole connoiffances connoître DESCARTES devoirs digne efprit embraffe eſt Etats étoient étoit facré fagacité fage fageffe faifir fang fans doute fciences fecrets fein femblables femble fenfible fens fentiment fera feroit fervir feul fiecle filence fimple fociété foible foibleffe foit foldat fon ame fon cœur fon génie force fource fous fouvent fouverain fpectacle fublime fuivre fujets fuperbe fureur fyftême gloire guerre Guife HENRI HENRI IV hommes immenfe jufte juftice l'ame l'efprit l'efprit humain l'homme l'humanité l'univers laiffe livres loix lorfque lumieres main méditation ment méprifable mifere Monarque n'avoit n'eft n'eſt n'étoit nation nature néceffaire paffer paffions pefer penfer penſée peuple philofophe plaifirs plufieurs politique pouvoit Prince puiffance puiffe raifon récompenfe refforts refpect refte reux rois talens tems tion trifte trône univerfelle vafte vérité vertus voix
Fréquemment cités
Page 6 - ... répandus fur la terre , qui vivent libres par la penfée , dont la fenfibilité éclate en traits de flamme , qui parlent hautement pour l'intérêt des hommes , & qui , malgré les difcordes des Etats , entretiennent une correfpondance utile au monde. A fa vue élevée les rois , les...
Page 329 - О honte de l'efprit humain ! ô fuperftition vile ! le légat & les Efpagnols arment des théologiens ; des théologiens entrent dans la caufe des rois , des théologiens déclarent fes prétentions abfurdes & taxent fa valeur de révolte contre l'églife ; des...
Page 149 - Ce fera ta voix douce & calmante, philofophie , vrai tréfor de l'ame , vrai tréfor des Etats ; c'eft à toi de tempérer leur ardeur , d'éclairer leurs démarches , de les détromper , de leur faire voir qu'il eft beaucoup plus rare , beaucoup plus grand , d'avoir cet efprit de force & de jugement qui combine tous les rapports , qui fait tirer dans les...
Page 331 - Lesfeize, toujours furieux, échouoient par la violence de leurs projets , toujours extrêmes. On faifoit arme de tout, preuve de mouvemens bien inconfidérés. On voulut s'appuyer du nom de Guife; ce nom, naguere fi terrible , fembloit encore devoir prévaloir. Le parlement intimidé fuivit d'abord , malgré lui , les impulfions qui lui étoient étrangeres , mais il attendit un moment plus favorable , & ce fut alors que fa voix , longtemps étouffée par la crainte , fe réveilla tout - à - coup...
Page 109 - L'homme, imbécille viûime de leurs débats , l'homme fera éclairé & refufera fon bras, fait pour cultiver la terre, aux attentats forcenés que commande ton ambition. Ma voix , que fortifie le fentiment intime de la juftice, fondée fur les vrais principes de la morale...
Page 308 - ... l'expérience , tantôt fa propre pénétration ; mais cette expérience même la trompoit ; & laffe , fans doute, de débattre tant d'idées contraires , elle fe confia à fon étoile & s'abandonna au cours des événemens. En même tems qu'elle avoit jugé néceflaire d'écar.
Page 345 - ... rien dans l'Etat & qui n'ont pour fubfifter que le travail de leurs mains Le défordre des finances fera toujours en France la fource des calamités publiques. Il femble que ce royaume ait plus à craindre & à fe défendre contre les traitans que contre l'ennemi.
Page 340 - Ainfi la reproduction, faute des plus légers moyens , étoit étouffée dans fa fource. Vingt millions de Taille étoient dûs par les cultivateurs, qui arrofoient de leurs larmes ftériles des terres en friche.
Page 305 - Il voit deux partis irréconciliables , fe haïflant , fe combattant , & le culte d'un Dieu de paix fervant de prétexte aux fureurs les plus atroces. Il fuivoit la religion de fes peres , & indépendamment de ce grand motif, l'on peut dire qu'il fuivoit le parti le plus vertueux. Il voit une cour débauchée & fanguinaire , où font réunis les excès du libertinage & les noirceurs du crime. Un coupd'œil jeté fur ce malheureux royaume lui montre un roi enfant...
Page 338 - ... qui exifte entre un roi & fon peuple. Alors c'eft fa volonté qui regne , & elle n'eft point contredite ; il eft vraiment la tête de l'Etat , parce qu'il a fait corps avec lui : on veut tout ce qu'il veut , parce qu'il eft impoffible de vouloir autrement. Aucun monarque ne jouit à la fois d'un pouvoir plus impérieux & plus iîir.