Don Garcie de Navarre:Lʹecole des maris:Les facheux:Lʹecole des femmesP. & F. Didot, 1813 |
Expressions et termes fréquents
ACTE Adieu AGNÈS ALAIN ALCIPPE ALPHONSE amant amour appas ARISTE ARNOLPHE assez avez avoit belle bonté CARITIDE Castille chose CHRYSALDE ciel CLIMENE cœur comédie connoître coup courroux croyant seul déja desirs dessein destin dire discours disgrace doit don Alvar don Garcie don Sylve douceur doute doux É RASTE éclat ÉLISE ELVIRE enfin ÉRASTE ERGASTE esprit fâcheux femme feux FILINTE flamme frere galant gens GEORGETTE gloire godelureau grace Hélas homme HORACE hymen IGNÈS ISABELLE j'ai j'aurois j'avois j'en J'étois jaloux jamais l'amour L'ÉCOLE DES FEMMES L'ÉCOLE DES MARIS l'honneur LÉONOR lieux LISANDRE LISETTE LOPE m'en m'est madame main maniere monsieur MONTAGNE NOTAIRE ORANTE ORMIN ORONTE ORPHISE parler paroître pense pourroit prendre prince promptement puisse qu'à qu'un RASTE rien rival s'il sais SCENE III SCENE VII secret seigneur seroit SGANARELLE soins sort souffrir soupçons trouver vais VALERE veut veux vœux voilà vois voudrois voulez-vous vouloir yeux
Fréquemment cités
Page 229 - Bien qu'on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité : L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne ; L'une en tout est soumise à l'autre, qui gouverne; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit...
Page 143 - D'abord que la toile fut levée, un des acteurs, comme vous pourriez dire moi, parut sur le théâtre en habit de ville, et, s'adressant au Roi avec le visage d'un homme surpris, fit des excuses en désordre...
Page 147 - J'étois sur le théâtre en humeur d'écouter La pièce, qu'à plusieurs j'avois ouï vanter; Les acteurs commençoient, chacun prêtoit silence, Lorsque, d'un air bruyant et plein d'extravagance, Un homme à grands canons est entré brusquement En criant : Holà ! ho ! un siège promptement ! Et, de son grand fracas surprenant l'assemblée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée.
Page 84 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage Doit faire des habits, ainsi que du langage, N'y rien trop affecter, et sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 216 - C'est justement tout comme, La femme est en effet le potage de l'homme; Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts, II en montre aussitôt une colère extrême.
Page 90 - Et du nom de vertu ne lui point faire peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes ; Des moindres libertés je n'ai point fait des crimes; A ses jeunes désirs j'ai toujours consenti, Et je ne m'en suis point, grâce au ciel, repenti.
Page 229 - L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne; Et ce que le soldat dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frère, N'approche point encor de la docilité, Et de l'obéissance, et de l'humilité, Et du profond respect, où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur, et son maître.
Page 198 - Même ne sache pas ce que c'est qu'une rime, Et, s'il faut qu'avec elle on joue au corbillon, Et qu'on vienne à lui dire à son tour: «Qu'y met-on»? Je veux qu'elle réponde: «Une tarte à la crème...
Page 90 - Soit; mais je tiens sans cesse Qu'il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes...
Page 84 - M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux ; Et de ces blonds cheveux , de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure?