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gon rous avec tous les torrens qu'il a vomi aprés cette Femme enceinte, la poursuivant jufques fur les montagnes & les deferts des Alpes où elle s'eftoit envolée, comme au lieu qui luy avoit efté preparé de Dieu, l'ait jamais pû étouffer, ni méme empécher que de là elle n'enfantat un nombre innombrable de veritables Enfans d'Abraham.

Ayant ainfi Traité de la Doctrine des Vaudois, de fon antiquité, & de fa confervation dans les Vallées, je traite de leur vie, mœurs & difcipline, prouvant le tout par la fus

dite methode.

ques

Quoy fait, je pale au 2. Livre à traitter des perfecutions étranges qu'ils ont fouffertes en divers tems, & particulierement des Maffacres de l'an 1655. & de leur fuite juf à la fin de l'année courante 1668. Juftifiant hautement toute leur conduite, & refutant toutes les impoftures & déguisemens par lefquels le partifans de Rome, rougiffans des Barbaries exercées contre ces pauvres fideles, ou les diffimulent, ou les nient, ou méme pretendent de leur donner quelque couleur de Justice.

Que fi quelques Lecteurs s'ennuient du long recit que je fais dans le premier Livre de la Jus-dite Doctrine des Vaudois, & veuillent tout d'une venue paffer à la connoiffance de ce qui regarde fon antiquité & fucceffion Apoftolique, & eftre informés de leurs vies & mœurs, & converfation, comme auffi des horribles vexations & miraculeufes delivrances qu'ils ont de tous tems experimentées, voire de decouvrir les palpables jugemens que le Ciel a déployés fur leurs perfecuteurs, ils n'ont qu'à jetter l'œil fur l'Indice des Chapitres de chaque Livre, pour en faire tel chois que bon leur femblera.

Fenrichis cet ouvrage de la naïve, & tres-exacte Carte des Vallées, & de plufieurs Tailles douces, confiderables fur tout au Traité des Massacres de l'an 1655. où l'on trouve les nouvelles & infernales inventions de fupplices & de cruautez que la Barbarie Payenne n'avoit encore jamais fçû tirer de la boutique des Enfers, & je le conclus par un petit Traité des merveilleux, & tout à fait miraculeus jugemens que le Dieu de la Justice, & des vengeances a déploiez fur les perfecuteurs de ces pauvres fideles: y adjoûtant pour corollaire un petit Abbregé de ma vie, que je n'ay pûrefuser à la priere de mes amis.

Pour ce qui regarde l'utilité de cette Hiftoire vous la remarquerés en ce qu'elle vous fera conftamment remarquer en nos Eglifes Vaudoifes, les trois conftantes marques par lef quelles le chef & confommateur de nôtre Foy, nôtre grand & unique Redempteur Jefus Chrift en qui nous nous glorifions d'eftre des veritables Chrêtiens, veut que nous facions le difcernement infaillible de la vraye Eglife d'avec la fauffe, affavoir premierement, une fainte & fincere conformité à fa Sainte Parole; de laquelle feule vient la veritable Foy, puis-que la Foy eft de l'ouie & l'ouie eft par la Parole de Dieu. Rom. 1. Livrée feure, unique, & generale à laquelle ce Jefus veut que l'on reconnoiffe qu'elles font fes Brebis, ou fes fideles, pour les difcerner d'avec les Boucs les & infideles, difant en S. Jean, mes Brebis fout celles qui oyent ma voix & la fuivent, & ne fuivent point celle de l'étranger, & Pierre de touche infaillible à laquelle, fans courir jamais rifque d'eftre trompez, nous pouvons affurement difcerner le vray d'avec le faux alloy, puis-que vous trouverés qu'elles ne fe font jamais détournées arriere du S. Commandement, & que contre toutes les tentations qui leur ont fi fouvent efté livrées, à droite, par amadoüemens, & les belles promeffes des grands avantages de la terre, & à gauche par les perfe cutions les plus longues & les plus rudes, pour leur faire préter l'oreille aux Traditions de Rome Moderne, elles ont toujours avec une conftance invariable, perfifté dans le langage &la pratique des SS. Apôtres, fe tournans continuellement vers leur benin Maître, comme à la voye, la verité, & la vie, qui feul par la voye de fa verité les pouvoit conduire à la vie & felicité eternelle: luy difant comme S. Pierre, helas! à qui irions nous Sei gneur finon à toy? c'eft toy qui as les paroles de la vie eternelle: puis-que vous verrez par tous leurs écrits, & particulierement par leurs plus folemnelles confeffions de Foy, & memes, qui plus eft, par l'autentique rapport de leurs plus acharnez perfecuteurs, qu'ils n'ont jamais voulu recevoir autre Doctrine que celle des SS. Ecritures, rejettans toutes les Traditions Papales qui luy font contraires, & que ça efté la veritable caufe des horri bles vexations qu'ils ont fouffertes.

2. Vous y toucherez au doit la feconde marque de la vraye Eglife, qui fuit infepara. blement la precedente, affavoir celle d'une Converfation fainte, en laquelle ils reduifoient foigneufement en pratique la belle Theorie de la pure Doctrine, pour le pouvoir, avec une fainte confiance, appliquer la promeffe confolatoire de notre Seigneur Jefus, difant à tous fes vrays Difciples: Vous ferés bien-heureux fi vous faves ces chofes, mais fi vous les

f

faites:

que

faites: leur Foy ayant toûjours efté fi operante par charité, que leurs ennemis mémes ont efté contrains de leur en rendre des tres-glorieux témoignages & d'avouer par confequent c'est parmi ceux qu'ils appelloient ainfi les Bons Hommes par derifion qu'ils trouvoient la Religion pure fans macule envers nôtre Dieu & Pere, qui eft de vifiter les Orphelins & les Vefves en leurs tribulations, & de fe contregarder fans eftre entâchés de ce monde ; comme les décrit S. Jaques.

moy

de ja

3. Enfin fi vous estiés en peine quels ont toûjours efté ces fideles Difciples de Jefus,dont le plus glorieux étendart & la continuelle livrée devoit eftre fa Croix felon la declaration qu'il en fait luy meme quand il dit en S.Matthieusqui ne prend la Croix & ne vient aprés il n'eft pas digné de moy: & en S.Marc,& S.Luc,quiconque veut venir aprés moy qu il renonce à foy méme & charge fur foy fa Croix & me fuive; & en S. Jean; Ils vous chafferont hors des Synagogues, & quiconque vous fera mourir croira faire fervice à Dieu: Et en la feconde de S. Paul à Timothée 3. 12. Que tous ceux qui voudront vivre felon pieté foûfriront perfecution: Vous en eftés éclaircis, chers Lecteurs,dans tout le fecond Livre de cette Hiftoire. Vous ne fauriez le lire avec attention que vous ne me confeffiez franchement, que c'est parmi nos Vaudois, foit reftreints dans l'enceinte des Alpes, foit diverfement efpars en divers endroits de l'Europe, que s'eft constamment trouvée, &fe trouve encore la difpofition fainte que requeroit jadis S. Pierre, au Chapitre 4. 1. Cathol. des fideles. Efpars en Ponte, en Galatie, en Capadoce, en Afie, & en Bithinie, élus felon la providence de Dieu le Pere en fanctification d'Efprit, à l'obeif fance & afperfion du fang de Chrift, & qu'on leur peut appliquer les mémes confolations qu'il donne à ceux là, leur parlant de la forte au Chap. 4. Bien aimés ne trouvés point étrange quand vous eftés comme en la fournaife par vôtre épreuve, comme fi quelque chofe étrange, vous arrivoit, mais entant que vous communiqués aux fouffrances de Chrift, éjouiffés vous afin qu'auffi à la gloire d'iceluy vous vous éjouiffes en vous égayant: fi on vous dit injure au nom de Chrift, vous eltés bien-heureux car l'efprit de gloire & de Dieu repofe fur vous, lequel quant à eux eft blafphemé, mais quant à vous eft glorifié, nul de vous ne fouffrant comme meurtrier ou l'arron, ou malfaiteur ou curieux des affaires d'autruy : Et fi quelqu'un fouffre comme Chrêtien, qu'il ne le prenne point à honte, mais qu'il glorifie Dieu en cet endroit : car le jugement commance par la Maifon de Dieu.

Oui, chers Lecteurs, c'eft affurement parmi nos Vaudois, & dans cette Hiftoire, où vous verrés à la Lettre tous les traits de cette defcription des fideles fouffrans que S. Fierre vient de vous faire: Mais c'eft auffi en eux que vous remarquerez que s'ils ont prefque toûjours efté comme Brebis parmi des Loups acharnez, la toute fage, toute mijericordieufe, & toute puissante Providence, ne les y a pas confervés avec moins de merveilles que Daniel parmi les Lyons, que fes Compagnons dans les flammes, qu'Ifraël en Egypte en Babylone, que la Colombe du 2. du Cantique des Cantiques dans les fentes des rochers contre tous les efforts de tous les oyfeaux de proye, & que la Femme enceinte prefervée dans le defert contre tous le torrens que vomiffoit contr'elle le Dragon roux, au Chap 12. de l'Apocalypfe.

S'il a Jemblé par fois que cette pauvre petite Eglife à l'égard de plufieurs de fes membres, ait efté engloutie par la Balene comme Jonas, on l'a toûjours bien-tôt aprés retrouvée plus vigoureuse que jamais fur le fec: fi elle a par fois efté comme ce pauvre blesse dans l'Evangile, toute couverte de playes, & fort affoiblie, Dieu luy a toujours fufcité quelque bon Pafteur qui l'a pensée & fortifiée, de forte que jamais les portes d'Enfer n'ont prevalu contr'elle, fi le Seigneur a permis qu'elle ait efté déchirée, comme dit Hofée au Chap. 6. de fes Revelations de celle de l'Ancien Ifraël, auffi l'a-t'il toûjours guerie ; s'il l'a frappée, il a bandé fes playes, & l'a faite vivre en fa prefence, parce que connoiffant le Seigneur, elle a continué à le connoître: auffi fes iffuës ont-elles efté aufsi fermement établies que celles de l'aube du jour.

Enfin vous trouveres en cette Hiftoire, que fi les Achabs & les Jefabels, accufoient autres-fois Elie d'eftre la caufe des troubles d'Ifraël, par ce qu'il ne vouloit point adherer à l'Idolatrie, & qu'il reprenoit puissamment, l'erreur & le vice: files Juifs faifoient paffer le Chrift pour un Homme qui fût d'intelligence avec le Diable, un ennemi des Puiffances fuperieures, un feditieus, & ami des mal-vivans: fi tant les Juifs que les Payens ont traité de mémes les SS. Apôtres, & ont fi fouvant tâché de les faire massacrer, comme des perturbateurs du repos public, fi enfin l'on couvroit les Anciens Chretiens de

des

peaux de bêtes, & fi on leur imputoit la caufe des tempétes, des tremblemens de terre, mauvaises faifons, & fi Neron méme reduifit fa Rome en flamme pour l'imputer à ce pauvres innocens, & les faire égorger, vous trouverés, Lecteurs, qu'on n'a pas manqué de peindre nos fideles Vaudois, comme des monftres, de les noircir comme des Mores, de les charger de toutes fortes de crimes, bref de dire contr'eux toute mauvaise parole en mentant, felon la predication de leur Maître: mais graces à Dieu qui vous fait voir que la Gehene de la confcience de leurs plus grands Adverfaires & Perfecuteurs, a forcé leur bouche de confeffer que ça efté en mentant, & que partant ils ont efté Bien-heureux : Vous verrés que, fur tout en ces derniers tems, la Cour de Thurin, ou pour mieux dire, le Confeil de propagandâ fide & extirpandis Hereticis, n'a rien obmis de ce que la calomnic la plus noire, la Sophistiquerie la plus captieufe, la fourberie la plus malicienfe, pouvoit inventer pour ternir leur innocence, déguifer leur droit, & perfuader au monde qu'ils eftoient des Rebelles, mais auffi touchere's vous fi palpablement au doigt la malice & fauffeté de toutes ces impoftures, qu'elles ne ferviront qu'à vous donner tant plus d'averfion pour leurs Autheurs, & de compaffion pour ces bonnes ames.

C'est pour atteindre ce but, & inftruire la pofterité de toutes ces menées,que j'ay esté obligé deftre plus prolixe que je n' ûffe fouhaité, en la déduite de toute cette chicanne, jugeant abfolument que c'eftoit de mon devoir envers ma chere Patrie,de la purger de tout blame;là où je le pouvois fi clairement faire, feulement par la naïve representation des chofes,vû fur tout que Guichenon Hiftoriographe de Sa Maj. tres-Chrêtienne & de S. A. R. de Savoye vient de mettre en lumiere une grande Hiftoire en trois grands volumes in Folio, où il falfifie evidemment contre fcience & confcience tout ce qui regarde le droit,l'innocence, & la conduite de ces Vaudois tant en general qu'en particulier, & qu'il ne fe donne point de honte d'employer fa plume mercenaire à dementir, & la verité des massacres de l'an 1655. & de tout ce qu'il croit qui puisse tendre à la justification de ces Fideles, & à faire passer la plus grande cruauté & perfidie de leurs ennemis pour des actes de grand Support & douceur (ce que je ne trouve pas étrange à un Renegat qui a apoftaté de la verité connue pour fe vendre aux interefts du menfonge.) Et mémes que les Manifeftes que le fus-dit Confeil de extirpandis Hereticis,& en l'an 1655. & du depuis,a fait voler de toutes parts jufques aux parties les plus éloignées de l'Europe, n'ont pas manqué de faire des impressions tres-dangereufes par leurs étranges déguisemens ordinaires.

Fofe efperer que le Lecteur prendra d'autant plus de fatisfaction en toute ma maniere de deduire les matieres que je traite, qu'au lieu que le fus-dit Guichenon, & autres Hiftoriens, auffi bien que les Manifeftes fus-mentionnés, fe contentent d'avancer tout ce que bon leur femble fans rien prouver, voulans qu'on les en croye feulement par ce qu'il leur plait de le dire, comme fi châcun devoit juger, (comme on dit) fur l'étiquette du fac ; quant à moy je fais gloire de ne rien avancer d'important fans bonnes preuves, & d'avoir mémes le plus fouvent les Adverfaires des Vaudois pour garants, pleiges, & témoins irreprochables de ce que j'avance pour leur defenfe.

Contemple donc à ton aife, Ami Lecteur, en cette Hiftoire la force de la Verité,la fermeté de l'Eglife, la conftance des Fideles, la rufe, la perfidie, la màlice, & la rage de leurs Ennemis, & en méme tems les merveilles de la providence du Pere celefte en faveur de fes chers Enfans: Pardonne aux imperfections d'un Livre que j'ay efté contraint de compiler parmi beaucoup d'afflictions d'esprit à caufe des ruines de ma chere Patrie, de mes grandes pertes, des maladies de prefque tous mes Enfans, de mes frequentes incommodités, des inquietudes que m'ont caufées les morfures envenimées, & les impoftures les plus malicieuses & les plus noires que la boutique de mes perfecuteurs a fceu forger, & des continuelles & penibles diftractions de mon Miniftere, fans aide d'Homme vivant. Et prie pour moy, qui te recommandant à Dieu & à la parole de fa grace, te fouhaite l'accomplissement de tes legitimes defirs dans la terre, & la possession de la felicité dans le Ciel. Amer.

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CHAP. I. A

II.

III.

IV.

V.

VI.

VII.

VIII.

ix.

X.

XI.

XII.

XIII.

XIV.

XV.

XVI.

D

de ce premier Livre.

e la fituation, de l'étendue, de la fertilité & des autres plus remarquables qualités des Vallées de Piémont, à la page 1.

De la vraye Origine du nom de VAUDOIS, & pourquoy dans toute cette Hiftoire nous prenons pour une méme chofe eftre habitans des Vallées, & eftre Vaudois: ou Eglifes des Vallées, & Eglifes Vaudoises, p.12.

Contenant le Catalogue des Manuscripts & d'autres écrits des Barbes, ou
Pasteurs des Eglifes Euangeliques des Vallées, la plus-part defquels, & fur
tout les plus effentiels, font ou des originaux, ou des actes tres-authenti-
ques, dont nous tirons les échantillons que nous produifons de la Doctrine
des Anciens Vaudois, p.21.

Contenant le premier échantillon de la Doctrine des Vaudois tirée de leur
Noble leiçon, dattée de l'an 1100. p.25.

Second échantillon de la Doctrine des Vaudois, Sermon de la Crainte de
Dieu, p. 30.

Troifiéme échantillon de la Doctrine des Vaudois, Touchant les Affli-
ctions, p. 31.

Echantillon quatriéme de la Doctrine des Anciens des Vaudois. Dequelle maniere ils expliquoient l'Oraifon Dominicale, p. 40.

Echantillon 5. de la Doctrine des Vaudois contenant la fidele traduction de l'expofition qu'ils ont donnée au Symbole des Apôtres qui commence ainfi nos deven croyre en Dio paire-tôt poiffant: où ils en prouvent tous les articles par paffages exprés de la S. Ecriture, p: 50.

Echantillon 6. de la Doctrine des Vaudois, contenant l'expofition qu'ils ont donnée aux commandemens de Dieu, fidelement traduite de l'Original qui fe trouve inferé au Livre qui a pour tître Lou libre de las vertus, P.SI.

Echantillon 7. de la Doctrine des Vaudois, contenant le formulaire de la Confeffion des péchés, communement fuivi entre les Anciens Vaudois, fidelemens traduit de l'Original qui fe trouve en leur Livre intitulé, Lo novel Confort, mentionné au Livre des Martyrs, p. 23. & fe commence, &c.

P. 57.

Echantillon 8. de la Doctrine des Vaudois, contenant un tres-excellent
Catechifme, ou formulaire dreffé par maniere de Dialogue où le Pasteur
interroge & l'enfant répond: datté de l'an 1100. p. 58.

Echantillon 9. de la Doctrine des Vaudois: particulierement touchant les
Sacremens, fidelement traduit de l'Original intitulé, Almanc fpiritual,

p. 61.

Echantillon 10. de la Doctrine des Vaudois, touchant les jusnes & la vifite des malades, p. 69.

Echantillon 11. de la Doctrine des Vaudois, expliquant leur fentiment touchant l'Ante-Chrift; Et des caufes de leur feparation d'avec l'Eglise Romaine, p. 71.

Echantillon 12. de la Doctrine des Vaudois, touchant le Purgatoire : qui fe trouve dans le méme Livre de l'Ante-Chrift, datté de l'an 1120. p. 83. Echantillon 13. de la Doctrine des Anciens Vaudois, touchant l'invocation des Saints contenue au Traité intitulé de l'invocation de li fant dans le vieux Manuscript fus-nommé, & datté de l'an 11 20. p. 87. XVII. De la Doctrine des Vaudois, contenant plufieurs autentiques Confeflions

de Foy, p. 92.

XVIII. Témoignages tirés des Livres des Adverfaires des Vaudois, par lesquels eft inconteftablement prouvé que leur Doctrine a veritablement esté toute nous l'avons viie jusqui-cy dans leurs propres écrits, p. 117.

telle que

CHAP. XIX.

CHAP. XIX. Refutation de ceux qui font defcendre les Vaudois des Anciens Arriens, Manicheens, Catharres, &c. p.126.

XX:

XXI.

XXII.

XXIII.
XXIV.

XXV. XXVI.

Que jufques sau 7. fiecle il feroit abfurde de demander des preuves de la
fucceffion Apoftolique des Eglifes Vaudoises des Vallées, p.131.
De Claude Archevêque de Thurin & des Vallées : Et comme dés la fin du
8. fiecle il s'eft ouvertement, avec elles, feparé de la Communion de l'E-
glife de Rome, & du Pape, p.137:

Preuves par lesquelles on verra clairement que la pure Doctrine main-
tenue par Claude de Thurin Archevéque des Vallées, des le 8. fiecle, ne
fut point auffi alterée durant le 9. & le 10. p. 141.

De la Manifestation de l'Ante-Chrift, au 11. fiecle, p.144.
De l'état de l'Eglife au tems de la Manifestation de l'Ante-Christ, au 11.
fiecle: & comme quoy les fideles témoins de Jefus Chrift, particuliere-
ment les Vaudois, ou habitans des Vallées, fe font puiffamment oppofés
à fa tyrannie, & ont fidelement confervé la pure Doctrine, p.149.
De Pierre Valdo de Lyon : & de la difperfion de fes Difciples. De leur
retraite & confervation dans les Vallées, p.156.

Témoignage de l'Antiquité des Eglifes Vaudoifes, ou des Vallées de
Piémont, tirée de leurs propres écrits, p.160.

XXVII. Preuve de l'antiquité des Eglifes Vaudoifes, ou des Vallées de Piémont, tirées des écrits du ceux de leur profeffion, p. 164.

XXVIII. Témoignages de l'antiquité des Eglifes des Vallées de Piémont, tirées des écrits de leurs plus fameux Adverfaires, p.169.

XXIX.

XXX.
XXXI.

Conclufion de ce Traité, & refutation de ceux qui accufent les Proteftans de nouveauté, p.175.

De la vie, & des moeurs des Vaudois, p.181.

La difcipline, en vertu de laquelle, les Anciens Barbes ou Pasteurs des
Vaudois, confervoient la verité de la Doctrine, prevenoient, & corri-
geoient les déreglemens de la vie : fidelement copiée de leurs anciens
Manufcrits, p. 190.

XXXII. Difcours touchant les Barbes, & Anciens Pasteurs des Eglifes des Vallées de Piémont, auquel eft joint un Catalogue de ceux d'entr'eux qui ont efté les plus renommés, depuis plus de 100. ans (felon la connoiffance que j'en puis avoir) & dont Dieu s'eft fervi pour conferver les Vaudois des Vallées, dans la jouïffance de leur pure Doctrine, & la pratique de la fus-dite difcipline, p. 199.

XXXIII. Quelle eft encore à prefent la difcipline des Eglifes des Vallées de Piémont, & leur Police Ecclefiaftique, p. 205.

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