L'eglise et les campagnes au moyen age

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Champion, 1892 - 292 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 111 - Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien , mais parce qu'il ne travaille pas. Celui qui n'a aucun bien et qui travaille est aussi à son aise que celui qui a cent écus de revenu sans travailler.
Page 44 - L'église était alors le domicile du peuple. La maison de l'homme, cette misérable masure où il revenait le soir, n'était qu'un abri momentané. Il n'y avait qu'une maison, à vrai dire, la maison de Dieu.
Page 180 - En cas de condamnation à l'emprisonnement ou à l'amende, si l'inculpé n'a pas subi de condamnation antérieure à la prison pour crime et délit de droit commun, les cours ou tribunaux peuvent ordonner, par le même jugement et par décision motivée, qu'il sera sursis à l'exécution de la peine. • Si, pendant le délai de cinq ans à dater du jugement ou de...
Page 264 - Il en pouvait bien être ainsi pour quelques hommes placés dans les rangs supérieurs , ou jetés dans des situations singulières; mais pour la masse de la population , la vie était au contraire prodigieusement monotone, insipide , ennuyeuse ; sa destinée s'écoulait à la même place, 'les mêmes scènes se reproduisaient sous ses yeux ; presque point de mouvement extérieur, encore moins de mouvement d'esprit : elle n'avait pas plus de plaisirs que de bonheur, et la condition de son intelligence...
Page 62 - ... n'eussent point de magistrats municipaux , les habitants n'en avaient pas moins des intérêts communs à sauvegarder. A certains égards, entre les hommes d'une paroisse , d'un fief, d'un hameau , il s'était formé une véritable communauté, reconnue non-seulement par chacun des intéressés, mais encore par les étrangers. Ordinairement, on désignait par l'expression de le commun, l'ensemble des habitants entre lesquels existaient ces rapports. Ces communs exerçaient la plupart des droits...
Page 264 - Gaule franque, quelle dépravation ou quelle brutalité y régnaient. Le spectacle des événements quotidiens révoltait ou comprimait tous les instincts moraux de l'homme; toutes choses étaient livrées au hasard, à la force; on ne rencontrait presque nulle part, dans le monde extérieur, cet empire de la règle , cette idée du devoir, ce respect du droit, qui font la sécurité de la vie et le repos de l'ame.
Page 282 - C'était aux évêques que s'adressaient les provinces, les cités, toute la population romaine pour traiter avec les Barbares; ils passaient leur vie à correspondre, à négocier, à voyager, seuls actifs et capables de se faire entendre dans les intérêts soit de l'Église soit du pays. C'était à eux aussi que...
Page 263 - ... alors de nombreuses occasions de se développer dans les classes populaires ? Au moins ne pourra-t-on se défendre de convenir que le paysan de nos campagnes ne trouve plus maintenant à la portée de son imagination les mêmes ressources intellectuelles. Il n'entend plus de sérieux chants de guerre, il n'apprend plus de pieux cantiques; à peine...
Page 44 - L'homme y priait, la commune y délibérait, la cloche était la voix de la cité. Elle appelait aux travaux des champs, aux affaires civiles, quelquefois aux batailles de la liberté.
Page 162 - ... si je le rends maître des domaines d'autrui : celui-là apporte une quantité de monnaies d'or que sillonnent la langue et les caractères des Arabes, ou de celles que le poinçon latin a gravées sur un argent éclatant de blancheur ; il veut acquérir ainsi des terres, des champs, une maison. Un autre appelle en secret un de nos serviteurs, et lui dit à voix basse ces paroles qui doivent m'être répétées : « Je « possède un vase remarquable par sa ciselure et son antiquité ; « il...

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