Œuvres de Molière: avec des réflexions sur chacune de ses pièces, précédées d'un discours sur les moeurs du dix-septième siècle; et de la vie de Molière, Volume 6Gide fils, 1818 |
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... j'ai raison . C'étoit là , c'étoit là la plus sensible offense Que ma divinité pût jamais recevoir Mais j'en aurai la vengeance , Si les dieux ont du pouvoir . PHAENNE . Vous avez plus que nous de clartés , de sagesse , Pour juger ce ...
... j'ai raison . C'étoit là , c'étoit là la plus sensible offense Que ma divinité pût jamais recevoir Mais j'en aurai la vengeance , Si les dieux ont du pouvoir . PHAENNE . Vous avez plus que nous de clartés , de sagesse , Pour juger ce ...
Page 17
... j'ai découvert la cause . CYDIPPE . Pour moi , je la devine ; et l'on doit présumer Qu'il faut que là - dessous soit caché du mystère . Ce secret de tout enflammer N'est point de la nature un effet ordinaire : L'art de la Thessalie ...
... j'ai découvert la cause . CYDIPPE . Pour moi , je la devine ; et l'on doit présumer Qu'il faut que là - dessous soit caché du mystère . Ce secret de tout enflammer N'est point de la nature un effet ordinaire : L'art de la Thessalie ...
Page 26
... J'ai deux sœurs capables de plaire , Qui peuvent bien vous faire un destin assez doux ; Et l'amitié me rend leur personne assez chère Pour vous souhaiter leurs époux . CLÉOMÈNE . Un cœur dont l'amour est extrême Peut - il bien consentir ...
... J'ai deux sœurs capables de plaire , Qui peuvent bien vous faire un destin assez doux ; Et l'amitié me rend leur personne assez chère Pour vous souhaiter leurs époux . CLÉOMÈNE . Un cœur dont l'amour est extrême Peut - il bien consentir ...
Page 27
... propre mérite La conquête de ses amants . PSYCHÉ . J'ai cru pour vous , mes sœurs , une gloire assez grande , Si la possession d'un mérite si haut ...... SCÈNE IV . PSYCHÉ , AGLAURE , CYDIPPE , CLÉOMÈNE ACTE I , SCÈNE III . 27.
... propre mérite La conquête de ses amants . PSYCHÉ . J'ai cru pour vous , mes sœurs , une gloire assez grande , Si la possession d'un mérite si haut ...... SCÈNE IV . PSYCHÉ , AGLAURE , CYDIPPE , CLÉOMÈNE ACTE I , SCÈNE III . 27.
Page 37
... j'ai les yeux ouverts : Et , dans un destin si funeste , Je regarde ce que je perds , Et ne vois point ce qui me reste . PSYCHÉ . Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des dieux , Seigneur , il faut régler les nôtres ; Et je ne puis ...
... j'ai les yeux ouverts : Et , dans un destin si funeste , Je regarde ce que je perds , Et ne vois point ce qui me reste . PSYCHÉ . Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des dieux , Seigneur , il faut régler les nôtres ; Et je ne puis ...
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Expressions et termes fréquents
Adieu AGÉNOR AGLAURE aime Allons amant âme amour ANDRÉE ANGÉLIQUE appas ARGAN ARISTE ARMANDE assez auroit avez avoit beauté beaux BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE bergers chanter charmes CHOEUR chose CHRYSALE ciel CLÉANTE CLÉOMÈNE CLIMÈNE CLITANDRE cœur comédie COMTESSE D'ESCARBAGNAS connoissez connoître courroux CRIQUET CYDIPPE dansants Dieu dieux dire docte donner DORILAS doucement douceur doux ÉGIALE ÉGIPANS ENTRÉE DE BALLET esprit Est-ce êtes étoit FEMMES SAVANTES fille flamme foiblesse frère gloire HARPIN HENRIETTE HOMME affligé impertinent INTERMEDE j'ai j'en JEANNOT JULIE L'AMOUR laisse LOUISON m'en madame malade MALADE IMAGINAIRE mariage MARTINE médecin Molière monde monsieur Bobinet monsieur Purgon monsieur Tibaudier monsieur Trissotin notaire parler père personne PHILAMINTE plaisir plaisirs plaît POLICHINELLE prendre PSYCHÉ qu'à QUATRE ARCHERS raison rien sais SCÈNE VII seroit sœur soins sorte souffrir soupirs tendresse THOMAS DIAFOIRUS TIRCIS TOINETTE VADIUS VÉNUS veut veux VICOMTE VIOLONS vœux voilà vois voulez-vous vouloir yeux Zéphire
Fréquemment cités
Page 116 - Goûtera de l'hymen les terrestres appas. Ainsi, dans nos desseins l'une à l'autre contraire, Nous saurons toutes deux imiter notre mère : Vous, du côté...
Page 146 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 60 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent ; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent ; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupire?., Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint parmi vos soupirs des soupirs égarés.
Page 144 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 438 - Aux faiblesses d'un peintre aisément s'accommode. La paresse de l'huile, allant avec lenteur, Du plus tardif génie attend la pesanteur, Elle sait secourir, par le temps qu'elle donne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne...
Page 176 - C'est qu'on fut malheureux de ne pouvoir vous plaire. VADIUS. Il faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait , Ou bien que le lecteur m'ait gâté le sonnet. Mais laissons ce discours , et voyons ma ballade. TRISSOTIN. La ballade, à mon goût, est une chose fade: Ce n'en est plus la mode ; elle sent son vieux temps.
Page 375 - Il ne faut que demeurer en repos. La nature d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout ; et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes , et non pas de leurs maladies.
Page 338 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens , et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 147 - Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse. Les leurs ne lisaient point ; mais elles vivaient bien. Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs Elles veulent écrire et devenir auteurs.
Page 35 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime. L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême.