LEÇON XXXIII. De l'amour de Dieu et du prochain, 210 LEGON XXXV. De l'état des fidèles dans la vie présente, LEÇON XXXVI. De la vie du siècle futur, LFCON XXXVII. Des ennemis de J.-C., LEÇON XXXVIII. De la cène de N. S 3.C., GRAND CATÉCHISME. SECONDE PARTIE, vit LEÇON VI. De la descente aux enfers et de la gloire de Jésus-Christ, 202 LEÇON VII. Du jugement. 264 LECON VIII. Du Saint-Esprit, 267 LECON IX. De l'Eglise, 268 LEÇON X. De la communion des Saints et de la rémission des péchés 271 LEÇON XI. De la résurrection de la chair, 273 LEÇON XII. De la vie éternelle, 274 LEÇON XIII. De la prière, 276 LECON XIV. Des deux premières demandes du Pater, 278 LEÇON XV. Des deux demandes suivantes, 280 LEÇON XVI. Des trois dernières demandes, 281 LEGON XVII. De l'Ave, du Credo, du Confiteor et de LECON XXII. Du premier commandement, LECON XXVIII. Du septième commandement, LECON XX. De l'amour de Dieu et du prochain, LECON XXIV. Du troisième commandement, LBCON XXIX. Des trois derniers commandemens, LECON XXXI. Des trois premiers commandemens de l'église, LEÇON XXXII. Des fêtes et des mystères, LEÇON XXXVI. Des conseils et de la perfection chré LEÇON XXXV. Des jours de jeûne et d'abstinence en particulier, LEÇON XLIII. Du catéchisme et de la confirmation, 339 LEÇON XLIV. Du saint chrême, 342 LEÇON XLV. Du saint sacrifice de la messe, 344 LEÇON XLVI. Suite de la messe, de l'instruction du peu ple et de l'offrande, 346 LEÇON XLVIII. De la communion, LEÇON XLIX. Des messes basses et du viatique, LECON L. Suite de l'eucharistie, LECOX LI. Du sac ement de pénitence; de la contrition, 357 LEÇON LII. De la confession et de la satisfaction, LECON LIII. De la pénitence publique, 359 361 LECON LIV. De l'absolution solennelle et des cas réser vés, 363 LEÇON LV. De l'excommunication; des péchés véniels, 365 367 369 LEÇON LVIII. Du sacrement de l'ordre et de la tonsure 371 LEÇON LIX. Des ordres mineurs et majeurs, LEÇON LX. Du mariage, 373 376 Fin de la Table du Grand Catéchisme. SUR LE DESSEIN ET L'USAGE DE CE CATÉCHISME. CEUX EUX qui ont quelque expérience des fonctions ecclésiastiques et quelque zèle pour le salut des ames sont sensiblement touchés de l'ignorance de la plupart des chrétiens. Ce ne sont point seulement les paysans, les ouvriers, les gens grossiers, sans esprit, sans éducation ce sont les gens du monde, polis et éclairés d'ailleurs souvent même les gens de lettres que l'on trouve fort mal instruits et des mystères et des règles de morale. On voit des personnes dévotes, qui ont lu beaucoup de livres spirituels, et savent grand nombre de pratiques de piété, mais qui n'ont pas encore bien compris l'essentiel de la religion. On voit, qui le pourrait croire! des religieux, des prêtres et des théologiens, à qui l'écriture sainte n'est pas familière, et qui ne se sont pas assez appliqués à entendre le corps de la doctrine chrétienne et la suite des desseins de Dieu sur nous. Cette ignorance est une des principales sources de la corruption des mœurs. Rarement la dépravation du coeur est-elle si grande, que l'on résiste ouvertement à la lumière de la vérité et de la justice: mais on ne peut faire que par hasard le bien que l'on ne connaît pas. La dévotion ne peut jamais être que superficielle, quand elle n'est point fondée sur des principes solides, et sur une pleine conviction de l'excellence de la loi de Dieu et un théologien qui ne s'attache qu'aux questions particulières que l'on agite dans les écoles et au détail de la pratique présente, ne sera jamais capable de bien instruire les enfans de l'église, ni de bien combattre ses ennemis. Le libertinage même et le mépris de la religion ne viennent que d'ignorance; car il est impossible de connaître la doctrine chrétienne telle qu'elle est, sans l'admirer et l'aimer. La plupart des libertins le sont sans connaissance de cause , par emportement ou par préoccupation; et si quelques-uns ont de l'étude, ce sera de la philosophie purement humaine, ou la lecture de quelque auteur extravagant, qui combatte toutes les maximes établies. Mais il n'y en a point qui ait examiné les preuves avant les objections, et qui se soit donné la patience de sonder les fondemens de la religion, et d'en considérer attentivement toute la suite. Il ne faut pas chercher bien loin la cause de cette ignorance. L'ignorance naît avec nous, et c'est une des suites de la corruption de la nature. Ce n'est pas de ces maux auxquels on puisse remédier une fois pour une longue suite d'année, puisque tous les jours des enfans viennent au monde, et y viennent entièrement ignorans. Il leur sert peu de naître dans le sein de l'église et de parens éclairés; |