Les Slaves, Cours professé au College de France, 1840-41, Volume 3

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Page 50 - En toi toute existence a sa source première ; Lumière sans déclin d'où jaillit la lumière, Des âges infinis tu poursuivais le cours : Tu parlas et soudain le monde ton ouvrage En traits étincelants réfléchit ton image ; Seul tu vis, tu vécus, et tu vivras toujours. De la création que ton souffle pénètre Tous les cercles unis se confondent en toi.
Page 54 - XYIII" siècle ne voulait plus mêler Dieu à ses affaires de chaque jour ; il professait une très haute estime pour Dieu et désirant, pour employer une expression vulgaire, réconduire poliment de la vie, il le reléguait dans la sphère des abstractions...
Page 50 - Dont la présence auguste anime la nature, La règle, la soutient, l'embellit et l'épure, Auteur de l'univers , que nous appelons Dieu ! Quand ma raison pourrait, par un effort sublime, Compter les feux du ciel , les sables des déserts , Et , plongeant dans les flots de l'orageux abîme , Mesurer d'un regard la profondeur des mers...
Page 51 - Comme l'aube du jour colore la rosée , Tes divines clartés se reflètent en moi. Rien!... Mais mon cœur s'émeut d'amour et d'allégresse; Aux célestes hauteurs, où j'aspire sans cesse , Un vol irrésistible entraîne mes esprits ; Je reconnais ma force au sein de ma misère , Je sens, je réfléchis , je raisonne , j'espère , J'existe, et tout en moi proclame que tu vis.
Page 53 - L'ombre de ta grandeur éblouit mes regards. Cependant si t'aimer est mon plus doux partage Si mon premier devoir est de te rendre hommage, Que puis-je, hélas! si faible en proie à tant d'erreurs?
Page 259 - L'homme du destin de la France, le héros d'une partie des peuples slaves, est le précurseur d'une fraternité future des peuples qu'il a liés dans une commune sympathie, d'une union morale dans une même idée, et cette union sera le commencement d'une évolution religieuse et politique.
Page 52 - L'univers la publie et mon cœur la ressent ; La voix de ma raison la signale avec joie : Tu vis, et ce mot seul m'affranchit du néant. Atome de ce monde où resplendit ta grâce, Au centre de la sphère elle a marqué l'espace Où , couronné d'honneur, je siège sans rival ; Seul, au plus haut degré des formes corporelles, Non loin des séraphins aux flammes immortelles , De tant d'êtres divers je suis le nœud central. la svia...
Page 52 - Ta providence en tous lieux se déploie , L'univers la publie et mon cœur la ressent ; La voix de ma raison la signale avec joie : Tu vis , et ce mot seul m'affranchit du néant.
Page 285 - Un officier l'aimait avec toute la passion et toute la simplicité d'un poète ; il périt d'une manière tragique, tué dans un duel. L'héroïne épouse un autre officier, et reste fort heureuse et fort tranquille.
Page 51 - Mais jusqu'où mes regards percent-ils l'étendue, Et que suis-je moi-même auprès de toi, Seigneur ? Si, peuplant à mon gré ces cavités profondes, Par-delà tous les cieux, par-delà tous les mondes, Je semais de soleils le gouffre aérien, Leur foule, accumulée en ta sainte présence, Que serait-elle ? Un point dans un orbite immense ; Et moi, vaine poussière, hélas ! je ne suis rien. Rien !... Mais, toujours présente, à bénir disposée, Ta grâce me relève en m'attirant à toi ; Comme...

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