Éphémérides normandes, ou, Recueil chronologique, historique et monumental sur la Normandie, Volume 2

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Bonneserre, 1833 - 884 pages
 

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Page 184 - O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 126 - Tous les évêques et abbés de la Normandie s'étaient rassemblés pour la cérémonie ; ils avaient fait préparer la fosse dans l'église, entre le chœur et l'autel ; la messe était achevée ; on allait descendre le corps, lorsqu'un homme, sortant du milieu de la foule, dit à haute voix: — "Clercs, évêques, ce terrain est à moi : c'était l'emplacement de la maison de mon père ; l'homme pour lequel vous priez me l'a pris de force pour y bâtir son église.
Page 21 - Guesclin les pria de ne point oublier ce qu'il leur avait dit mille fois, qu'en quelque pays qu'ils fissent la guerre, les gens d'église , les femmes , les enfants et le pauvre peuple n'étaient point leurs ennemis.
Page 126 - Clercs, évêques, ce terrain est à moi : c'était l'emplacement de la maison de mon père; l'homme pour lequel vous priez me l'a pris de force pour y bâtir son église. Je n'ai point vendu ma terre, je ne l'ai point engagée ; je ne l'ai point forfaite, je ne l'ai point donnée; elle est de mon droit, je la réclame. Au nom de Dieu, je défends que le corps du ravisseur y soit placé, et qu'on le couvre de ma glèbe.
Page 197 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 126 - L'homme qui parla ainsi se nommait Asselin, fils d'Arthur, et tous les assistants confirmèrent la vérité de ce qu'il avait dit. Les évêques le firent approcher, et, d'accord avec lui, payèrent soixante sous pour le lieu seul de la sépulture, s'engageant à le dédommager équitablement pour le reste du terrain.
Page 223 - Les juges du comté de Valois firent le procès à un taureau , qui avait tué un homme d'un coup de corne, et le condamnèrent, sur la déposition des témoins, à être pendu. La sentence fut confirmée , par arrêt du parlement, le 7 février t5i4 (2). Dépareilles extravagances ne doivent point surprendre, dans des siècles où l'on excommuniait les chenilles, et où l'on procédait canOniquement contre les mulots et les rats. Mais dans...
Page 277 - que la coutume de France ne permet pas que les princes du sang et particulièrement les plus proches et qui sont présomptifs héritiers de la couronne, se marient sans le consentement du roi, beaucoup moins contre sa volonté et défense », elle déclare « que tels mariages ainsi faits sont illégitimes, invalides et nuls
Page 252 - Malherbe est le premier de nos poetes qui ait fait sentir que la langue françoise pouvoit s'élever à la majesté de l'Ode. La netteté de ses idées , le tour heureux de ses phrases , la vérité de ses descriptions , la justesse , le choix de ses comparaisons , l'ingénieux emploi de la...
Page 34 - Mémoires touchant l'établissement d'une Mission chrétienne dans le troisième Monde, autrement appelé la Terre Australe, méridionale, antarctique et inconnue , présentés à NSP le Pape Alexandre Vil, par un ecclésiastique originaire de cette même terre.

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