Bibliothèque de l'homme public: ou, Analyse raisonée des principaux ouvrages françois et étrangers sur la politique en général, la législation, les finances, la police, l'agriculture, & le commerce en particulier, & sur le droit naturel & public, Volume 1,Parties 5 à 6 ;Volume 3 |
Table des matières
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Bibliothèque de l'homme public: ou ..., Volume 1,Parties 7 à 8 ;Volume 4 Marie Jean Antoine Nicolas Caritat marquis de Condorcet Affichage du livre entier - 1790 |
"Bibliothèque de l'homme public", ou Analyse raisonnée des ..., Volume 1 Marie Jean Antoine Nicolas Caritat marquis de Condorcet Affichage du livre entier - 1790 |
Expressions et termes fréquents
abfolu affez ainfi auffi auroit avoient avoit befoins bonheur c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe chofes choſes citoyens civiles claffe commerce confeils conféquent conferver confidérable conftitution connoiffance connoître crimes defpotifme doit efclaves efprit enfans erreurs eſpèce eſt états defpotiques étoient étoit fage fans ceffe fans doute fauffe feconde feigneurs femmes fentir fépare fera feroient feroit fervir fervitude feul fiefs fimple fociété foible foibleffe foient foit fommes fondé fur font force fource fous fouvent fouverain fubfifter fuffit fuivant fujets fur-tout gouvernemens gouvernement hommes injufte intérêts jufte juftice l'efprit l'état l'homme laiffer légiflation leudes liberté loix lorfque lorſque luxe magiftrats mauvaiſes ment miniftres mœurs monarchie monarque monnoie morale n'eft n'eſt nation nature néceffaire nobleffe nuifible pables paffions parens patrie pays penfer perfonne peuple plufieurs politique pourroit pouvoir prefque prince principes puiffance puiffe raifon récompenfes refte religion république richeffes rois ſes tems tion toyens tyrannie ufage utile vérité vertu
Fréquemment cités
Page 153 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 44 - Le principe de la monarchie se corrompt lorsque des âmes singulièrement lâches tirent vanité de la grandeur que pourrait avoir leur servitude, et qu'elles croient que ce qui fait que l'on doit tout au prince fait que l'on ne doit rien à sa patrie.
Page 199 - Vaste dans ses desseins, simple dans l'exécution, personne n'eut à un plus haut degré l'art de faire les plus grandes choses avec facilité, et les difficiles avec promptitude.
Page 164 - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a • eu ce partage ; tout cela ne peut avoir été réglé que par la société , et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 75 - Il n'est pas inouï de voir des états hypothéquer leurs fonds pendant la paix même, et employer pour se ruiner des moyens qu'ils appellent extraordinaires, et qui le sont si fort, que le fils de famille le plus dérangé les imagine à peine.
Page 59 - ... de quelque infidélité particulière ( ce qui lui arriva quelquefois ) , que d'une révolte générale. Il respecta les traditions anciennes, et tous les monumens de la gloire ou de la vanité des peuples. Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs , des Babyloniens et des Egyptiens ; il les rétablit...
Page 83 - Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.
Page 104 - Plusieurs choses gouvernent les hommes: le climat, la religion, les lois, les maximes du gouvernement, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières; d'où il se forme un esprit général qui en résulte. A mesure que dans chaque nation une de ces causes agit avec plus de force, les autres lui cèdent d'autant: la nature et le climat dominent presque seuls sur les sauvages...
Page 154 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 156 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que- ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des états despotiques.