Oeuvres de Gresset, Volume 1L. de Bure, 1826 |
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... S'il n'y venoit briller , caracoler , Papillonner , siffler , rossignoler : Il badinoit , mais avec modestie , Avec cet air timide et tout prudent Qu'une novice a même en badinant : Par plusieurs voix interrogé sans cesse , Il répondoit ...
... S'il n'y venoit briller , caracoler , Papillonner , siffler , rossignoler : Il badinoit , mais avec modestie , Avec cet air timide et tout prudent Qu'une novice a même en badinant : Par plusieurs voix interrogé sans cesse , Il répondoit ...
Page 12
... s'il n'eût pas voyagé . Mais vint ce temps d'affligeante mémoire , Ce temps critique où s'éclipse sa gloire . O crime ! ô honte ! ô cruel souvenir ! Fatal voyage ! aux yeux de l'avenir Que ne peut - on en dérober l'histoire ! Ah ! qu'un ...
... s'il n'eût pas voyagé . Mais vint ce temps d'affligeante mémoire , Ce temps critique où s'éclipse sa gloire . O crime ! ô honte ! ô cruel souvenir ! Fatal voyage ! aux yeux de l'avenir Que ne peut - on en dérober l'histoire ! Ah ! qu'un ...
Page 18
... ma sœur . A cet Ave jugez si l'on dut rire ; Tous en chorus bernent le pauvre Ainsi berné le novice interdit sire . Comprit en soi qu'il n'avoit pas bien dit , Et qu'il seroit mal mené des commères S'il ne parloit 18 VER - VERT .
... ma sœur . A cet Ave jugez si l'on dut rire ; Tous en chorus bernent le pauvre Ainsi berné le novice interdit sire . Comprit en soi qu'il n'avoit pas bien dit , Et qu'il seroit mal mené des commères S'il ne parloit 18 VER - VERT .
Page 19
Gresset. Et qu'il seroit mal mené des commères S'il ne parloit la langue des confrères : Son cœur , né fier , et qui jusqu'à ce temps Avoit été nourri d'un doux encens , Ne put garder sa modeste constance Dans cet assaut de mépris ...
Gresset. Et qu'il seroit mal mené des commères S'il ne parloit la langue des confrères : Son cœur , né fier , et qui jusqu'à ce temps Avoit été nourri d'un doux encens , Ne put garder sa modeste constance Dans cet assaut de mépris ...
Page 32
... s'il se peut , suspendez vos ramages ; Apprenez nos malheurs . ( c « Vous vous taisez : si c'est trop vous contraindre , ‹ Parlez , mais parlez pour nous plaindre ; Un mot vous instruira de nos tendres douleurs : ‹ Ci gît Ver - Vert ...
... s'il se peut , suspendez vos ramages ; Apprenez nos malheurs . ( c « Vous vous taisez : si c'est trop vous contraindre , ‹ Parlez , mais parlez pour nous plaindre ; Un mot vous instruira de nos tendres douleurs : ‹ Ci gît Ver - Vert ...
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Expressions et termes fréquents
adore agréments aimable Amours Anacréon arts asile avoit beauté beaux jours bergers bonheur bords brillant cagots champêtres chanter charmant cher ciel cieux Cléon climats cœur crayons crime Crosne cyprès Déja desirs destin dieu dieux douceur doux Élysée encens ennui Éole ÉPITRE esclavage esprit étoit fantôme fêtes fidèle fleurs foible génie gloire gnomes goût Graces Hélicon héros heureux immortelle instant J'ai jeux l'aimable l'ame l'amour l'ennui l'heureuse l'oiseau l'univers lauriers lieux Loin lois long-temps lutrin lyre malheureux métempsycose mort mortels Muse myrtes n'étoit noir nouveaux nymphes ombres Ovide par-tout Parnasse patrie perroquet peuple Phébus philosophie plaisir plaisirs pleurs Pomone Praxitèle printemps profane qu'un raison regret rêverie rien rimes rivage sage sagesse SAINTS STANISLAS sang des héros séjour seroit seul silence sœurs solitaire solitude sombre sort Styx sublime talents temple tendre ténèbres Tisiphone tombeau tour-à-tour triste trône vainqueurs Ver-Vert vertu Vient vieux vois voix volage volupté yeux Zéphyr
Fréquemment cités
Page 69 - J'ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur, Mille petitesses réelles Sous une écorce de grandeur, Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de candeur ; Et j'ai dit au fond de...
Page 78 - N'aura pour but, dans ses statuts, Que de nous soustraire aux abus Dont ce bon univers abonde. Toujours sur ces lieux enchanteurs Le soleil , levé sans nuages , Fournira son cours sans orages, Et se couchera dans les fleurs. Pour prévenir la décadence Du nouvel établissement , Nul indiscret , nul inconstant N'entrera dans la confidence : Ce canton veut être inconnu; Ses charmes , sa béatitude , Pour base ayant la solitude , S'il devient peuple , il est perdu. Les états de la république Chaque...
Page 65 - C'est ainsi que, par la présence De ces morts vainqueurs des destins, On se console de l'absence, De l'oubli même des humains. A l'abri de leurs noirs orages, Sur la cime de mon rocher, Je vois à mes pieds les naufrages Qu'ils vont imprudemment chercher. Pourquoi dans leur foule importune Voudriez-vous me rétablir?
Page 77 - L'Esprit n'y sera point pédant; Le Savoir n'y sera mettable Que sous les traits de l'Agrément : Pourvu que l'on sache être aimable , On y saura suffisamment : On y proscrira l'étalage Des phrasiers , des rhéteurs bouffis : Rien n'y prendra le nom...
Page 55 - C'est de ce céleste tombeau, Que votre ami, nouveau stylite, A la lueur d'un noir flambeau, Penché sur un lit sans rideau, Dans un déshabillé d'hermite, Vous griffonne aujourd'hui sans fard...
Page 105 - Jouets constants d'une vaine fumée, Le monde entier se réveille pour eux. Mais sur la foi de l'onde pacifique, A peine ils sont mollement endormis, Déifiés par l'erreur léthargique, Qui leur fait voir dans des songes amis Tout l'univers à leur gloire...
Page 68 - Couché sur la pourpre et les lis , Penche la balance inégale, Et tire d'une urne vénale Des arrêts dictés par Cypris , Irais-je, orateur mercenaire Du faux et de la vérité, Chargé d'une haine étrangère , Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité , Et , dans l'antre de la Chicane...
Page 4 - A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux.
Page 19 - Du beau français les brillantes finesses, Les sons nerveux et les délicatesses. A les apprendre il met donc tous ses soins, Parlant très peu, mais n'en pensant pas moins. D'abord l'oiseau, comme il...
Page 7 - Libre témoin, il voyait la toilette. Je dis toilette, et je le dis tout bas : Oui, quelque part j'ai lu qu'il ne faut pas Aux fronts voilés des miroirs moins fidèles Qu'aux fronts ornés de pompons et dentelles. Ainsi qu'il est pour le monde et les cours Un art, un goût de modes et d'atours, II est aussi des modes pour le voile ; II est un art de donner d'heureux tours...