La Montagne

Couverture
Humensis - 272 pages
En 1868, Michelet publie La Montagne, dont l'écriture est influencée par son épouse, Athénaïs, femme sensible aux beautés de la nature et amie des animaux. À la faveur d’un séjour alpestre, le grand historien romantique se livre à la contemplation d’un milieu a priori hostile, mais qui lui permet de penser la réconciliation entre l’homme et la création. Superbes descriptions du Mont-Blanc – « cet illustre solitaire » –, randonnées en Suisse et autour de ses lacs, détours par les Pyrénées et escapades jusqu’aux pôles ou encore à Java... Dans ces pages, les montagnes de glace des icebergs croisent les volcans. Empruntant à l’essai scientifique, lorsqu’il s’intéresse aux périodes glaciaires, à l’effet de foehn ou encore à la botanique, ce livre est surtout un hymne à la grandeur de la nature, où la montagne, géante apparemment immuable, apparaît sous les traits d’un être vivant, traversé par mille et un bouleversements – nuages restant accrochés aux crêtes, fonte des neiges, torrents. Avec Michelet, « la montagne est une initiation ».

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À propos de l'auteur (2020)

Historien de la Révolution, Antoine de Baecque est également un marcheur, amateur de haute montagne. Il en a donné encore récemment le témoignage dans Une histoire de la marche (Pocket, 2019) et Ma transhumance (Arthaud, 2019).

Historien et homme de lettres, Jules Michelet (1798-1874) est resté célèbre pour son Histoire de France (réédité aux Éditions des Équateurs) et ses monographies, comme La Sorcière ou Le Peuple.

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