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du Code pénal.-Ordre rationnel des matières.-Ordre légal.-Droit philosophique.-De la pénalité.-En quoi elle consiste. Pour savoir quels biens elle peut entamer, fautil distinguer entre les biens acquis et les biens naturels ? Réfutation de la théorie qui fait cette distinction.-La peine de mort est-elle illégitime? Principales objections des adversaires de la peine de mort.-Réponse.-Historique de la question.-Législation. — Division des peines en peines applicables aux crimes, en peines applicables aux délits, en peines applicables aux contraventions, en peines applicables à plusieurs classes d'infractions et même à toutes les classes d'infractions.-Peines afflictives et infamantes.Peines infamantes.-Le Pouvoir a-t-il le droit de déclarer certaines peines infamantes?

Art. 7 et 8 du Code pénal.-Peines afflictives et infamantes.Peine de mort (art. 12 et 13).-Travaux forcés à perpétuité (art. 15).-Déportation.-Code de 1810-Loi du 28 avril 1832 (art. 17).—Loi du 9 septembre 1835-Loi du 8 juin 1850 déportation simple et déportation aggravée.-Travaux forcés à temps (art. 19). Détention (art. 20).

Réclusion (art. 21). Peines infamantes. Bannissement (art. 32 et 33). Dégradation civique (art. 34 et 35). Pages..

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235-258

ONZIÈME LEÇON.

SOMMAIRE.

Peines accessoires en matière criminelle.

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eivile.-Dégradation civique. Interdiction légale.- Renvoi sous la surveillance de la haute police:-Historique de la mort civile. La mort civile existait-elle dans le Code de 1791 et le Code de l'an IV? Art. 23 et 24 du Code Napoléon. Art. 8 du Code pénal.-La mort civile est attachée à l'exécution de la déportation. La détention substituée par le

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pouvoir exécutif à la déportation entraîne-t-elle la mort civile? - Réforme de 1832. - Réserve du droit d'accorder aux déportés l'exercice des droits civils ou de quelques-uns de ces droits. Sa vraie signification. Propositions de 1834 et de 1849, tendant à l'abolition de la mort civile. — La loi du 8 juin 1850 abolit la mort civile partiellement.-Quel est l'effet de cette loi sur les condamnations antérieures à la déportation? - A quelle époque la mort civile est-elle encourue? - Condamnations contradictoires.-Condamnations par contumace.-Sens de l'art. 28 du Code Napoléon. -Loi du 2 janvier 1850.- Modification de l'art. 472. Effet de la mort civile ou de l'arrestation du condamné dans la période de cinq ans depuis l'exécution fictive. - Arrestation ou comparution volontaire du condamné après les cinq ans, mais avant la prescription de la peine principale. — Mort du condamné après les cinq ans.-Art. 32 et 33 du Code Napoléon.-Dégradation civique. - De quel jour date-t-elle ? Ne devraitelle point être attachée aux peines perpétuelles? - Elle est aujourd'hui attachée à l'irrévocabilité de la déportation simple et de la déportation aggravée. La dégradation civique survit-elle à la prescription de la peine principale ? Effet de l'arrestation ou de la comparution volontaire du condamné par contumace avant la prescription de la peine principale. Effet de la mort du condamné par contumace avant la prescription de la peine principale. Dissidence avec M. Demante.— Interdiction légale. Son caractère. Elle n'était attachée qu'à des peines temporaires. - Elle est aujourd'hui attachée à la déportation. Commence-t-elle avant l'exécution effective de la peine? - Art. 29 du Code pénal. La condamnation par contumace exclut-elle l'interdiction légale? - Dissidence avec quelques auteurs et notamment avec Boitard. —Effets de l'interdiction légale.—Mort du condamné par contumace avant la prescription de la peine principale. -Ses effets, d'après M. Demante.- Objections. Retour sur l'art. 27 du Code Napoléon. -Etendue de

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Indication générale des matières de la leçon.—Peines correc-
tionnelles.-Peines de simple police.-Peines communes à
plusieurs classes d'infractions ou même à toutes les classes
d'infractions. -Point de départ de la durée des peines prin-
cipales.-Garantie des condamnations pécuniaires.-Peines
correctionnelles.—Emprisonnement.—Interdiction des droits
civils, civiques et de famille (art. 40, 41, 42 et 43 du Code
pénal).-Peines de simple police (art. 464 du Code pénal).
-L'amende et la confiscation ne sont pas des peines spéciales
aux matières de police.-En quoi l'emprisonnement, peine
de police, diffère-t-il de l'emprisonnement, peine correction-
nelle ?-Peines communes à plusieurs classes d'infractions,
ou même à toutes les classes d'infractions.-Renvoi sous la
surveillance de la haute police (art. 49 et 50 du Code pénal).
Amende dont la quotité n'est pas déterminée.—Quid quand
ces amendes sont écrites dans des lois spéciales antérieures
à la promulgation du Code pénal?-Distinction.-Dissidence
avec quelques auteurs.-L'amende prononcée par un juge-
ment insusceptible de recours, est-elle exécutoire contre

l'héritier ?-Confiscation spéciale (art. 11 du Code pénal).-
Mort du condamné pendant que la condamnation était encore
susceptible de recours.-Point de départ de la durée des
peines principales (art. 23 du Code pénal).-Droit commun.
-Exception de l'art. 24 du Code pénal pour les condam-
nations à l'emprisonnement, en cas d'emprisonnement pré-
ventif,-Difficultés sur l'art. 24.-Controverse.-Quelle est
la juridiction compétente pour statuer sur les incidents con-
tentieux d'exécution ?-Point controversé.
Garanties d'exécution des peines pécuniaires.-Solidarité (ar-
ticle 51 du Code pénal).-Contrainte par corps (art. 52 et 53
du Code pénal).-Loi du 17 avril 1832 (art. 33 à 41).-Loi
du 13 décembre 1848 (art. 8, 9 et 12).-Solution sous les
trois lois successives des trois questions qui dominent la
matière. Difficulté de compétence. Pages.... 287-315

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TREIZIÈME LEÇON.

SOMMAIRE.

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Principe du non cumul des peines. -Fondement rationnel.-
Rapprochement de ce principe avec le principe de l'aggra-
vation pour récidive.-Nécessité matérielle, nécessité mo-
rale du non cumul.· - Historique. Ancien Droit. Droit
intermédiaire. Art. 365 et 379, Inst. crim. ; ces articles
supposent l'existence du principe, ils l'appliquent, mais n'ont
pas pour objet de le consacrer ou de déterminer sa portée.
-Lorsque l'infraction antérieure à l'irrévocabilité de la pre-
mière condamnation, ne peut entraîner une peine plus grave
que la peine prononcée, et qu'il n'y a pas pour cette in-
fraction de complices à poursuivre, une seconde poursuite
est-elle facultative ?-Controverse. Si l'infraction anté-
rieure à l'irrévocabilité de la première condamnation n'en-
traîne que la même nature de peine, y a-t-il lieu à poursuite

Transition de l'explication du premier livre à l'explication du
second livre du Code pénal.-Conditions de l'imputabilité.
-Art. 64 du Code pénal.-Intelligence au moment de l'in-
fraction. Variétés de la démence.-Démence partielle.-
Ivresse. Distinctions proposées, rejetées. Degrés de
l'ivresse.-Démence survenue depuis l'infraction ou depuis
la condamnation.-Liberté.-La contrainte morale doit-elle
être assimilée à la contrainte physique ?-Le paroxisme de
la passion n'est jamais réputé une contrainte morale.-
Art. 327, 328 et 329 du Code pénal.-Choix de quelques
questions soulevées sur ces articles. - Question de l'obéis-
sance passive.-Question du droit de légitime défense.-La
nécessité actuelle de la défense des biens n'affranchit-elle
jamais l'homicide de pénalité ?-C'est à l'agent qu'incombe
l'obligation de renverser la présomption d'intelligence et de

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