Cette maxime doit s'étendre Et par tout elle est bonne à prendre. 5) Jupiter et les Femmes, Le bon Jupin, comme on sait, a doté Qui le distingue, et fait son apanage. La souplesse et l'agilité; D'autres, la force et le courage. Les femmes eurent la beauté, On murmura pourtant; les femmes se plaignirent, Que le céleste réglement, En paroissant leur faire un sort charmant, Ne leur offroit qu'un bien de si courte durée Que c'est l'affaire d'un moment; Elles invitoient l'empirée A réformer leur traitement, Que leur beauté devint un don à vie, Jupiter a bon coeur; il reçut la requête Au cours constant de la nature. La beauté conserva sa passagère allure, 519 En lui donnant l'amour-propre qui dure 6) La Mort et le Vieillard. Un jour, en feuilletant son redoutable livre, Au sujet d'un certain vieillard Du pauvre vieux. Il faudra bien qu'il meure A sa maison: heurtons ici; Elle frappe à ces mots. Le bon homme en personne Ce que je veux? Connois la mort, et sois dispos Je viens chercher un vieux sorcier Dit le vieillard. Non, non, rassure- toi, J'entends fort bien, repartit le bon homme;, Bon! dit la mort, quelle folie! Et ce teint frais, ces cheveux et ces dents, Cette marche ferme et hardie, Où le prends-tu donc, je te prie? C'est quelque secret, je parie; Garde-le bien, je t'en saurai bon gré: Je veux qu'il soit à jamais ignoré; Dit le vieillard, et la voici complête. Ne m'a trouble; ma seule étude Fut de prendre le temps comme il vient, d'en jouir Emportement ni repentir, J'ai pris de tout avec mesure, Toujours le corps sain, l'ame pure, Je n'ai jamais à la nature Rien demandé ni refusé. LEONAR D. NICOLAS GERMAIN LEONARD wurde zu Guadaloupe im Jahre 1744 geboren und starb den 6. Januar 1793 zu Nancy. Von seinen Lebensumständen können wir weiter keine Nachrichten mittheilen, als dafs er anfänglich die diplomatische Lauf bahn betrat, und zuletzt General Lieutenant bey dem Admiralitätskollegio war. Die Ausgabe seiner Werke, welche wir vor uns haben, ist zu Paris im Jahre 1788 in 3 Bänden in 8. erschienen. Sie enthält zwey in Briefen abgefafste Romane, la nouvelle Clémentine und Lettres de Sainville et de Sophie; einige kleinere lesenswürdige Gedichte; ein Lehrgedicht in 3 Gesängen, überschrieben: l'existence de Dieu, la Vertu und l'Immortalité de l'ame; eine poetische Nachahmung des Temple de Gnide von Montesquieu (vergl. den ersten Theil dieses Handbuchs S. 224); verschiedene mittelmässige RoAm vorzüglichsten sind seine Idyllen, die auch einzeln unter dem Titel: Idylles et poemes champ êtres zu Paris im Jahre 1782 in 8. erschienen. Sie sind zum Theil Nachahmungen der Gessnerschen Idyllen, zum Theil aber auch von eigner Erfindung. Sie enthalten reizende ländliche Gemälde, mit vieler Empfindung entworfen, und empfehlen sich vorzüglich von Seiten des Vertbaues. Zu den schönsten gehōren le Sacrifice and l'enfant généreux. manzen u. s. W. Die neueste nen, Ausgabe seiner Werke, die wir indessen noch nicht näher kenist von Vincent Campênon zu Paris in 3 Bänden in 8. unter dem Titel: Oeuvres complettes de Léonard, besorgt worden. Vor derselben steht eine Biographie des Dichters. La nuit a disparu; déjà l'aube, vermeille 1 Fuyez, sombres vapeurs, dans les forêts antiques! Peux-tu nourrir encor tes songes léthargiques, O temples consacrés aux douces rêveries! Que l'éclat du matin répand sur vous d'attraits! Vous qui des vrais plaisirs abandonnez la route, Son esprit est serein comme un ciel sans nuages, Quels chants mélodieux remplissent les bosquets! Tu disois au néant d'enfanter la nature. Sur un char enflammé, le voilà qui s'avance! Comme un Dieu bienfaiteur, il monte au haut des airs, Versant de toutes parts la joie et l'espérance, E dispensant la vie à mille êtres divers. L'univers étonné renaît en sa présence: Les collines, les tours, les rochers et les mers Etincelent des feux dont il les a couvert: L'horizon s'aggrandit; le ciel paroît immense, O Soleil! *)ô flambeau dont tout sent l'influence! Fertilise le champ par le juste habité! Puisse l'or, qu'il épand sur la pâle indigence, C'est toi seul que j'implore, Auteur de la lumière! *) Folgende vortreffliche Apostrophe an die Sonne, die wir in einem Almanac des Muses gefunden haben, steht hier vielleicht nicht am unrechten Orte; Soleil! Astre sacré! contemple ton empire, Tout vit par tes regards, tout brille, tout respire, |