Je ne demnande point que ta divinité Conforme å mes désirs sa volonté suprême : Tụ prévois, quand ton choix s'oppose à ce que j'aime, Que mon penchant peut nuire à ma félicité.. Je ne dis point qu'aux bons tu te montres propice: Qu'auroient à souhaiter ceux qui sont vertueux ? En faveur des ingrats, appaise ta justice: Le mortel qui t'offense est assez malheureux, Vois d'un oeil indulgent, ô principe des êtres, Le fils religieux qui rend à ta grandeur Le culte qu'avant lui t'ont rendu ses ancêtres ; Pardonne, s'il se trompe, à la foi, de son coeur. Pourrois-tu rejetter un innocent hommage ? Ah! quel que soit l'autel d'où l'encens monte aux cieux, Si cet encens est púr, il doit plaire à tes yeux, Et pour tous les humains l'amour n'a qu'un langage. 2) L 2 BON H'E V R. Idylle. Et par un sentier peu pénible, Envain près de sa solitude Tandis que la veuve éplorée AL C'est là qu'il apprécie à leur juste valeur bune iditet Si le ciel l'eût permis, tel seroit mon destin, in tim Et le vent frais du matin, Des vanités du genre humain Le regard fixé vers les cieux Halo u "Ah! quel ravissement égalej Quel charme prête à nos accens, Quel plaisir, sous des cintres verds; 1 u Souvent la douce paix, qui règne dans les bois Eleveroit ma Muse à des objets sublimés : J'oserois consacrer mes rimes De la nuit des tombeaux écartant les ténèbres, Souvent j'évoquerois ces oracles célèbres A qui l'enthousiasme a dressé des autels, Ces esprits créateurs, ces bienfaiteurs du monde, Qui par des écrits immortels Ont chassé loin de nous l'ignorance profonda. Rassemblés devant moi, les grands législateurs Offriroient à mes yeux leur code politique, Précieux monument de la sagesse antique: Ceux à qui la nature ouvrit ses profondeurs, Me feroient pénétrer dans leur laboratoire; D'autres des Nations me décriroient I s moeurs, Et les faits éclatans consignés dans l'histoire: Et l'affligeant tableau des humaines erreurs. Combien je béniruis Titus et sa mémoire! Que Socrate mourant me coûteroit de pleurs ! Mais puissé- je oublier les Héros destructeurs, Dont le malheur public a fait toute la gloire! Dans un beau clair de lune, à penser occupé, Auprès d'une troupe choisie, Pour sauver de l'oubli ses écrits et son nom, u Qu'un autre se consume en de pénibles veilles ! Si je cueillois, Eglé, sur tes lèvres vermeilles Le prix flatteur d'une chanson, A mes vers négligés, si tu daignois sourire, Seroit-il pour mon coeur un souffrage plus doux? T'intéresser, te plaire, c'est le but où j'aspire: De l'immortalité je serois moins jaloux. Que me fait, près de toi, l'opinion des hommes ? Notre univers est où nous sommes. Mais, ciel! déjà le temps, précipitant son cours, Félicité du Sage!, ô sort digne d'envie! J'aurois, dans cette courte vie, Chéri de toi, ma douce Amie, Et des coeurs droits qui m'ont connu, Adorateur de la vertu, Pleurez, ô mes Amis ! quand mon luth, sous mes doigts, Cessera de se faire entendre, Sur la terre où sera mon cendre, - vous l'un à l'autre: - » l avoit un coeur tendre; »L'amitié lui fut chère; il respecta ses loix.cc Et toi, qui réunis les talens" et les charmes ! Ces bois, ces côteaux, ces prairies, $ Quand, l'esprit pénétré de célestes objets; L DE I Å HARP É. Man sehe den ersten Theil der driten duflage des Handbuchs. Zu seinen poetischen Werken gehört le comté de Varvic, ein Trauerspiel, das mit Beyfall aufgeführt wurde; Barnevel, drame imité de l'anglois, en cinq actes, mehrere poetische Episteln, Oden, Allegorien, eine Übersetzung des ersten und 7ten Gesangs der Pharsalia des Lukan u, s. w. Am vor theilhaftesten zeichnen sich einige Heldenbriefe aus. Verschiedene derselben (Montézume à Cortès, Caton à César, Elisabeth à Don Carlos, Socrate à ses amis etc.) wurden bereits im Jahre 1749 unter dem Titel: Héroïdes nouvelles, ohne Vorwissen des Verfassers bekannt gemacht. Im zweyten Bande der 1778 in 6 Theilen in 8. erschienenen Ausgabe seiner Werke findet man nur noch zwey, nämlich Annibal à Flaminius, verfertigt im Jahre 1760, und Servilie à Brutus. Die übrigen, sagt Laharpe, habe er weggelassen, parcequ'elles n'étoient guères, ainsi que tant d'autres pièces de ce genre, que des monologues vagues et prolixes. Die Heroide Servilie à Brutus, erhielt im Jahre 1767 den Preis von der Akademie zu Marseille und betriffc die Frage, ob Brutus, der Mörder Cäsars, einen unnützen Mord beging oder eine seinem Vaterlande "nützliche That verrichtete? Wir bemerken übrigens noch, dass Marcús. Junius Brụtus ein Sohn der Servilia, Schwester des grossen Cato , war, und dass ihm vinser Dichter, einer bekannten Sage zufolge, nicht den Ju. nius Brutus, sondern den Caesar selbst zum Vater giebt. ': ! 1) SERVILIE À BRUTUS, Héroide. |