Oeuvres de Montesquieu avec éloges, analyses, commentaires, remarques, notes, réfutations, imitations: Espirt des loisDailbon, 1827 |
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... publique , par la prison ou l'exil ; les crimes contre la sûreté , par les supplices . Les écrits doivent être moins punis que les actions ; jamais les simples pensées ne doi- vent l'être . Accusations non juridiques , espions , lettres ...
... publique , par la prison ou l'exil ; les crimes contre la sûreté , par les supplices . Les écrits doivent être moins punis que les actions ; jamais les simples pensées ne doi- vent l'être . Accusations non juridiques , espions , lettres ...
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... publique qui se charge , au nom de l'état , de poursuivre les crimes , et qui ait toute l'utilité des délateurs sans en avoir les vils intérêts , les inconvéniens et l'infamie . La grandeur des impôts doit être en proportion directe ...
... publique qui se charge , au nom de l'état , de poursuivre les crimes , et qui ait toute l'utilité des délateurs sans en avoir les vils intérêts , les inconvéniens et l'infamie . La grandeur des impôts doit être en proportion directe ...
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... publique ; l'expérience prouve que les conjonctions illicites y contribuent peu , et même y nuisent . On a établi avec justice pour les ma- riages le consentement des pères : cependant on y doit mettre des restrictions ; car la loi doit ...
... publique ; l'expérience prouve que les conjonctions illicites y contribuent peu , et même y nuisent . On a établi avec justice pour les ma- riages le consentement des pères : cependant on y doit mettre des restrictions ; car la loi doit ...
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... publique fondée sur le rapport d'amour entre le souverain et les su- jets ; enfin des maximes propres à faire naître la candeur des mœurs et la douceur des lois : voilà les principaux traits de cet ouvrage , qui forment son esprit ...
... publique fondée sur le rapport d'amour entre le souverain et les su- jets ; enfin des maximes propres à faire naître la candeur des mœurs et la douceur des lois : voilà les principaux traits de cet ouvrage , qui forment son esprit ...
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... publique , de la portion qu'on laisse aux sujets . Il veut que ces besoins soient réels , non imaginaires : c'est pourquoi il se dé- chaîne contre ces projets qui flattent tant ceux qui les forment , parce qu'ils ne voient qu'un bien ...
... publique , de la portion qu'on laisse aux sujets . Il veut que ces besoins soient réels , non imaginaires : c'est pourquoi il se dé- chaîne contre ces projets qui flattent tant ceux qui les forment , parce qu'ils ne voient qu'un bien ...
Expressions et termes fréquents
affaires Aristote Arrien Athènes auroit auteur avoient avoit besoin c'étoit CHAP CHAPITRE Chine choses citoyens climat commerce connoître conquête conséquent constitution consuls corruption crainte crimes démocratie Denys d'Halicarnasse dire doit donner enfans esclaves établi états despotiques étoient étoit faisoit femmes foiblesse force défensive fortune frugalité galité Gélon gens gouvernemens gouvernement despotique grandeur Grecs guerre hommes jugemens l'aristocratie l'égalité L'ESPRIT DES LOIS l'état l'honneur Lacédémone lative liberté lois somptuaires luxe magistrats magistrature ment modération mœurs monarchie monarque Montesquieu nation nobles paroît particuliers patriciens peines Perse peuple Platon plébéiens Plutarque politique pourroit pouvoient pouvoir préteurs prince principe du gouvernement puissance de juger puissance exécutrice puissance législative punir raison rapport règle religion républicain république république romaine richesses rois Romains Rome sénat sénateurs sentir seroient seroit servitude Servius Tullius seul souverain Strabon sujet sûreté terre tion Tite-Live toyens tribunal tributs tyrannie vertu Voyez
Fréquemment cités
Page 172 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 137 - La loi , en général , est la raison humaine , en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 422 - L'on connaît beaucoup mieux les besoins de sa ville que ceux des autres villes ; et on juge mieux de la capacité de ses voisins que de celle de ses autres compatriotes. Il ne faut donc pas que les membres du corps législatif soient tirés en général du corps de la nation; mais il convient que, dans chaque lieu principal, les habitants se choisissent un représentant.
Page 169 - ... L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 138 - ... à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine, avec l'objet du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considérer. C'est ce que j'entreprends de faire dans cet ouvrage. J'examinerai tous ces rapports : ils forment tous ensemble ce que l'on appelle l'esprit des lois.
Page 286 - Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines. Suivons la nature, qui a donné aux hommes la honte comme leur fléau, et que la plus grande partie de la peine soit l'infamie de la souffrir.
Page 245 - Pour former un gouvernement modéré, il faut combiner les puissances, les régler, les tempérer, les faire agir; donner pour ainsi dire, un lest à l'une pour la mettre en état de résister à une autre : c'est un chef-d'œuvre de législation que le hasard fait rarement, et que rarement on laisse faire à la prudence2.
Page 38 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 129 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux. Il faut donc avouer des rapports d'équité antérieurs à la loi positive qui les établit...
Page 127 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.