Exposé de la réforme de l'art medical...

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Page 29 - ... précipités et mal fondés, la légèreté, la loquacité , la vacillation, enfin une mobilité fugitive et une contenance théâtrale. Je sais bien que pour abonder en imagination luxurieuse, pour composer des romans lubriques, des poésies badines et piquantes, l'Allemand doit boire du Café. Le danseur de ballet , l'improvisateur, le jongleur, le bateleur, l'escroc et le banquier au jeu de pharaon , ainsi que le...
Page 16 - Comme le créateur des maladies et des remèdes ne nous fait observer dans les premières que leurs symptômes, et dans les autres que leur puissance de modifier la santé des hommes, et que cette dernière ne se manifeste d'une manière claire que par les effets purs sur des hommes sains, il faut donc que ce soit dans le rapport entre les symptômes des maladies et les effets purs ou spécifiques des médicamens , que nous cherchions le principe général du traitement des maladies.
Page 20 - ... l'action homœopathique des médicaments; car la maladie étant, selon lui, une altération de ce qu'il ya d'immatériel en nous, le médicament qui agit sur ce principe immatériel doit le faire par des propriétés du même ordre. Alors , les doses doivent être aussi petites que possible. En effet, comme un tel médicament affecte justement les parties du corps qui sont déjà extrêmement affectées par la maladie naturelle , il n'a besoin que de peu de force pour surpasser la dernière,...
Page 18 - ... commencement, une neutralisation des maux naturels ; mais que du moment où on en cesse l'emploi, non-seulement la maladie reparaît, mais qu'il s'ensuit encore une exaspération évidente qui augmente en proportion de la grandeur des doses. La cause en est, dit M. Brunnow, que l'organisme de l'homme a la tendance de réagir contre toute influence étrangère, et de lui opposer un état justement contraire à celui qu'elle excitait en lui. D'après ce qui précède, la méthode homœopathique...
Page 17 - En attendant , voici les résultats que l'auteur prétend avoir obtenus de leur emploi : i°. Procédé allopathique. Si les maux produits par le remède sont moins forts que les souffrances naturelles , la maladie reste la même. Si les effets du médicament sont aussi forts...
Page 16 - D'où il suit qu'il n'ya que trois mé» thodes imaginables de traiter les maladies , la méthode » antipathique , ou celle qui emploie des médicamens » produisant des effets spécifiques opposés aux symp...
Page 28 - Le sérieux réfléchi de nos ancêtres, la solidité des jugements, la fermeté dans la volonté et dans les résolutions , toutes ces qualités, qui distinguaient jadis le caractère national des Allemands, s'évanouissent devant cette boisson médicinale. Et qu'est-ce qui les remplace? Des...
Page 20 - ... doivent être administrés à doses bien plus petites que la pratique ordinaire n'a coutume de les donner. Il ne faut jamais employer qu'un seul remède simple à la fois ; car ce n'est qu'ainsi qu'on, peut combiner le rapport des symptômes spécifiques du médicament avec ceux de la maladie en question. Tels sont les principes sur lesquels repose la doctrine du...
Page 14 - ... liés : l'un ne saurait exister sans l'autre et l'un s'évanouit avec l'autre. Mais l'indication curative ne peut pas être relative au premier changement, qui est au-dessus de la connaissance de l'homme : elle ne peut se tirer que de la seconde espèce de changement , et le traitement ayant fait disparaître d'une manière durable la totalité des symptômes , le désordre imperceptible dans l'intérieur de l'organisme a été anéanti en même temps. En langue vulgaire, cela veut dire , n'est-ce...
Page 15 - L'observation de ces essais présente deux sortes d'effets » différons de ces mêmes pnissauces que nous nommons remèdes : » premièrement les guérisons qu'elles opèrent parfois dans les » maladies, et, en second lieu , les altérations de la santé qu'elles » excitent dans des corps sains. La même force médicinale qui » rétablit la santé troublée de l'homme malade , dérange la santé » régulière de l'homme sain. D'où M. Brunnow conclut...

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