Lettres sur divers sujets concernant la religion et la métaphysiqueChez Jacques Estienne, 1718 - 278 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 8
Page 25
... infi- niment aimable . Je ne parle point des Mahometans ; ils ne le méritent pas . Leur Religion n'eft que le culte groffier , fer- vile , & purement mercenaire des Juifs les plus charnels , au- quel ils ont ajoûté l'admiration d'un ...
... infi- niment aimable . Je ne parle point des Mahometans ; ils ne le méritent pas . Leur Religion n'eft que le culte groffier , fer- vile , & purement mercenaire des Juifs les plus charnels , au- quel ils ont ajoûté l'admiration d'un ...
Page 25
... infi- niment aimable . Je ne parle point des Mahometans ; ils ne le méritent pas . Leur Religion n'eft que le culte groffier , fer- vile , & purement mercenaire des Juifs les plus charnels , au- quel ils ont ajoûté l'admiration d'un ...
... infi- niment aimable . Je ne parle point des Mahometans ; ils ne le méritent pas . Leur Religion n'eft que le culte groffier , fer- vile , & purement mercenaire des Juifs les plus charnels , au- quel ils ont ajoûté l'admiration d'un ...
Page 49
... infi- niment aimable , & qu'il faffe ce qu'il lui plaira ; ce qui lui plaira ne pourra être que la plus pure Religion . Voilà le culte parfait : nec colitur nifi amando , Il ne fera qu'aimer & obeïr . La nation des juftes , dit l'Ecri ...
... infi- niment aimable , & qu'il faffe ce qu'il lui plaira ; ce qui lui plaira ne pourra être que la plus pure Religion . Voilà le culte parfait : nec colitur nifi amando , Il ne fera qu'aimer & obeïr . La nation des juftes , dit l'Ecri ...
Page 123
... infi- nie . Or il eft évident que l'hom- me qui eft fon ouvrage , eft li- bre , & on ne peut le nier fans contredire fa propre raifon . Donc l'Etre infiniment parfait a trouvé que la liberté de l'hom- me pouvoit s'accorder avec l'in ...
... infi- nie . Or il eft évident que l'hom- me qui eft fon ouvrage , eft li- bre , & on ne peut le nier fans contredire fa propre raifon . Donc l'Etre infiniment parfait a trouvé que la liberté de l'hom- me pouvoit s'accorder avec l'in ...
Page 126
... infi niment au deffous de lui ; delà il à faut conclure , que nonobstant sa ti toute - puiffance , il ne peut rien produire hors de lui , qui ne le foit infiniment imparfait , c'eft - à- ha dire , infiniment inférieur à fa fuprême ...
... infi niment au deffous de lui ; delà il à faut conclure , que nonobstant sa ti toute - puiffance , il ne peut rien produire hors de lui , qui ne le foit infiniment imparfait , c'eft - à- ha dire , infiniment inférieur à fa fuprême ...
Autres éditions - Tout afficher
Lettres sur divers sujets concernant la religion et la métaphysique François de Salignac de La Mothe- Fénelon Affichage du livre entier - 1718 |
Expressions et termes fréquents
ainfi amour infini atômes auffi auroit befoin bonté borne c'eft c'eſt chofes confifte connoiffance connoître corps créature créer croire deffus degré d'être Dieu difcuffion Divinité efprit eft vrai eft-ce enſemble eſt Etre éxifter éxiſtence fageffe faifant falut fans ceffe fans doute fçavoir fe donne fe trouve fecond fectes felon femble fent fépara feroit feul fignes fimple focieté foi-même foible foit fommes fon amour fon cœur fon ouvrage font fouvent fubtilité fuis fuivant fupérieure fuppofe fuprême hommes impoffible impuiffance infi JACQUES ESTIENNE jufqu'à jufte juſtice l'ame l'amour l'efprit l'Etre infiniment parfait l'éxiſtence l'homme l'infini laiffe liberté libre libre arbitre lumiere maffe matiere ment n'eft n'eſt néceffaire néceffité paffions penfant penſée perfection Philofophes pofe prefente puif puiffance puiffe puifque qu'un raiſon raiſonnez reçû refte Religion rien roit ſon taife tems tion toûjours trom vérité volonté vouloir vrai culte vûë
Fréquemment cités
Page 196 - Aristote comme le prince des philosophes; j'en appelle à la raison, qui est le juge commun entre Aristote et tous les autres hommes. Les autres me citent Descartes ; mais je leur réponds que c'est Descartes même qui m'a appris à...
Page 201 - Tout infini qui ne seroit infini qu'en un genre, ne seroit point un infini véritable. Quiconque dit un genre ou une espèce, dit manifestement une borne, et l'exclusion de toute réalité ultérieure ; ce qui établit un être fini ou borné. C'est n'avoir point assez simplement consulté l'idée de l'infini , que de l'avoir renfermé dans les bornes d'un genre. Il est visible qu'il ne peut se trouver que dans l'universalité de l'être , qui est l'être infiniment parfait en tout genre , et infiniment...
Page 179 - Messie grossier, conquérant , heureux et invincible , qui flattera leur orgueil, dont le règne s'étendra sur toutes les nations, et qui comblera les Juifs de prospérités temporelles. Les uns et les autres conviennent que leur religion n'est encore qu'une figure de ce qu'elle doit être sous le...
Page 224 - ... perfection possible fait la liberté de son choix. Voilà , monsieur , ce que je crois avoir appris de saint Augustin sur la liberté de Dieu dans la production de ses ouvrages hors de lui. Je...
Page 64 - N'est-il pas naturel que Dieu , qui éprouve dans cette courte vie chaque homme pour le vice et pour la vertu , et qui laisse souvent les impies achever leur cours dans la prospérité, pendant que les justes vivent et meurent dans le mépris et dans la...
Page 16 - Juifs les plus charnels, auquel ils ont ajouté l'admiration d'un faux prophète, qui, de son propre aveu, n'a jamais eu aucune preuve de mission. Tout homme simple et droit ne peut s'arrêter que chez les chrétiens, puisqu'il ne peut trouver que chez eux le parfait amour. Dès qu'il le trouve là, il a trouvé tout, et il sent bien qu'il ne lui reste plus rien à chercher. Les...
Page 106 - N'est-il pas digne de Dieu qu'il mette l'homme, par cette liberté, en état de mériter? Qu'y at-il de plus grand pour une créature que le mérite? Le mérite est un bien qu'on se donne par son choix, et qui rend l'homme digne d'autres biens d'un ordre supérieur. Par le mérite l'homme s'élève, s'accroît, se perfectionne, et engage Dieu à lui donner de nouveaux biens proportionnés, qu'on nomme récompense.
Page 50 - ... qu'en tout temps Dieu est tout-puissant pour l'anéantir,. s'il le veut; mais il n'ya aucune raison de croire qu'il le veuille faire dans le temps de la désunion du corps, plutôt que dans le temps de l'union. Ce qu'on appelle la mort n'étant qu'un simple dérangement des corpuscules qui composent les organes, on ne peut pas dire que ce dérangement arrive dans l'ame comme dans le corps.
Page 169 - Le genre humain ne saurait reconnaître et aimer son Créateur, sans montrer qu'il l'aime, sans vouloir le faire aimer, sans exprimer cet amour avec une magnificence proportionnée à celui qu'il aime ; enfin sans s'exciter à l'amour par les signes de l'amour même. Voilà la religion qui est inséparable de la croyance du Créateur. CHAPITRE V. De la religion du peuple juif, et du Messie.