Origine de tous les cultes, ou Religion universelle...

Couverture
L. Rosier, 1835 - 10 pages

À l'intérieur du livre

Pages sélectionnées

Table des matières

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page xxvi - , poursuit Dupuis, « n'est autre « chose que celle de la nature; et, comme elle n'a point « d'autres aventures que ses phénomènes, les aventures « des dieux seront donc les phénomènes de la nature mis
Page 344 - ... qu'on appelle leurs enfans? Cette conséquence va acquérir un nouveau degré de vraisemblance par l'examen de la filiation de ces Dieux et de leurs caractères. Le premier de ces astres , que l'on rencontre en descendant du ciel des fixes , ou d'Uranus vers la terre, c'est l'astre appelé Saturne.Le premier descendant d'Uranus porte aussi le même nom. Cet astre, lent dans sa marche, engendre les périodes les plus longues, et mesure la durée plus grande du temps, celle qui voit naître et...
Page 336 - ... double cause , comme nous l'avons dit. On remarquera que saint Augustin ajoute que c'est d'après les mystères des anciens qu'il ajugé de l'objet symbolique de ces statues , qu'il dit représenter le ciel et la terre. Nous aurons occasion de donner un plus grand développement à cette théorie , dans l'ouvrage que nous annonçons ici sur les mystères, et qui fera partie de celui-ci. On voit donc par tout ce que nous venons de dire, que les anciens , dans leurs initiations, dans leurs statues...
Page 8 - Ils n'ont pu comprendre, par les biens visibles, celui qui est souverainement; et ils n'ont point reconnu le Créateur par la considération de ses ouvrages. Mais ils se sont imaginé que le feu, ou le vent , ou l'air le plus subtil, ou la multitude des étoiles, ou l'abîme des eaux, ou le soleil et la lune, étaient les dieux qui gouvernaient tout le monde...
Page 308 - C'est la doctrine qu'il développe dans son troisième chapitre2, où il nous dit « que la première origine de l'homme ne vient point de la terre , non plus que celle des autres animaux , ni des plantes ; mais que le monde, tel qu'il est, ayant toujours existé, il est nécessaire que ce qui est en lui , ce qui a été ordonné en lui, ait aussi toujours été tel qu'il est. Et d'abord , si le monde a toujours existé, ses parties ont toujours existé. Ces parties sont le ciel , la terre , et l'intervalle...
Page 11 - Tyriens ; et les traditions sacrées du pays portaient qu'il était le même que le soleil 3 , et que la fable des douze travaux exprimait la course de cet astre dans les douze signes du zodiaque.
Page 319 - En deçà de cette Nature éthérée et divine , ordonnée par elle-même, immuable, inaltérable, impassible, est placée la Nature muable et passible , en un mot, corruptible et mortelle. Ici Aristote place les quatre élémens, le feu, l'air, l'eau et la terre. Il marque bien la distinction qui se trouve entre cette seconde partie soumise à l'action de la première, et cette première : l'une est immuable , l'autre toujours changeante.
Page 7 - Pentateuque n'est , en grande partie , qu'un recueil de contes du genre des contes arabes. Cependant on y voit que l'auteur, quel qu'il soit, était un spiritualiste , et qu'il ne rappelle son peuple au culte de la cause invisible que parce que tous (es peuple?
Page 7 - ... dans l'erreur, et que vous ne rendiez un culte d'adoration à des créatures que le Seigneur, votre Dieu, a faites pour le service de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Page 106 - Vairon attribue même à cette invention moderne d'images, et de simulacres des Dieux, la dégradation de la religion, plus respectable et plus majestueuse aux yeux des peuples dans son ancienne simplicité. Il cite l'exemple des Juifs qui ont conservé leur religion dans sa pureté primitive en. proscrivant absolument le culte des statues et des images de la Divinité. C'est une justice que leur rend aussi Tacite, qui oppose le culte simple des Juifs au culte Egyptien plus composé , et revêtu...

Informations bibliographiques