Les trois siecles de notre litterature: ou, Tableau de l'esprit de nos ecrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772, Volume 3Gueffier, 1772 |
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Les trois siecles de notre littérature: ou, Tableau de l'esprit de ..., Volume 3 Antoine Sabatier de Castres Affichage du livre entier - 1772 |
Les trois siècles de notre littérature: ou Tableau de l'esprit de ..., Volume 3 Affichage du livre entier - 1773 |
Les trois siecles de notre littérature: ou, Tableau de l'esprit de ..., Volume 3 Antoine Sabatier de Castres Affichage du livre entier - 1772 |
Expressions et termes fréquents
Abbé affez affuré ainfi au-deffus auffi auroit Auteurs avoit Boileau c'eft c'eſt ceffe chofes Comédie compofé connoiffances Corneille critique défauts Difcours écrit Ecrits Ecrivains eft vrai eftimable eſt étoit expreffions fagacité fage faifir fans doute fçu fe font felon femble fentimens fentir feroit fervir fes Ouvrages fes Poéfies fes talens feul fienne foibles foient foit folide fon tems fous fouvent François ftyle fublime fuccès fuffrages fuivi fujet fupérieur fur-tout génie genre ginal gloire goût grace Henriade Hiftoire Hommes ibid intéreffante Jéfuite jufte l'Abbé l'Académie Françoiſe l'Auteur l'efprit l'enthouſiaſme l'Hiftoire laiffé Langue Latin Lettres Littérateurs Littérature Louis Louis XIV lumieres maniere médiocre mérite mort Mufe n'eft n'eſt obfervations Odes paffer paffions parcequ'il paroît penfées penſées perfonne Philofophie plaifir plufieurs plûpart Poéfie Poëme Poëte préfente prefque Productions puiffe Racan raifon reffort refte Rouffeau s'eft Santeuil ſes ſon ſtyle tems teur tion Tragédie traits verfification vérité Voltaire دو
Fréquemment cités
Page 127 - Que te sert de chercher les tempêtes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hasards Où la gloire te mène? Cette mort qui promet un si digne loyer N'est toujours que la mort qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer.
Page 389 - Pensez mieux à vous ménager. Quel charme a pour vous le danger, Que vous aimiez tant à le suivre? Si vous aviez, dans les combats, D'Amadis l'armure enchantée, Comme vous en avez le bras Et la vaillance tant vantée, De votre ardeur précipitée, Seigneur, je ne me plaindrais pas.
Page 40 - J'aime à trouver , quand il fait froid , Grand feu dans un petit endroit ; Les délicats font grande chère , Quand on leur lert dans un repas , De grand vin dans un petit verre , De grands mets dans de petits plats.
Page 127 - Mais en vain, direz-vous, je pense vous tenter Par l'éclat d'un fardeau trop pesant à porter. Tout chantre ne peut pas, sur le ton d'un Orphée, Entonner en grands vers la Discorde étouffée ; Peindre Bellone en feu tonnant de toutes parts, Et le Belge effrayé fuyant sur ses remparts.
Page 119 - Non, les enfers impitoyables Ne pourront inventer des horreurs comparables Aux tourmens qu'elle m'a donnés. Goûtons l'unique bien des cœurs infortunés , Ne foyons pas feuls miférables. Ce feul couplet eft peut-être un chef-d'œuvre; il eft fort et naturel , harmonieux et fublime.
Page 423 - On le lit fans fe fatiguer 5 il ne préfente que la fleur des fujets ; il réveille par des antithèfes ; il voltige d'objet en objet ; il a l'art de faifir les contraftes , de fe jouer avec la faillie , de remplacer le raifonnement par l'épigramme ; enfin , il aime mieux mentir & déchirer , que d'être froid ou ennuyeux. Faut-il s'étonner , après...
Page 128 - N'est toujours que la mort, qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer. Que sert à ces galants ce pompeux appareil. Dont ils vont dans la lice éblouir le soleil Des trésors du Pactole ? La gloire qui les suit, après tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.
Page 236 - Tes vers sont beaux quand tu les dis, Mais ce n'est rien quand je les lis ; Tu ne peux pas toujours en dire, Fais-en donc que je puisse lire.
Page 432 - Genre-humain , toujours occupé de fes intérêts , ne s'eft guère attaché qu'à entretenir le Public de lui-même , à le faire confident de fes actions , de fes fervices , de fes libéralités , de fes aumônes ; qui , de l'autre , s'eft fait un jeu d'attaquer les principes , de corrompre les fources , de franchir les bornes , de renverfer les loix , d'aveugler les Efprits. Qu'ont-ils produit , en effet ? Ce que la faine Philofophie ne fauroit avouer pour fon OuTEige , l'indépendance , le dèfordre...
Page 364 - ... à s'y rendre } On fe plaît à vous voir , on aime à vous entendre , On applaudit aux traits qui vous font refpecter ; Mais notre hommage eft libre , il le faut mériter.