Le consulat et l'empire, ou Histoire de la France et de Napoléon Bonaparte de 1799 à 1815, Volume 6

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Page 640 - Les armées des puissances alliées ont occupé la capitale de la France. Les souverains alliés accueillent le vœu de la nation française. Ils déclarent : Que si les conditions de la paix devaient renfermer de plus fortes garanties, lorsqu'il s'agissait d'enchaîner l'ambition de Bonaparte, elles doivent être plus favorables lorsque, par un retour vers un gouvernement sage, la France elle-même offrira l'assurance du repos.
Page 78 - Désormais, la victoire dépend de vous; elle nous est nécessaire; elle nous donnera l'abondance, de bons quartiers d'hiver et un prompt retour dans la Patrie. Conduisez-vous comme à Austerlitz, à Friedland, à Witepsk, à Smolensk et que la postérité la plus reculée cite avec orgueil votre conduite dans cette journée; que l'on dise de vous : II était à cette grande bataille sous les murs de Moscou.
Page 27 - Elle ne veut donner au»cune explication de son étrange conduite, que «les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, lais«sant par là nos alliés à sa discrétion...
Page 146 - Napoléon ne perd pas la tête : il trompe , par des démonstrations habiles , les généraux qui lui sont opposés et glissant , pour ainsi dire , entre les armées qui s'apprêtent à fondre sur lui, il exécute son passage sur un point bien choisi, où tout l'avantage du terrain se trouve de son côté. Le mauvais état des ponts dont il ne dépendait pas de lui d'améliorer la construction fut l'unique cause qui, en ralentissant l'opération, la rendit si périlleuse. Ainsi les grandes pertes...
Page 490 - Si donc les alliés voulaient changer les bases acceptées et proposer les limites anciennes , elle ne voyait que trois partis : ou combattre et vaincre , ou combattre et mourir glorieusement , ou enfin , si la nation ne la soutenait pas , abdiquer. Elle ne tenait pas aux grandeurs, elle n'en achèterait jamais la conservation par l'avilissement.
Page 28 - Elle nous place entre le déshonneur et la guerre : le choix ne saurait être douteux. Marchons donc en avant! Passons le Niémen ! Portons la guerre sur son territoire ! La seconde guerre de Pologne sera glorieuse aux armes françaises comme la première ; mais la paix que nous conclurons portera avec elle sa garantie , et mettra un terme à cette orgueilleuse influence que la Russie a exercée depuis cinquante ans sur les affaires de l'Europe.
Page 561 - Qu'à la voix de votre souverain, de votre père, vos malheurs soient effacés par l'espérance, vos erreurs par l'oubli, vos dissensions par l'union dont il veut être le gage. » Les promesses qu'il vous renouvelle solennellement aujourd'hui, il brûle de les accomplir, et de signaler par son amour et ses bienfaits le moment fortuné qui, en lui ramenant ses sujets, va lui rendre ses enfans.
Page 195 - Cela provient toutefois de la faiblesse de votre caractère. Vous êtes un bon soldat sur le champ de bataille, mais, hors de là, vous n'avez ni vigueur, ni caractère... Je suppose que vous n'êtes pas de ceux qui supposent que le lion est mort.
Page 40 - J'ai entendu avec intérêt ce que vous venez de me dire. Polonais , je penserais et j'agirais comme vous ; j'aurais voté comme vous dans l'assemblée de Varsovie : l'amour de la patrie est la première vertu de l'homme civilisé. Dans ma position, j'ai bien des intérêts à concilier et bien des devoirs à remplir.
Page 140 - se soit jamais trouvé , ce grand capitaine ne fut « pas au-dessous de lui-même. Sans se laisser « abattre par l'imminence du danger, il osa le « mesurer avec l'œil du génie , et trouva encore « des ressources là où un général moins habile « ou moins déterminé n'en aurait pas même

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