Oeuvres choisies de Monsieur de Voltaire ...1756 |
Expressions et termes fréquents
affez affreux ainfi ALBIN amour ARONS auffi avoit bras BRUTUS c'eft c'eſt CDIPE CHATILLON cher Chrétiens Ciel CORASMIN courroux crime cruel deftin Dieu Dieux DIPE Edipe Efclave efprit ÉGINE époux eſt étoit facré faibleffe falut fang fans FATIME fauver fçai fçait fecret fens fentimens fentiment fervir fes yeux feul fils fœur foins foit fon cœur font fouffrez foupçons fous Frapez fuis fujet funefte fureur gloire GRAND-PRETRE Hélas Hérode Héros ICARE IDAMAS j'ai JOCASTE jufte l'amour laiffe Laïus lieux loix Lufignan Madame mains malheureux Mariamne MAZAEL Meffala MESSAL monftre n'eft NABAL Néreftan NERESTA ŒDIPE OROSMANE paffé paffion pere peuple PHILOCTETE PHORBA pleurs Porte Quirinale preffe prémier PROCULUS puiffe raifon refpect refte Reine Rois Romains Rome SALOMÉ SCENE Seigneur Sénat ſes ſon Soudan Tarquin tendreffe Théatre Thébains Thébe Thrône TITUS Tragédie trépas trifte TULLIE tyrans VALERIUS Varus vertu veux vois vûë Zaïre ZAYRE
Fréquemment cités
Page 18 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
Page 105 - Asservi maintenant sous la commune loi, Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante.
Page 346 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!
Page 347 - Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir: Je vois la vérité dans ton cœur descendue; Je retrouve ma fille après l'avoir perdue; Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité.
Page 346 - C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Page 346 - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.