mettre la main dessus. Dixième proposition. Les rois ne doivent pas entre- prendre sur les droits et l'autorité du sacerdoce; et ils doivent trouver bon que l'ordre sacerdotal les maintienne contre toute sorte d'entreprises. . 417 Onzième proposition. Exemple des rois de France, et du concile de Chalcédoine. . . Douzieme proposition. Le sacerdoce et l'empire sont deux puissances indépendantes, mais unies. . . . Treizième proposition. En quel péril sont les rois qui choisissent de mauvais pasteurs. . Quatorzième proposition. Le prince doit protéger la piété, et affectionner les gens de bien. Quinzième proposition. Le prince ne souffre pas les impies, les blasphémateurs, les jureurs, jures, ni les devins.
Seizième proposition. Les blasphemes fout périr les
Quatrième proposition. Le bonheur des princes vient de Dieu, et a souvent de grands retours. . . . . . ibid. Cinquième proposition. Il n'y a point de hasard dans le gouvernement des choses humaines; et la fortune n'est qu'un mot qui n'a aucun sens. . . . 425 Sixième proposition. Comme tout est sagesse dans le monde, rien n'est hasard. . . . Septième proposition. Il y a une providence particu- culière dans le gouvernement des choses humaines. ibid. Huitième proposition. Les rois doivent, plus que tous les autres s'abandonner à la providence de Dieu. 426 Neuvième proposition. Nulle puissance ne peut échap- per les mains de Dieu. . . . Dixième proposition. Ces sentiments produisent dans le cœur des rois une piété véritable... 427 Onzième proposition. Cette piété est agissante. . . ibid. Douzième proposition. Le prince qui a failli ne doit pas perdre espérance, mais retourner à Dieu par la pénitence.. . . . ibid. Treizième proposition. La religion fournit aux prin- ces des motifs particuliers de pénitence. . . Quatorzième proposition. Les rois de France ont une obligation particulière à aimer l'Eglise et à s'attacher au Saint-Siége.
ARTICLE II. Du gouvernement que l'on nomme arbitraire. Première proposition. Il y a parmi les hommes une espèce de gouvernement que l'on appelle arbi- traire, mais qui ne se trouve point parmi nous, dans les états parfaitement policés. . . . Deuxième proposition. Dans le gouvernement légi · time, les personnes sont libres. Troisième proposition. La propriété des biens est lé- gitime et inviolable.
Quatrième proposition. On propose l'histoire d'A- chab, roi d'Israël; de la reine Jézabel, sa femme; et de Naboth...
ARTICLE III. De la législation et des jugements. Première proposition. On définit l'un et l'autre... 434 Deuxième proposition. Le premier effet de la justice et des lois est de conserver, non seulement à tout le corps de l'état, mais encore à chaque partie qui le compose, les droits accordés par les princes précédents.
ARTICLE IV. Des vertus qui doivent accompagner la justice. Première proposition. Il y en a trois principales, marquées par le docte et pieux Gerson; dans un sermon prononcé devant le roi: la constance, la prudence et la clémence.. Deuxième proposition. La constance et la fermeté sout nécessaires à la justice, contre l'iniquité qui domine dans le monde. . Troisième proposition. Si la justice n'est ferme, elle est emportée par ce déluge d'injustices..... Quatrième proposition. De la prudence, seconde vertu, compagne de la justice. La prudence peut être excitée par les dehors sur la vérité des faits; mais elle veut s'en instruire par elle-même. . . . 458 Cinquième proposition. De la clémence, troisième vertu et premièrement qu'elle est la joie du genre humain.
Sixieme proposition. La clémence est la gloire d'un règne. Septième proposition. C'est un grand bonheur de sauver un homme.
Huitième proposition. C'est un motif de clémence que de se souvenir qu'on est mortel. . . . . . . ibid. Neuvième proposition. Le jour d'une victoire, qui nous rend maitres de nos ennemis, est un jour propre à la clémence..
Dixième proposition. Dans les actions de clémence, il est souvent convenable de laisser quelque reste de punition, pour la révérence des lois, et pour l'exemple. Onzième proposition. Il y a une fausse indulgence. Douzième proposition. Lorsque les crimes se multi- plient, la justice doit devenir plus sévère. . . .
ARTICLE V. Des obstacles à la justice.
Sixième proposition. Troisième injuste motif: la ja- lousie. Septième proposition. Quatrième injuste motif : la gloire des armes et la douceur de la victoire. Pre- mier exemple. . .
. . . . ibid. Huitième proposition. Second exemple du même motif, qui fait voir combien la tentation en est dangereuse...
Quatrième proposition. Dieu vouloit châtier ces peu- ples, et punir leurs impiétés.. Cinquième proposition. Dieu avoit supporté ces peu- ples avec une longue patience. . . Sixième proposition. Dieu ne veut pas que l'on dé- possède les anciens habitants des terres, ni que l'on compte pour rien les liaisons du sang. . . . ibid. Septième proposition. Il y a d'autres justes motifs de faire la guerre, les actes d'hostilité injustes, le re- fus du passage demandé à des conditions équita- tables, le droit des gens violé en la personne des ambassadeurs.
ARTICLE II. Des injustes motifs de la guerre.
Onzieme proposition. Ordre d'un général. . . . Douzième proposition. Les tribus se plaignoient lorsqu'on ne les mandoit pas d'abord pour com- battre l'ennemi..
Première proposition. Il y a des dépenses de néces- sité; il y en a de sp'endeur et de dignité. . . . . ibid. Deuxième proposition. Un état florissant est riche en or et en argent. et c'est un des fruits d'une longue paix...
Treizième proposition. Un général apaise de braves gens en les louant..
Quatorzième proposition. Mourir ou vaincre Quinzième proposition. Accoutumer le soldat à mé- • priser l'ennemi.
Troisième proposition. La première source de tant de richesses est le commerce et la navigation. . . 470 Quatrième proposit on. Seconde source des riches- ses le domaine du prince . . . . Cinquième proposition. Troisième source des riches- ses: les tributs imposés aux rois et aux nations vaincues, qu'on appeloit des présents. . . . . . · ibid. Sixième proposition. Quatrième source des riches- ses les impôts que payoit le peuple.. Septième proposition. Le prince doit modérer les impôts et ne point accabler le peuple. . . . . . . Huitième proposition. Conduite de Joseph dans le temps de cette horrible famine, dont toute l'É- gypte et le voisinage furent affligés. Neuvième proposition. Remarques sur les paroles de Jésus-Christ et de ses apôtres, touchant les tributs .. ... ibid
Première proposition. Quels ministres, ou officier, sont remarqués auprès des anciens rois. . . . . Deuxième proposition. Les conseils des rois de Perse par qui dirigés.
Troisième proposition. Réflexions sur l'utilité des re- gistres publics, joints aux conseils vivants. . . . ibid. Quatrième proposition. Le prince se doit faire sou- lager.
Septième proposition. Le conseiller du prince doit avoir passé par beaucoup d'épreuves . . . . . . . ibid. Huitième proposition. Quelque soin que le prince ait pris de choisir et d'éprouver son conseil, il ne s'y doit point livrer... Neuvième proposition. Les conseils des jeunes gens, qui ne sont pas nourris aux affaires, ont une suite funeste, surtout dans un nouveau règne. . . . . . ibid. Dixième proposition. Il faut ménager les hommes d'importance, et ne les pas mécontenter. . . . Ouzième proposition. Le fort du conseil est de s'at- tacher à déconcerter l'ennemi, et à détruire ce qu'il a de plus ferme...
Douzième proposition. Il faut savoir pénétrer et dis- siper les cabales, sans leur donner le temps de se reconnoitre..
ARTICLE VI ET DERNIER. Les inconvénients et tentations qui accompagnent la royauté; et les remèdes qu'on y doit ap- porter.
.... ibid. Seizième proposition. La sage politique, même des Gentils et des Romains, est louée par le Saint-Es- prit. . . .
Dix-septième proposition. La grande sagesse consiste à employer chacun selon ses talents.. Dix-huitième proposition. Ii faut prendre garde aux qualités personnelles et aux intérêts cachés de ceux dont on prend conseil . . . Dix-neuvième proposition. La première qualité d'un sage conseiller, c'est qu'il soit homme de bien.. ibid.
ARTICLE III. On propose au prince divers caractères des mi- nistres ou conseillers: bons, mêlés de bien et de mal, et mé- chants.
Première proposition. On commence par le carac- tère de Samuel
Première proposition. On découvre les inconvénients de la puissance souveraine, et la cause des tenta- tions attachées aux grandes fortunes Deuxième proposition. Quels remèdes on peut ap- porter aux inconvénients proposés.... Troisième proposition. Tout en pire doit être regar- dé sous un autre empire supérieur et inévitable, qui est l'empire de Dieu.... Quatrième proposition. Les princes ne doivent ja- mais perdre de vue la mort; où l'on voit l'em- preinte de l'empire inévitable de Dieu. . . . . . Cinquième proposition. Dieu fait des exemples sur la terre il punit par miséricorde... Sixième proposition. Exemples des châtiments ri- goureux. Saül: premier exemple. Septième proposition. Second exemple: Baltazar, 1oi de Babylone.
ARTICLE IV. Pour aider le prince à bien connoître les hommes, on lui en montre en général quelques caractères, tracés par le Saint-Esprit dans les livres de la Sagesse.
Première proposition. Qui sont ceux qu'il faut éloi-
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