Abandonné, ée, part. paf. & adj. Abandonnement, f. m. Abandon, deréglement. chand de draps. Abattée, f. mouvement d'un Abandonner, v. a. laiffer; céder. Abatteur, f. m. celui qui abat. s'Abandonner, v. neut. Se prof-Abattis, f. m. ce t. a plufieurs fignifications. Abattu, abattue, adj. tituer ; fe livrer avec excès. Abaque, f. m. t. d'Architecte. Abattre, v. a, Ceit le couronnement, ou la partie fupérieure des chapiteaux des colonnes. C'eft auffi une table fur laquelle les Mathématiciens étendoient de la pouffiere, pour tracer leurs figures. Abarim, f. m. Montagne de l'Arabie, & le lieu d'où Moyfe vit la Terre promife. Abaris, f. m. Grand-Prêtre d'Apollon. Abas, poids en ufage en Perfe. Abafourdir, v. a. étourdir. Abâtardir, v. a. ne fe dit qu'au fi- Tous ces mots font écrits avec beaucoup de variété chez les Auteurs. Danet & Richelet écrivent abatre & fes composés avec un feulb & unt. Nos Anciens, comme Dupuys fur Ettienne en 1573. Baudoin fur Nicod en 1607. le P. Monet en 1637. & le P. Binet en 1645. ont écrit indifféremment abatre & abbatre. MM.de l'Académie, Furetiere, Joubert & Boudot écrivent abattre avec un b & deux tt. À l'égard des deux bb, j'avoue qu'il s'eft glifsé dans l'ufage l'abus de doubler la lettre initiale du fimple dans tous les composés de la lettre ou prépofition 4. On a fuivi cette façon d'écrire dans les précédentes éditions de cet Ouvrage ; mais dans celle-ci nous ne devons pas nous laiffer entraîner à ce torrent, puifque nous avons à y opposer l'Académie & trois autres bons Auteurs. Ce n'est pas que je prétende renverser le principe felon lequel on écrit: Accompagner, affoiblir, aggrandir, allouer, annotation, apporter, arranger, affocier, attirer, & femblables. J'admets par inadvertance, il ne l'auroit pas auffi retranché du Latin Abbatiffa, qu'on a de tout temps écrit avec deux bb. Ce font des fautes impardonnables. Abbeville, ville de France en Picardie. J'admets ce principe avec quel- ce qui arrive le plus fouvent: Abcéder, v. n. t. de Chiturgie. Plufieurs écrivent abfcez. V. Pr. Abdomen, f. m. t. d'Anatomie. On prononce Abbai-ie; l'y est re plus mal lorfqu'il écrit Abaïe Abécher, v. a. V. Abéquer. avec un feul b & un ï. V. la Re-Abée, f. f. ouverture par où coule marque du mot fuivant. l'eau d'un ruiffeau, ou d'une riAbbé, f. m. viere, pour faire tourner la roue d'un moulin. Ce mot, felon l'interprétation de S. Jérôme, vient du Syriaque Abba, qui fignifie pere ou paternité. Les Latins par analogie ont écrit Abbas avec deux bb: à pari, nous ne pouvons nous difpenfer de les admettre en François au mot Abbé. Abbeffe, f. f. Quoique tous nos bons auteurs françois aient écrit de la forte, Richelet a cru devoir retrancher unb de ce mot. S'il l'avoit omis Abeille, f. f. mouche qui fait la Abénévis, f. m. conceffion d'un Abéone & Adéone, f. f. Divinités qui préfidoient aux voyages. Abéquer un oiseau, v. a. C'est lui A mettre de la nourriture dans le bec. Bleds coupés qui font encore fur le champ; dépouille de bleds. Ablaque, adj. foie que l'on tire de Pe fe. Ablatif, f. m. t. de Grammaire. Ablegat, f. m. vicaire du Légat. Richelet écrit ainfi. Des Au- Abêtir, v. a. rendre stupide. Abjection, f. f. humiliation, mé- Abilene, contrée de Syrie. Abjurer, v. a. On dit, abjurer une héréfie, y renoncer. Abo, ville capitale de la Fin- On prononce aboiment, mais Abomafus, l'un des eftomacs des Ablais, fm. t. de Coutume. Abondamment, adv. Abondance, f. f. grande quantité, [Abougri, ou plutôt Rabougri, t affluence. Abondant, ante, adj. de forêt. Abouquement, f. n. addition de d'Abondant, adv. t. de Prat. de nouveau fel fur un monceau de plus, outre cela. Abonder, v. n. Abonner, s'abonner, v. n. vieux fel. Abouquer, v. a. t. de Salines. Abouté, adj. t. de Blafon. I fe dit de quatre hermines dont les bouts fe joignent en croix. Aboutir, v. n. Ce t. a plusieurs fignifications. Aboutiffant, f. m. Aboutiffant, ante, adj. Aboutiffement, f. m. Ne fe dit que d'un abcès qui aboutit. Abordable, adj. m. & f. Abouts, f.m. extrémité de toutes Abordage, f. m. t. de Marine. Ilfe fortes de pieces de charpenterie& dit de deux vaiffeaux ennemis de menuiferie mifes en œuvre. qui s'accrochent pour fe com-Aboyant, ante, adj. battre; & de deux vaiffeaux du Aboyer, v. n. même parti, qui fe heurtent par la violence des vents, ou des flots qui les font dériver l'un fur l'autre. Abordé, ée, adj. Il ne faut pas écrire aboïer com- ment. Abréger, v. a. raccourcir. Aborner v. a. t. d'arpentage. qui ne fe dit que dans le ftyle Donner des bornes. familier. Abréviaterr, f. m. celui qui met un ouvrage en abrégé. Abréviation, f. f. retranchement. Ces fix mots nous viennent du Latin abbreviatio; cependant l'ufage adopté par l'Académie en a retranché un b. On trouve dans Danet abbrégé & abrégé, ce qui fait croire qu'il balançoit fur le choix de ces deux manie res d'écrire; mais celui de l'A« cadémie eft préférable. fignifications. Abréviature, f. f, le même qu'A-Abfent, ente, adj. & fubft. voir. Abreuvé, ée, part. paf. & adj. Abfide, f. f. t. d'Architecture & Abreuver, v. a. mener à l'abreu- d'Aftronomie, Abfolu, lue, adj. indépendant Ne fe dit en ce fens qu'en par- impérieux, hautain. lant des chevaux & autres bef-Abfolument, adv. d'une maniere tiaux. abfolue. Abreuvoir,f. m. lieu où l'on me-Abfolution, f. f. rémiffion, abone boire les chevaux & le bétail. lition. Abforbant, f. m. médicament Abforber, v. a. confumer en- Abri, f.m. lieu où l'on fe met à Abfolutoire, adj. couvert du mauvais temps. À l'abri, façon de parler, adv, Abricot, f. m. fruit, Abricoté, f. m. forte de dragée. Abricotier, f. m, arbre, Abrier, v. a. t. de Jardinier, couvrir. Abrité, ée, adj. t. de jardinage. Abrivent, f. m. tout ce qui ga-Abfoudre, verbe actif irrégulier. rantit du vent. Abrogation, f. f. action par laqu'elle on caffe une loi, on fupprime une coutume. Abrogé, ée, adj. Abroger, v. a. fupprimer. Abrohani, mouffeline fabriquée à Bengale. Abrotone, ff. herbe odorifé rante. Abrouti, adj. t. d'eaux & forêts. Abruti, ie, part. paf. & adj. Joubert & Boudot doublent le Abfence, f. f. Ce t. a plufieurs J'abfous, tu abfous, il abfout: nous abfolvons, vous abfolvez, ils abfolvent. J'abfolvois, &c. J'ai abfous, &c. J'abfoudrai &c. Abfous, abfolvez. Que j'abfolve, &c. J'abfoudrois, &c Abfolvant. Abfous, abfoute, adj. Abftême, f. m. qui ne boit point Abftenir, s'abftenir, v. n. qui fe Abftinence, f. f. modération, re |