Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance

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Librairie scientifique A. Hermann & fils, 1912 - 118 pages
 

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Fréquemment cités

Page 59 - La différence entre la chaleur spécifique sous pression constante, et la chaleur spécifique sous volume constant, est la même pour tous les gaz.
Page 38 - ... faut sous-entendre ici que chacune des méthodes de développer la puissance motrice atteint la perfection dont elle est susceptible. Cette condition se trouvera remplie si, comme nous l'avons remarqué plus haut, il ne se fait dans les corps aucun changement de température qui ne soit dû à un changement de volume, ou, ce qui est la même chose autrement exprimée, s'il n'ya jamais de contact entre des corps de températures sensiblement différentes. Les diverses méthodes de réaliser la...
Page 11 - ... calorique , mais à son transport d'un corps chaud à un corps froid , c'est-à-dire à son rétablissement d'équilibre, équilibre supposé rompu par quelque cause que ce soit, par une action chimique , telle que la combustion , ou par toute autre. Nous verrons bientôt que ce principe est applicable à toute machine mise en mouvement par la chaleur. D'après ce principe , il ne suffit pas , pour donner naissance à la puissance motrice , de produire de la chaleur : il faut encore se procurer...
Page 28 - D'après les notions établies jusqu'à présent, on peut comparer avec assez de justesse la puissance motrice de la chaleur à celle d'une chute d'eau : toutes deux ont un maximum que l'on ne peut pas dépasser, quelle que soit d'une part la machine employée à recevoir l'action de l'eau, et quelle que soit de l'autre la substance employée à recevoir l'action de la chaleur. La puissance motrice d'une chute d'eau dépend de sa hauteur et de la quantité du liquide; la puissance motrice de la chaleur...
Page 22 - Volta) comme capable de produire le mouvement perpétuel ; on a cherché à réaliser cette idée en construisant des piles sèches, prétendues inaltérables; mais, quoi que l'on ait pu faire, l'appareil a toujours éprouvé des détériorations sensibles lorsque son action a été soutenue pendant un certain temps avec quelque énergie. L'acception générale et philosophique des mots mouvement perpétuel doit comprendre, non pas seulement un mouvement susceptible de se prolonger indéfiniment...
Page 28 - ... c'est-à-dire de la différence de température des corps entre lesquels se fait l'échange du calorique. Dans la chute d'eau, la puissance motrice est rigoureusement proportionnelle à la différence de niveau entre le réservoir supérieur et le réservoir inférieur. Dans la chute du calorique, la puissance motrice augmente sans doute avec la différence de température entre le corps chaud et le corps froid; mais nous ignorons si elle est proportionnelle à cette différence.
Page 22 - ... comprendre non pas seulement un mouvement susceptible de se prolonger indéfiniment après une première impulsion reçue, mais l'action d'un appareil, d'un assemblage quelconque, capable de créer la puissance motrice en quantité illimitée, capable de tirer successivement du repos tous les corps de la nature, s'ils s'y trouvaient plongés, de détruire en eux le principe de l'inertie, capable enfin de puiser en lui-même les forces nécessaires pour mouvoir l'univers tout entier, pour prolonger,...
Page 6 - On a souvent agité la question de savoir si la puissance motrice (,) de la chaleur est limitée ou si elle est sans bornes; si les perfectionnements possibles des machines à feu ont un terme assignable, terme que la nature des choses empêche de dépasser...
Page 118 - Savoir apprécier, dans chaque cas, à leur juste valeur, les considérations de convenance et d'économie qui peuvent se présenter ; savoir discerner les plus importantes de celles qui sont seulement accessoires, les balancer toutes convenablement entre elles afin de parvenir, par les moyens les plus faciles, au meilleur résultat...
Page 89 - La loi fondamentale que nous avions en vue de confirmer nous semblerait exiger cependant, pour être mise hors de doute, des vérifications nouvelles; elle est assise sur la théorie de la chaleur telle qu'on la conçoit aujourd'hui , et , il faut l'avouer, cette base ne nous paraît pas d'une solidité inébranlable.

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