Répertoire du Théâtre français ...

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J. Didot ainé, 1822
 

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Fréquemment cités

Page 29 - D'un secret dont je vais t'avouer le mystère; Que du fond de mon cœur il passe au fond du tien; Qu'il y reste caché , comme il l'est dans le mien. Mes inclinations, ami, sont bien changées, Mes infidélités vont être bien vengées... J'aime... Hélas! que ce terme exprime foiblement Un feu...
Page 108 - S'il le faut , j'irai le prévenir : C'est sur quoi je cherchois à vous entretenir. Je ne puis à présent être trop circonspecte. Un pardon trop aisé doit me rendre suspecte. Que pourra-t-il penser de ma facilité?... Mais n'importe , malgré cette fatalité , Autant que mon amour, mon devoir m'y convie ; II faut que j'aille perdre ou reprendre la vie... Ah ! daignez par pitié...
Page 12 - On lui reprocheroit tout ce qu'il voudroit être: Il faut qu'il sacrifie au préjugé cruel Les plaisirs d'un amour permis et mutuel. En vain il est épris d'une épouse qui l'aime; La mode le subjugue en dépit de lui-même, Et le réduit bientôt à la nécessité De passer de la honte à l'infidélité.
Page 30 - ... Constance en pourra craindre autant. Qu'il est triste d'avoir été trop inconstant ! ... Le véritable amour se prouve de lui-même. Déjà, pour l'assurer de ma tendresse extrême, J'ai, par mille moyens qu'invente mon amour, Rassemblé les plaisirs dans cet heureux séjour. Apprends donc que je suis cet amant qu'on ignore, Qui procure sans cesse à l'objet que j'adore Tous ces amusements imprévus et nouveaux Dont tout le monde ici soupçonne des rivaux Assez vains pour nourrir une erreur...
Page 102 - DAMON. L'amour pardonne tout. Mais je t'ouvre un moyen ; Je dois avec Constance avoir un entretien ; C'est sans doute au sujet de tout ce qui se passe : C'est elle qui m'a fait demander cette grâce ; Pendant le bal , j'espère en trouver le moment. Nous sommes convenus de ce déguisement; Je dois rester masqué.
Page 251 - Son choix revient au même : il n'en sera pas mieux. Voyez en même temps ma douleur et ma joie. Ouvrez-moi votre sein ; que mon cœur s'y déploie : Comme un dépôt sacré, recevez un secret Que ma tendre amitié vous taisait à regret.
Page 42 - Non, tu n'es point le sang des héros ni des dieux. Au milieu des rochers tu reçus la naissance, Un monstre des forêts éleva ton enfance , Et tu n'as rien d'humain que l'art trop dangereux De séduire une femme et de trahir ses feux. Dis-moi, qui t'appeloit aux bords de la Libye?
Page 339 - Comment! c'est vous, ma nièce? J'ai cru que... jusqu'au soir... La foule qui vous presse... S'est bien vite écoulée ! JULIE, riant à moitié. Ah ! ma tante, en ces lieux Vous ne m'attendiez pas sitôt; j'ai de bons yeux.
Page 64 - Non , de si grands chagrins ne sont point si secrets; Ils s'exhalent en pleurs, en soupirs, en regrets. M'at-elle seulement honoré de ses larmes? En at-elle perdu le moindre de ses charmes? DAM ON. Ah! ne t'y trompe pas; c'est un calme apparent, Et d'un cœur vertueux c'est l'effort le plus grand : On ménage un ingrat qu'on trouve encore aimable.
Page 300 - Me taire? Oh ! la coquette apprendra désormais A respecter l'amour, à le laisser en paix; A voir d'autres beautés partager son empire , A ne leur point ravir des cœurs qu'elle déchire; Et je veux préserver de ses fers odieux Cent crédules amants que séduisoient ses yeux.

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