Lettres édifiantes et curieuses concernant l'Asie, l'Afrique et l'Amérique: avec quelques relations nouvelles des missions, et des notes géographiques et historiques, Volume 2A. Desrez, 1843 |
Autres éditions - Tout afficher
Lettres édifiantes et curieuses concernant l'Asie, l'Afrique et l ..., Volume 2 Affichage du livre entier - 1877 |
Lettres édifiantes et curieuses concernant l'Asie, l'Afrique et l ..., Volume 2 Jesuits Affichage du livre entier - 1843 |
Lettres édifiantes et curieuses concernant l'Asie, l'Afrique et l ..., Volume 2 Jesuits Affichage du livre entier - 1839 |
Expressions et termes fréquents
âmes arriva assez avoient avoit baptême baptiser barbares bois bourgade brames Buenos-Ayres c'étoit cacique Callao Camopi canots capitaine caste catéchistes catéchumènes Cayenne cent Chiquites chose chré chrétiens connoissance consolation conversion côté dasseris démon dessein devoit Dieu dieux donner église enfans Espagnols espèce étoient étoit faisoient faisoit falloit femme fleuve François Gentils gourou gouverneur Guaranis habitans homme idolâtres Indes Indiens infidèles instruire j'ai j'avois j'étois jésuites Jésus-Christ jours jusqu'à l'église langue lettre lieu Maduré mains maison malade Marava ment métempsycose mille mission missionnaires mois montagnes mort n'avoit naires nation néophytes nombre nuit Palikours Paraguay parens passer pays peine père Bouchet père Verjus Pérou personnes peuplade peuples pieds piété Pondichéry Portugais pouvoit presque prières prince province religion rendre rent révérend père rien rivière royaume s'étoient saint sauvages secours Seigneur seroit sionnaires soin sorte Tarija terre tion Travancor trouve vaisseau venoit vérité vint voyage zèle
Fréquemment cités
Page 144 - Buenos-Ayres leur donna pour commandant un sergent-major avec quelques soldats espagnols, qui, s'étant joints aux Indiens, formèrent un corps de deux mille hommes ; ils allèrent à la rencontre de leurs ennemis, et il se donna un combat où il y eut beaucoup de sang répandu de part et d'autre. Les infidèles demandèrent du secours aux Portugais, qui leur en donnèrent. Ils livrèrent un second combat qui dura cinq jours, et où ils furent entièrement défaits ; tout ce qui ne fut pas tué fut...
Page 146 - ... des endroits enchantés. Tout ce que l'étude et l'industrie des hommes ont pu imaginer pour rendre un lieu agréable , n'approche point de ce que la simple nature y avait rassemblé de beautés.
Page 23 - ... pour la navigation , qu'ils entendent mieux qu'aucune autre nation , soit pour défricher les terres , et pour construire des cases et des canots. On sait que quand ces Sauvages sont dispersés et errans dans les forêts , on n'en peut tirer aucun service ; au lieu que , quand ils sont rassemblés dans un même lieu , l'émulation se met parmi eux ; le gain qu'ils font et qui leur procure divers avantages , les rend actifs et laborieux. Le champ est ouvert , mon révérend père ; il ne s'agit...
Page 213 - ... en fait de vrais enfans de l'Eglise , qui les élève dans la crainte de Dieu, et les forme aux vertus chrétiennes, et qui , pour les maintenir dans la piété et pour les préserver du vice , souffre en patience les plus atroces calomnies ! Immortalis est enim memoria illius , quoniam apud Deum nota est et apud homines.
Page 77 - Moxes; et il sut si bien les gagner en peu de temps , que les missionnaires qui vinrent dans la suite les engagèrent sans peine à quitter le lieu de leur demeure, pour se transporter à trente lieues de là, et y fonder une grande peuplade, qui s'appelle la peuplade de Saint-Xavier. Le saint .homme, qui avançoit toujours dans les terres, ne fut pas long-temps sans découvrir encore un peuple nouveau. Après quelques journées de marche, il se trouva au milieu de la nation des Cirioniens. Du plus...
Page 158 - On n'a pu trouver jusqu'ici aucun remède qui fût efficace contre leurs morsures. Le terroir de cette province est sec de sa nature ; mais dans le temps des pluies, qui durent depuis le mois de décembre jusqu'au mois de mai, toutes les campagnes sont inondées et loul commerce est interdit entre les habilans.
Page 146 - Mais comme je n'élois pas le maître de ma destinée, et que les ordres du Seigneur m'étoient certainement marqués par ceux de mes supérieurs, je rejetai cette pensée comme une illusion, persuadé que si la vie solitaire est moins exposée aux dangers de se perdre , elle ne laisse pas d'avoir ses périls , lorsqu'on s'y engage contre les ordres de la Providence. J'errois depuis un mois dans cette vaste solitude...
Page 87 - L'avantage qu'on en retire , c'est que les familles sont à peu près également riches , c'est-à-dire , que chaque maison a assez de bien pour ne pas tomber dans la misère ; mais aucune n'en a en si grande abondance qu'elle puisse vivre dans la mollesse et les délices.
Page 190 - ... abandonnées , les Indiens s'étant répandus dans les forêts pour y chercher de quoi subsister. Il rencontra cependant une soixantaine de ces barbares, auxquels il n'eut pas de peine à persuader les vérités de la foi. Il les mit entre les mains de quelques-uns de ses néophytes, qui les menèrent à la peuplade de Saint-Joseph. Comme les forces manquoient à toute sa suite faute d'alimens, il fut contraint de renoncer pour le présent a son entreprise et d'en différer l'exécution à l'année...
Page 28 - Cela seul mérite , je vous assure , quelqu' attention ; car vous ne sauriez vous imaginer combien cette espèce d'insecte est incommode en certaines saisons de l'année. Il y en a quelquefois une si grande quantité , que pour prendre son repas, il faut se retirer dans quelque coin , un peu à l'écart, souvent même on est obligé de manger en se promenant; c'est ce qui rend ce pays impraticable aux Européens. Quelques Indiens , pour se garantir de ces importuns insectes, se font des cases, au...