464 n, et des fare Prevez Il est tout a." etre que lu, vous ne celui qui me s das l'eau, et HARPAGON. 1 qu'il te FLINE. me.... HARPAGON.. la justice fas MAITRE JA FROSINE, d SCENE V. FROSINE ANSELME. ému. HARPAGON. le titre de d HARPAGON. de mariage. vous qui dev toutes les po lence. ANSELME. force, et de pour vos int HARPAGON. qui n'oublier (Au commiss monsieur, e ALÈRE. j'ai 465 notre engagement, lorsqu'on saura ce e de tous ces contes; et le monde auces larrons de noblesse, que de ces imde leur obscurité, et s'habillent insoIstre qu'ils s'avisent de prendre. le cœur trop bon pour me parer de oint à moi; et que tout Naples peut ssance. enez garde à ce que vous allez dire. is ne pensez; et vous parlez devant un connu, et qui peut aisément voir clair ent son chapeau. Je ne suis point si Naples vous est connu, vous savez ci. ́e le sais; et peu de gens l'ont connu Coucie ni de don Thomas ni de don handelles allumées, en souffle une.) sez-le parler; nous verrons ce qu'il en e c'est lui qui m'a donné le jour. m'assessing disus moquez. Cherchez quelque autre le titre de domes suborner ma fille. - Qui so VALERE.limatias? HARPAGON.-O. 233 de mariage. Cet ar qui devez vous toutes les poursuites de lence. ANSELME. Ce n'est p force, et de rien prétendre pour vos intérêts. je suis p propres. HARPAGON. Voilà monsie ux réussir, et ne prétendez pas vous parler. Ce n'est point une imposture, soit aisé de justifier. z vous dire fils de don Thomas d'Al je suis prêt de soutenir cette vérité merveilleuse! Apprenez, pour vous pour le moins, que l'homme dont er avec ses enfans et sa femme, en ruelles persécutions qui ont accomet qui en firent exiler plusieurs no ez, pour vous confondre, vous, que (Au commissaire, montrant un domestique, fut sauvé de ce nau- i'ai pour votre fille, et touché de ma HARPAGON. e n'en ferai rien. Qu'est-ce à dire cela" Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner HARPAGON. Le serment est admirable, et la promesse plai sante! VALÈRE. à jamais. HARPAGON. HARPAGON. Oui, nous nous sommes engagés d'être l'un à l'autre Je vous en empêcherai bien, je vous assure. Rien que la mort ne nous peut séparer. C'est être bien endiablé après mon argent! Je vous ai déjà dit, monsieur, que ce n'étoit point l'intérêt qui m'avoit poussé à faire ce que j'ai fait. Mon cœur n'a point agi par les ressorts que vous pensez, et un motif plus noble m'a inspiré cette résolution. HARPAGON. Vous verrez que c'est par charité chrétienne qu'il veut avoir mon bien! Mais j'y donnerai bon ordre; et la justice, pendard effronté, me va faire raison de tout. VALÈRE. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira; mais je vous prie de croire, au moins, que, s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille, en tout ceci, n'est aucunement coupable. HARPAGON. Je le crois bien, vraiment! il seroit fort étrange que ma fille eût trempé dans ce crime. Mais je veux ravoir mon affaire, et que tu me confesses en quel endroit tu me l'as enlevée. Moi? je ne l'ai point enlevée; et elle est encore chez O ma chère cassette! (Haut.) Elle n'est HARPAGON, à part. VALÈRE. - Hé! dis-moi donc un peu; tu n'y as point touché? Moi, y toucher! Ah! vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle HARPAGON, à part. — Brûlé pour ma cassette ! VALÈRE. J'aimerois mieux mourir que de lui avoir fait paroître aucune pensée offensante: elle est trop sage et trop honnête pour cela. HARPAGON, à part. VALÈRE. Tous mes désirs se sont bornés à jouir de sa vue; et rien de criminel n'a profané la passion que ses beaux yeux m'ont inspirée. HARPAGON, à part. Les beaux yeux de ma cassette! Il parle d'elle comme un amant d'une maîtresse. VALÈRE. - Dame Claude, monsieur, sait la vérité de cette aven ture; et elle vous peut rendre témoignage.... HARPAGON. Quoi! ma servante est complice de l'affaire ? VALÈRE. Oui, monsieur : elle a été témoin de notre engagement; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. HARPAGON, à part. Eh! est-ce que la peur de la justice le fait extravaguer? (A Valère.) Que nous brouilles-tu ici de ma fille? VALÈRE. Je dis, monsieur, que j'ai eu toutes les peines du monde à faire consentir sa pudeur à ce que vouloit mon amour. HARPAGON. La pudeur de qui? VALÈRE. De votre fille; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. HARPAGON. Ma fille t'a signé une promesse de mariage? VALÈRE. Oui, monsieur; comme, de ma part, je lui en ai signé MAÎTRE JACQUES, au commissaire. - Écrivez, monsieur, écrivez. HARPAGON. Rengrégement de mal! Surcroît de désespoir! (Au commissaire.) Allons, monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi un procès comme larron et comme suborneur. MAÎTRE JACQUES. VALÈRE. Comme larron et comme suborneur. Ce sont des noms qui ne me sont point dus; et quand on saura qui je suis.... SCÈNE IV. HARPAGON, ÉLISE, MARIANE, VALÈRE, FROSINE, MAITRE JACQUES, UN COMMISSAIRE. HARPAGON. Ah! fille scélérate! fille indigne d'un père comme moi! C'est ainsi que tu pratiques les leçons que je t'ai données? Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement! Mais vous serez trompés l'un et l'autre. (A Élise.) Quatre bonnes murailles me répondront de ta conduite; (à Valère) et une bonne potence me fera raison de ton audace. VALÈRE. Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire, et l'on m'écoutera, au moins avant que de me condamner. HARPAGON. roué tout vif. Je me suis abusé de dire une potence; et tu seras ÉLISE, aux genoux d'Harpagon. Ah! mon père, prenez des sentimens un peu plus humains, je vous prie, et n'allez point pousser les choses dans les dernières violences du pouvoir paternel. Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvemens de votre pas sion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez. Il est tout autre que vos yeux ne le jugent; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que, sans lui, vous ne m'auriez plus il y a longtemps. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont.... HARPAGON. Tout cela n'est rien; et il valoit bien mieux pour moi qu'il te laissât noyer, que de faire ce qu'il a fait. ÉLISE. Mon père, je vous conjure par l'amour paternel, de me.... Non, non; je ne veux rien entendre, et il faut que la justice fasse son devoir. MAÎTRE JACQUES, à part. FROSINE, à part. Tu me payeras mes coups de bâton! Voici un étrange embarras! SCENE V. ANSELME, HARPAGON, ÉLISE, MARIANE, FROSINE, VALÈRE, UN COMMISSAIRE, MAITRE JACQUES. ANSELME. ému. Qu'est-ce, seigneur Harpagon? je vous vois tout HARPAGON. Ah! seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur; et voilà un traître, un scélérat qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent, et pour me suborner ma fille. VALÈRE. Qui songe à votre argent, dont vous me faites un ga limatias? HARPAGON. Oui, ils se sont donné l'un à l'autre une promesse de mariage. Cet affront vous regarde, seigneur Anselme; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire à vos dépens toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. ANSELME. Ce n'est pas mon dessein de me faire épouser par force, et de rien prétendre à un cœur qui se seroit donné; mais, pour vos intérêts, je suis prêt à les embrasser ainsi que les miens propres. HARPAGON. Voilà monsieur, qui est un honnête commissaire, qui n'oubliera rien, à ce qu'il m'a dit, de la fonction de son office. (Au commissaire, montrant Valère.) Chargez - le comme il faut, monsieur, et rendez les choses bien criminelles. VALÈRE. Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je |