basses affectations qu'il trouvera condamnées dans tous les bons auteurs, s'il se mêle jamais de les lire? Toutes ces critiques sont le partage de quatre ou cinq petits auteurs infortunés, qui n'ont jamais pu par eux-mêmes exciter la curiosité du public. Ils attendent toujours l'occasion de quelque ouvrage qui réussisse, pour l'attaquer; non point par jalousie, car sur quel fondement seraient-ils jaloux ? mais dans l'espérance qu'on se donnera la peine de lenr répondre, et qu'on les tirera de l'obscurité où leurs propres ouvrages les auraient laissés toute leur vie. ACTEURS. TITUS, empereur de Rome. PAULIN, confident de Titus. PHÉNICE, confidente de Bérénice. RUTILE, Romain. SUITE de Titus. La scène est à Rome, dans un cabinet qui est entre l'appartement de Titus et celui de Bérénice. TRAGÉDIE. ACTE PREMIER. SCÈNE I. ANTIOCHUS, ARSACE. ANTIOCHUS. ARRÊTONS un moment : la pompe de ces lieux, C'est ici quelquefois qu'il se cache à sa cour, ARSACE. Vous, seigneur, importun? Vous, cet ami fidèle Qu'un soin si généreux intéresse pour elle? Vous, que l'Orient compte entre ses plus grands rois ? Ce rang entre elle et vous met-il tant de distance? ANTIOCHUS. Va, dis-je; et, sans vouloir te charger d'autres soins, Vois si je puis bientôt lui parler sans témoins. SCÈNE II. ANTIOCHUS. Hé bien! Antiochus, es-tu toujours le même? |