Correspondance avec M. de Voltaire

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Page 100 - Newton au prône. La tolérance, dans une société, doit assurer à chacun la liberté de croire ce qu'il veut • mais cette tolérance ne doit pas s'étendre à autoriser l'effronterie et la licence de jeunes étourdis qui insultent audacieusement à ce que le peuple révère.
Page 131 - C'est à lui, comme au père des fidèles, de le rectifier et de l'exécuter. Le patriarche m'objectera peut-être ce que l'on fera des évêques : je lui réponds qu'il n'est pas temps d'y toucher encore; qu'il faut commencer par détruire ceux qui soufflent l'embrasement du fanatisme au cœur du peuple.
Page 188 - Aucun auteur n'a jamais eu un goût aussi perfectionné que ce grand homme. La profane Grèce en aurait fait un dieu : on lui aurait élevé un temple. Nous ne...
Page 241 - J'ai été fort furpris d'y trouver mon nom , que vous y avez mis par charité. J'y ai trouvé quelques paraboles moins obfcures que celles de l'Evangile, et je me fuis applaudi de les avoir expliquées.
Page 140 - Cet édifice, sapé par ses fondements, va s'écrouler; et les nations transcriront dans leurs annales que Voltaire fut le promoteur de cette révolution qui se fit au dixneuvième
Page 260 - Nord ; il n'y en a pas à présent de pareils dans le Midi. La Paix a bien raison de dire aux Palatins : Ouvrez les yeux, le diable vous attrape; Car vous avez à vos puissants voisins, Sans y penser, longtemps servi la nappe.
Page 268 - Moustapha et mon impératrice ; j'aimerais mieux que vous l'aidassiez à chasser du Bosphore ces vilains Turcs, ces ennemis des beaux-arts, ces éteignoirs de la belle Grèce.
Page 77 - Jamais aucun auteur avant vous n'a eu le tact aussi fin, ni le goût aussi sûr, aussi délicat que vous l'avez. Vous êtes charmant dans la conversation; vous savez instruire et amuser en même temps. Vous êtes la créature la plus séduisante que je connaisse, capable de vous faire aimer de tout le monde, quand vous le voulez. Vous avez tant de grâces dans l'esprit, que vous pouvez offenser et mériter en même temps l'indulgence de ceux qui vous connaissent.
Page 8 - Croyez très fermement que les marques de bonté et de justice que vous voulez me donner, ne me toucheraient que parce que je vous ai toujours regardé comme un grand homme. Vous ne m'avez jamais connu. Je ne vous demande point du tout les bagatelles dont vous croyez que j'ai tant d'envie; je n'en veux point; je ne voulais que votre bonté: je vous ai toujours dit vrai quand je vous ai dit que j'aurais voulu mourir auprès de vous.
Page 172 - Ce n'est pas que je respecte des dons que l'abrutissement a consacrés, mais il faut épargner ce que le public vénère; il ne faut point donner de scandale: et, supposé qu'on se croie plus sage que les autres, il faut, par complaisance, par commisération pour leurs faiblesses, ne point choquer leurs préjugés. Il serait à souhaiter que les prétendus philosophes de nos jours pensassent de même.

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