Chants populaires de la Provence, Volume 1

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Makaire, 1802
 

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Page xxxvii - J'ai fait un rê - ve cet-te nuit, J'aifaitun rê - ve cet-te ÉÉ nuit, Que m'a - mie é-tait mor-te, Que m'a-mie é-tait morte'. 2° Que l'air peut n'avoir point de note sensible , c'est-à-dire que le degré immédiatement inférieur à la tonique, au lieu d'en différer d'un demi-ton seulement, comme cela a toujours lieu dans la tonalité moderne, notamment dans le mode majeur, et même dans le mode mineur quand la progression est ascendante, en diffère, au contraire, d'un ton plein, comme dans...
Page xxxviii - Or, quand une mélodie présente ces caractères, qui sont pour elle comme un cachet d'antiquité, on conçoit combien il est important de les lui conserver. Mais, comme nous l'avons indiqué plus haut , les musiciens non archéologues , entraînés par leurs habitudes , éprouvent malgré eux la tentation de faire disparaître cette rouille précieuse, croyant enlever une tache. Pour les prémunir, il nous suffira de leur adresser cette simple recommandation : Ecrivez l'air tel que vous l'entendez...
Page xxxii - J'ai perdu ma maîtresse sans l'avoir mérité, Pour un bouquet de roses que je lui refusai. Je voudrais que la rose fût encore au rosier. Et que le rosier même fût à la mer jeté. Et que le rosier même fût à la mer jeté. Je voudrais que la belle fût encore à m'aimer.
Page ix - Hélas ! ma lille, je ne puis plus vous le cacher, votre pauvre mari est là ! — Elle se jeta à deux genoux, et ne se releva plus. Ce fut merveille de voir, la nuit qui suivit le jour où on enterra la dame dans la même tombe que son mari, De voir deux chênes s'élever de leur tombe nouvelle dans les airs ; Et sur leurs branches, deux colombes blanches, sautillantes et gaies, Qui chantèrent au lever de l'aurore, et prirent ensuite leur volée vers les deux.
Page 37 - L'enfant Jésus mit la main au sac et jeta son plein poing de blé au chemin ; incontinent le blé fut si grand et si meur que s'il eût demeuré un an à croître, et quand les gens d'armes de Hérodes qui...
Page xxxi - Et la jolie colombe qui chante jour et nuit. Ah ! je ne puis là , lilarira , le soir m'endormi'. Et la jolie colombe qui chante jour et nuit, Qui chante pour les filles qui n'ont point leurs amis. Ne chante pas pour moi , car j'en ai un joli : II est dans la Hollande...
Page 77 - Elle leur enlève leurs coussins bleus et leur dit : Vous coucherez sur la paille. Elle leur enlève leurs flambeaux de cire et leur dit : Vous resterez dans les ténèbres. Le soir, bien tard , les enfants pleurent ; leur mère les entend sous terre. Elle les écoute dans son cercueil. — 11 faut que j'aille vers mes petits enfants. Elle s'avance devant notre Seigneur et lui dit ! Ne puis-je aller vers mes petits enfants? Elle prie si long-temps, que notre Seigneur la laisse partir. — Tu reviendras...
Page xxiv - Or, ce qui se passa pour le chant cévenol a dû se reproduire maintefois, et il a dû souvent suffire d'un homme parcourant à petites journées un grand espace de pays, pour répandre un chant qui prenait racine partout où il trouvait des esprits favorablement disposés.
Page 38 - Christi renferme des détails empreints d'un certain parfum de poésie que le traducteur toulousain a maladroitement dédaignés. Notre Dame est dans l'étable obscure de Bethléem ; elle désire du feu et de la lumière. Joseph va en chercher ; mais il trouve toutes les portes fermées. Il s'adresse à un maréchal qui le repousse avec menaces ; la femme du maréchal, plus compatissante, décide son mari à satisfaire Joseph , à condition que l'époux de la Vierge emportera le feu dans son manteau....
Page 30 - Et il donna l'ordre à une des sages-femmes d'entrer. Et lorsque Zélémi se fut approchée de Marie, elle lui dit : « Souffre que je te touche ». Et lorsque Marie le lui eut permis, la sage-femme s'écria à voix haute : « Seigneur, Seigneur, aie pitié de moi, je n'avais jamais soupçonné chose semblable ; ses mamelles sont pleines de lait, et elle a un enfant mâle de l'âne.

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