Histoire des guerres de l'ouest: Vendée, Chouannerie (1792-1815).

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E. Proux (Dentu), 1848
 

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Fréquemment cités

Page 334 - ... mot sur une pareille indignité. Des hommes libres, acceptant la vie de la main des esclaves, ce n'est pas révolutionnaire. Il faut donc ensevelir dans l'oubli cette malheureuse action. N'en parlez pas même à la Convention. Les brigands n'ont pas le temps d'écrire, ou de faire des journaux : cela s'oubliera comme tant d'autres choses.
Page 104 - amis, si mon père était ici, vous auriez confiance » en lui. Pour moi, je ne suis qu'un enfant; mais » par mon courage je me montrerai digne de vous >» commander. Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, » tuez-moi ; si je meurs , vengez-moi.
Page 306 - ... jamais vu. Il ne connaissait pas la carte , savait à peine écrire son nom, et ne s'est pas une seule fois approché à la portée du canon des rebelles; en un mot, rien ne pouvait être comparé à sa poltronnerie et à son ineptie, que son arrogance, sa brutalité et son entêtement.
Page 33 - Éloigné du centre commun de toutes les actions et de toutes les résistances, disposé par son caractère naturel à l'amour de la paix, au sentiment de l'ordre, au respect de la loi , il recueillait les bienfaits de la révolution sans en éprouver les orages.
Page 6 - Doutezvous qu'une partie des fidèles ne demeure attachée à ses anciens pasteurs et aux principes éternels de l'Église? Alors le schisme est introduit, les querelles de religion commencent; alors les peuples douteront de la validité des sacrements; ils craindront de voir fuir devant eux cette religion sublime qui, saisissant l'homme dès le berceau et le suivant jusqu'à la mort, lui offre des consolations touchantes dans toutes les circonstances de la vie; alors les victimes de la révolution...
Page 131 - ... les clubistes et tous autres perturbateurs du repos public venaient à reprendre les armes contre la plus sainte et la plus juste des causes, nous reviendrions les punir avec la plus grande sévérité. La manière dont nous nous sommes comportés à l'égard de tous les habitants de cette ville, devant leur prouver que tous nos efforts et tous nos vœux sont pour la paix et la concorde, nous déclarons en conséquence prendre sous notre protection spéciale tous les braves et honnêtes gens,...
Page 131 - Nous, commandants des armées catholiques et royales, n'ayant pris les armes que pour soutenir la religion de nos pères et pour rendre à notre auguste et légitime souverain Louis XVII l'éclat et la solidité de son trône et de sa couronne, n'ayant d'autre but que d'opérer le bien général, proclamons hautement que si, contre nos bonnes et loyales intentions, MM.
Page 462 - Talmont, citoyen collègue, vient d'être arrêté auprès de Fougères. Ce capet des brigands, souverain du Maine et de la Normandie, mérite bien de figurer sur le même théâtre que son défunt confrère. J'ai écrit à mon collègue Lavallée pour le faire transférer à Paris.
Page 34 - ... zèle , alarmer les consciences , fortifier les caractères faibles , soutenir les caractères décidés; on a donné aux uns des inquiétudes et des remords ; on a donné aux autres des espérances de bonheur et de salut ; on a essayé sur presque tous , avec succès , l'influence de la séduction et de la crainte. » Plusieurs d'entre ces ecclésiastiques sont de bonne foi ; ils paraissent fortement pénétrés et des idées qu'ils répandent et des...
Page 305 - Marchez, frappez, finissez ; tous nos ennemis doivent tomber à la fois; chaque armée va vaincre; seriez-vous les derniers à moissonner des palmes, à mériter la gloire d'avoir exterminé les rebelles et sauvé la patrie?

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