Souvenirs de la révolution dans le département d'Indre-et-Loire (de 1790 à 1798)

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Impr. Ladevèze, 1864 - 360 pages
 

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Page 96 - La Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements, qu'une partie des conspirateurs féroces détenus dans les prisons a été mise à mort par le peuple : actes de justice qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les légions de traîtres cachés dans ses murs, au moment où il allait marcher à l'ennemi; et sans doute la nation...
Page 7 - Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons, relativement à l'état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume.
Page 108 - Sont exceptés des dispositions précédentes les infirmes , dont les infirmités seront constatées par un officier de santé, qui sera nommé par le conseil général de la commune du lieu de leur résidence, et dont le certificat sera visé par le même conseil général. Sont pareillement exceptés les sexagénaires, dont l'âge sera aussi dûment constaté.
Page 287 - III. 11 met au premier rang de ces devoirs de détester la mauvaise foi et la tyrannie, de punir les tyrans et les traîtres, de secourir les malheureux, de...
Page 22 - Dans les paroisses où il ya peu de propriétaires aisés, il sera sans doute difficile de trouver un local convenable, de se procurer des vases sacrés et des ornements : alors une simple grange, un autel portatif, une chasuble d'indienne ou de quelque autre étoffe commune, des vases d'étain suffiront, dans ce cas de nécessité, pour célébrer les saints mystères et l'office divin.
Page 83 - Ainsi l'on faisait refluer les communes les unes sur les autres, les brigands seuls formaient des piquets de correspondance, et ce fut par la crainte de ces brigandages, par la crainte de ces horreurs, que l'honnête homme devint brigand. Le premier noyau de l'attroupement fut formé et soudoyé par d'Orléans ; il était composé de coupejarrets répandus ça et là. Marat, qui avait préparé l'opinion, échauffé les esprits par ses pamphlets incendiaires , avait un parent très-proche et un...
Page 108 - ... avril 1791, seront soumis à toutes les dispositions précédentes lorsque, par quelques actes extérieurs, ils auront occasionné des troubles venus à la connaissance des corps administratifs ou lorsque leur éloignement sera demandé par six citoyens domiciliés dans le même déparlement.
Page 22 - Ceux de messieurs les curés dont les paroisses seraient déclarées supprimées sans l'intervention de l'évêque légitime useront des mêmes moyens ; ils se regarderont toujours comme seuls légitimes pasteurs de leurs paroisses, et s'il leur était absolument impossible d'y demeurer, ils tâcheront de se procurer un logement dans le voisinage et à...
Page 97 - ... légions de traîtres cachés dans ses murs , au moment où il allait marcher à l'ennemi ; et sans doute la nation entière , après la longue suite de trahisons qui l'ont conduite sur les bords de l'abîme, s'empressera d'adopter ce moyen si nécessaire de salut public, et tous les français s'écrieront comme les parisiens : nous marchons à l'ennemi -, mais nous ne laisserons pas derrière nous ces brigands, pour égorger nos enfants et nos femmes.
Page 11 - L'Ordre de la Noblesse du Bailliage de Touraine considérant que ses Membres sont hommes et citoyens, avant que d'être Nobles , ne peut se dédommager, d'une manière plus conforme à l'esprit de justice et de patriotisme qui l'anime, du long silence auquel l'abus du pouvoir ministériel l'avait...

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