Le caméléon, ou, Recueil mensuel de morceaux de littérature, sciences, beaux arts, histoire, géographie, voyage, etc, Volume 1

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H. Hooper, 1837

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Fréquemment cités

Page 292 - Il sera institué des fêtes pour rappeler l'homme à la pensée de la Divinité et à la dignité de son être.
Page 141 - A genoux, à genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère, Où tout ce qui vécut dort d'un sommeil profond ! Abîme où la poussière est mêlée aux poussières, Où Sous son père encore on retrouve des pères, Comme l'onde sous l'onde en une mer sans fond ! Enfant ! quand tu t'endors, tu ris!
Page 139 - Va donc prier pour moi! — Dis pour toute prière : « Seigneur, Seigneur mon Dieu! vous êtes notre père, Grâce, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! » Laisse aller ta parole où ton âme l'envoie ; Ne t'inquiète pas, toute chose a sa voie, Ne t'inquiète pas du chemin qu'elle prend ! Il n'est rien ici-bas qui ne trouve sa pente.
Page 142 - N'entends-tu pas de souffle et de voix qui te dise: — Enfant! quand vous prierez, prierez-vous pas pour moi?
Page 137 - Ma fille, va prier! — Vois, la nuit est venue. Une planète d'or là-bas perce la nue; La brume des coteaux fait trembler le contour; A peine un char lointain glisse dans l'ombre... Écoute! Tout rentre et se repose; et l'arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour.
Page 151 - J'ai mon drapeau dans ma chaumière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? II est caché sous l'humble paille Où je dors pauvre et mutilé, Lui, qui, sûr de vaincre, a volé Vingt ans de bataille en bataille ! Chargé de lauriers et de fleurs II brilla sur l'Europe entière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu'il nous a coûté.
Page 117 - L'oubli dormant; Puisque l'air à la branche Donne l'oiseau; Que l'aube à la pervenche Donne un peu d'eau ; Puisque, lorsqu'elle arrive S'y reposer, L'onde amère à la rive Donne un baiser; Je te donne, à cette heure, Penché sur toi, La chose la meilleure Que j'aie en moi ! Reçois donc ma pensée...
Page 152 - Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs? Mais il est là près de mes armes ; Un instant osons l'entrevoir. Viens, mon drapeau! viens, mon espoir! C'est à toi d'essuyer mes larmes. D'un guerrier qui verse des pleurs Le ciel entendra la prière : Oui , je secoûrai la poussière Qui ternit tes nobles couleurs.
Page 56 - II descend le cercueil et les rosés sans taches Qu'un père y déposa, tribut de sa douleur; Terre, tu les portas et maintenant tu caches Jeune fille et jeune fleur. Ah! ne les rends jamais à ce monde profane, A ce monde de deuil, d'angoisse et de malheur; Le vent brise et flétrit, le soleil brûle et fane Jeune fille et jeune fleur.
Page 89 - ... pluie. Je regardai mes épaulettes d'or toutes neuves, ma félicité et ma consolation ; elles étaient hérissées par l'eau, cela m'affligea. Mon cheval baissait la tête; je fis comme lui : je me mis à penser, et je me demandai, pour la première fois, où j'allais. Je n'en savais absolument rien; mais cela ne m'occupa pas longtemps : j'étais certain que mon escadron étant là, là aussi était mon devoir. Comme je sentais en mon cœur un calme profond et inaltérable, j'en rendis grâce...

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