Oeuvres, Volume 2

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Fréquemment cités

Page 79 - J'ai vu jufqu'à une fouris fur le cou d'une Demoifelle dont la mere avoit été épouvantée par cet animal ; une autre portoit au bras un poiflbn que fa mere avoit eu envie de manger. Ces animaux paroiflbient à quelquesuns parfaitement...
Page 43 - La formation de ce fàc eft une merveille qui doit accoutumer aux autres. HARVEY ne parle point de la formation du fac intérieur , dont , fans doute , il n'a pas été témoin : mais il a vu l'animal qui y nage fe former. Ce n'eft d'abord qu'un point -, mais un point qui a la vie , & autour duquel toutes les autres parties venant s'arranger forment bientôt un animal (a). CHAPITRE VIII. Sentiment de Harvey fur la génération.
Page 346 - Si l'on ne cherchoit des terres auftrales que dans la vue d'y trouver un port pour la navigation des Indes orientales , comme c'étoit l'objet de la Compagnie , on pourroit faire voir qu'on n'avoit pas pris les mefures les plus juftes pour cette entreprife ; qu'on l'a trop tôt abandonnée...
Page 89 - ... que ces parties aient chacune un plus grand rapport d'union avec celle qui, pour la formation de l'animal, doit être sa voisine, qu'avec toute autre ; le fœtus se formera : et fût-il encore mille fois plus organisé qu'il n'est, il se formerait.
Page 43 - HARVEY voit d'abord fe former le fac qui le doit contenir : & ce fac , au lieu d'être la membrane d'un œuf qui fe dilateroit , fe fait fous fes yeux comme une toile dont il obferve les progrès. Ce ne font d'abord que des filets tendus - d'un bout à l'autre de la matrice } ces filets fe multiplient , fe ferrent , & forment enfin une véritable membrane. La formation de ce fac eft une merveille qui doit accoutumer aux autres. HARVEY ne parle point de la formation du fac intérieur , dont , fans...
Page 174 - Baumann ad» met, proportion gardée des formes & » des maffes, dans la particule la plus pe» tite de matiere comme dans le plus gros » animal. S'il y avoit , dit-il , du péril à » accorder aux molécules de la matiere » quelques degrés d'intelligence , ce pé...
Page 197 - C'est là de quoi tous les philosophes conviennent, et de quoi conviendront tous ceux qui y auront pensé. Je pince la corde d'un luth : elle fait des vibrations qui impriment à l'air un mouvement par lequel il frappe le tympan de mon oreille, et j'éprouve le sentiment du son. Mais qu'est-ce que le mouvement de la corde et de l'air peut avoir de commun avec le sentiment que j'éprouve ? Je dirai la même chose du fruit que je mange : le mouvement de ses parties contre les nerfs de ma bouche ne...
Page 84 - HARVEY font aflez conformes. Lorfque nous croyons que les Anciens ne font demeurés dans telle ou telle opinion que parce qu'ils n'avoient pas été aufli loin que nous , nous devrions peut-être plutôt penfer que c'eft parce qu'ils avoient été plus loin , &' que des expériences d'un temps plus reculé leur avoient fait fentir l'infuffifance des fyftêmes dont nous nous contentons.
Page 176 - Auteurs de la plus haute piété , (a) qui loin de prendre l'Univers pour un tout régulier , ne le regardent que comme un amas de ruines , dans lequel à chaque pas fe trouve le défordre de toute efpece , défordre dans le phyfique , dans le métaphyfique , dans le moral.
Page 158 - ... & Tira reprendre toutes les fois qu'il le pourra , pour former dans le fœtus la même partie.

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