Recherches sur les formes grammaticales de la langue française et de ses dialectes au xiii e siècle, publ. par P. Ackermann, et précédées d'une notice sur l'auteur, par B. Guérard

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 352 - Je l'ai nommée aussi, en français, forme de génitif, parce qu'on l'employait surtout comme régime d'un substantif, et que l'on la construisait toujours comme régime d'un substantif, en l'accolant à ce substantif sans l'intermédiaire d'aucune préposition. Ainsi: Et nequedent veu avois Qu'à maint homme avient mainte fois Que il fait miex autrui esplois Et miels garde les autrui biens Souvent que il ne fait les siens. R.
Page 310 - SaintMichel, por tel convent que il lor jureraient sor sainz loialement que des enqui en avant, à quele eure que il les semonroient dedenz les quinze jors, que il lor donroient navie à bone foi , sans mal engins, dont il porroient aller en Surie. Ensi fut otroié et juré, et lors ot grant joie par tot l'ost, et se recueillirent ès nés, et li chevaus furent mis ès vissiers.
Page 69 - ... singulier prenait ce s lorsqu'il était sujet, le pluriel lorsqu'il était régime. « Cette règle fondamentale est caractéristique de la première époque de notre langue : oubliée presque dès le temps de son abolition, ou plutôt abolie parce qu'elle était tombée peu à peu dans l'oubli , elle a été retrouvée par M. Raynouard . et répétée depuis par tous ceux qui ont écrit sur nos anciens langages. Elle était commune à la langue romane et à la langue d'oil. Les preuves en sont...
Page 7 - ... autres articles encore, dans le même journal, où M. Raynouard a trouvé l'occasion de traiter avec son habileté ordinaire quelques points de la grammaire du vieux langage français (voyez notamment le Journal des Savants, mai 1817, p.
Page 505 - En ce temps mourut le roy Louis de France : et succeda à la couronne Charles, son seul fils, qui fut roy de France en bien jeune aage. Mais les gouverneurs , qui avoyent audivit...
Page 2 - Voilà tout mon travail : rechercher dans les textes écrits en langage français de la première moitié du xin* siècle , les lois grammaticales qui s'y laissent apercevoir; exposer au lecteur la grammaire française de cette période, en justifiant les règles que je croirai pouvoir indiquer par des exemples suffisants tout à la fois pour faire comprendre ces règles et pour leur servir de preuves. Ces recherches ne sont pas assez complètes ni assez méthodiques et achevées dans toutes leurs...
Page 14 - Fallot divise le vieux langage français en trois dialectes principaux, qu'il nomme non point du nom d'une province dans laquelle ils fussent exclusivement parlés, mais du nom de celle dans le langage de laquelle leurs caractères se trouvent le plus saillants, le mieux réunis et le plus complètement en relief : Normand, Picard, Bourguignon.
Page 19 - La portion de territoire sur laquelle ce langage était parlé avec le plus de pureté, où ses caractères dominants se rencontrent de beaucoup le plus nombreux et le plus en relief, se pourrait circonscrire à peu près dans une ligne tirée d'Autun et y revenant, par Nevers, Bourges, Tours, Blois, Orléans, Sens, Auxerre et Dijon. Il embrassait ainsi, dans sa pureté, le Nivernais, une partie du Berry, de la Touraine, de l'Orléanais et près que toute la Bourgogne.
Page 489 - Quant le duc l'olt oy, si fust moult troublé, et lui deffendit qu'il ne se partist point, et moult airement prist ung baston, que on appelle ung gouge ou espieu, en sa main, et issit de sa chambre, et dit qu'il...
Page 255 - France, il arriva que les écrivains et les copistes ne distinguèrent plus lie, régime des prépositions exprimées, de li, des deux genres, régime indirect des verbes, et qu'ils écrivirent indistinctement li au lieu de lie.

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