Essais philosophiques. Suivis de la Metaphysique de Descartes, Volume 4L. Hauman, 1832 |
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... jamais examiné s'ils étoient vrais . Ayant appris dès le collége qu'on ne sauroit rien imagi- ner de si étrange et si peu croyable , qu'il n'ait été dit par quelqu'un des philosophes ; et depuis , en voyageant , ( 5 )
... jamais examiné s'ils étoient vrais . Ayant appris dès le collége qu'on ne sauroit rien imagi- ner de si étrange et si peu croyable , qu'il n'ait été dit par quelqu'un des philosophes ; et depuis , en voyageant , ( 5 )
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... étoient pu glisser autrefois en ma créance sans y avoir été introduites par la raison , que je n'eusse auparavant employé assez de temps à faire le projet de l'ouvrage que j'entreprenois , et à chercher la vraie méthode pour parvenir à ...
... étoient pu glisser autrefois en ma créance sans y avoir été introduites par la raison , que je n'eusse auparavant employé assez de temps à faire le projet de l'ouvrage que j'entreprenois , et à chercher la vraie méthode pour parvenir à ...
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... étoient le plus à craindre , je ne devois point entreprendre d'en venir à bout que je n'eusse atteint un âge bien plus mûr que celui de vingt - trois ans que j'avois alors , et que je n'eusse auparavant employé beaucoup de temps à m'y ...
... étoient le plus à craindre , je ne devois point entreprendre d'en venir à bout que je n'eusse atteint un âge bien plus mûr que celui de vingt - trois ans que j'avois alors , et que je n'eusse auparavant employé beaucoup de temps à m'y ...
Page 12
... félicité avec leurs dieux . Car , s'occu- pant sans cesse à considérer les bornes qui leur étoient prescrites par la nature , ils se persuadoient si parfaitement que rien n'étoit en leur pouvoir que leurs pensées , ( 12 )
... félicité avec leurs dieux . Car , s'occu- pant sans cesse à considérer les bornes qui leur étoient prescrites par la nature , ils se persuadoient si parfaitement que rien n'étoit en leur pouvoir que leurs pensées , ( 12 )
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... . que matière sur ce qui la pouvoit rendre suspecte et nous donner occasion de nous méprendre , je déracinois de mon esprit toutes les erreurs qui s'y étoient pu glisser aupara- vant . Non que j'imitasse pour cela les sceptiques , ( 13 )
... . que matière sur ce qui la pouvoit rendre suspecte et nous donner occasion de nous méprendre , je déracinois de mon esprit toutes les erreurs qui s'y étoient pu glisser aupara- vant . Non que j'imitasse pour cela les sceptiques , ( 13 )
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Essais philosophiques. Suivis de la Metaphysique de Descartes, Volume 4 Louis Auguste Gruyer Affichage du livre entier - 1832 |
Expressions et termes fréquents
aisément assuré attributs avoit avons c'est-à-dire cause efficiente cerveau chose étendue chose qui pense choses corporelles cire clairement et distinctement concevez concevoir concevons conçois conçu connoissance connoissons connoître considérer corps créé dépend dépendent Descartes différence dire diverses douleur doute effet entendement esprit essence étoient étoit évident exem façon faculté feindre figure fût GASSENDI gueur idée imaginer infini j'ai j'avois jamais juger l'ame l'ame des bêtes l'autre l'entendement l'esprit l'essence l'étendue l'existence de Dieu l'idée l'infini lement libre arbitre lorsqu'il lumière naturelle manifeste matière ment mode réel moi-même mouvement mouvoir n'y a rien nature néanmoins nécessaire nerfs notion OBJECTION parcequ'il parceque paroît passions perception perfections persuader pesanteur peut-être peuvent pourceque pourroit pouvois pouvons propriétés puissance puisse qu'une chose raison réelle remarquer rence s'ensuit sauroit savoir semblables semble sens sentiment seroit seulement sinon soient sorte souverainement parfait substance tence tion toutefois triangle triangle rectangle trompe vérité vois volonté vrai
Fréquemment cités
Page 226 - Une chose qui pense : qu'est-ce qu'une chose qui pense, c'est-à-dire une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent?
Page 7 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 1 - SiLE bon sens est la chose du monde la mieux partagée; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 3 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent, et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet, touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...
Page 7 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples, et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 18 - ... revenant à examiner l'idée que j'avais d'un Être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre...
Page 2 - Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne.
Page 5 - ... pour toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, je ne pouvais mieux faire que d'entreprendre une bonne fois de les en ôter, afin d'y en remettre par après ou d'autres meilleures, ou bien les mêmes, lorsque je les aurais ajustées au niveau de la raison.
Page 15 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle...
Page 22 - ... j'ai remarqué certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui -se fait dans le monde.