Essais philosophiques. Suivis de la Metaphysique de Descartes, Volume 4L. Hauman, 1832 |
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... trompe , et ce n'est peut - être qu'un peu de cuivre et de verre que je prends pour de l'or et des diamants . Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche , et combien aussi les jugements de nos amis nous ...
... trompe , et ce n'est peut - être qu'un peu de cuivre et de verre que je prends pour de l'or et des diamants . Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche , et combien aussi les jugements de nos amis nous ...
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... tromper ; car nous con- cevons cette matière comme une chose différente de Dieu et de notre pensée , et il nous ... trompe point , parceque cela répugne à sa nature , nous devons conclure qu'il y a une certaine substance étendue en ...
... tromper ; car nous con- cevons cette matière comme une chose différente de Dieu et de notre pensée , et il nous ... trompe point , parceque cela répugne à sa nature , nous devons conclure qu'il y a une certaine substance étendue en ...
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... trompe , c'est - à - dire qu'il soit directement la cause des erreurs auxquelles nous sommes sujets , et que nous expérimentons en nous - mêmes ; car , encore que l'adresse à pouvoir tromper semble être une marque de subtilité d'esprit ...
... trompe , c'est - à - dire qu'il soit directement la cause des erreurs auxquelles nous sommes sujets , et que nous expérimentons en nous - mêmes ; car , encore que l'adresse à pouvoir tromper semble être une marque de subtilité d'esprit ...
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... trompe point lorsque nous en usons bien , et qu'elle nous montre ' évidemment qu'une chose est vraie . Ainsi cette certitude s'étend à tout ce qui est démontré dans la mathématique ; car nous voyons clairement qu'il est impossible que ...
... trompe point lorsque nous en usons bien , et qu'elle nous montre ' évidemment qu'une chose est vraie . Ainsi cette certitude s'étend à tout ce qui est démontré dans la mathématique ; car nous voyons clairement qu'il est impossible que ...
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... trompe . Et ainsi je connois que l'erreur , en tant que telle , n'est pas quelque chose de réel qui dépende de Dieu , mais que c'est seule- ment un défaut ; et partant que , pour faillir , je n'ai pas besoin d'une faculté qui m'ait été ...
... trompe . Et ainsi je connois que l'erreur , en tant que telle , n'est pas quelque chose de réel qui dépende de Dieu , mais que c'est seule- ment un défaut ; et partant que , pour faillir , je n'ai pas besoin d'une faculté qui m'ait été ...
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Essais philosophiques. Suivis de la Metaphysique de Descartes, Volume 4 Louis Auguste Gruyer Affichage du livre entier - 1832 |
Expressions et termes fréquents
aisément assuré attributs avoit avons c'est-à-dire cause efficiente cerveau chose étendue chose qui pense choses corporelles cire clairement et distinctement concevez concevoir concevons conçois conçu connoissance connoissons connoître considérer corps créé dépend dépendent Descartes différence dire diverses douleur doute effet entendement esprit essence étoient étoit évident exem façon faculté feindre figure fût GASSENDI gueur idée imaginer infini j'ai j'avois jamais juger l'ame l'ame des bêtes l'autre l'entendement l'esprit l'essence l'étendue l'existence de Dieu l'idée l'infini lement libre arbitre lorsqu'il lumière naturelle manifeste matière ment mode réel moi-même mouvement mouvoir n'y a rien nature néanmoins nécessaire nerfs notion OBJECTION parcequ'il parceque paroît passions perception perfections persuader pesanteur peut-être peuvent pourceque pourroit pouvois pouvons propriétés puissance puisse qu'une chose raison réelle remarquer rence s'ensuit sauroit savoir semblables semble sens sentiment seroit seulement sinon soient sorte souverainement parfait substance tence tion toutefois triangle triangle rectangle trompe vérité vois volonté vrai
Fréquemment cités
Page 226 - Une chose qui pense : qu'est-ce qu'une chose qui pense, c'est-à-dire une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent?
Page 7 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 1 - SiLE bon sens est la chose du monde la mieux partagée; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 3 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent, et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet, touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...
Page 7 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples, et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 18 - ... revenant à examiner l'idée que j'avais d'un Être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise en même façon qu'il est compris en celle d'un triangle que ses trois angles sont égaux à deux droits, ou en celle d'une sphère que toutes ses parties sont également distantes de son centre...
Page 2 - Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne.
Page 5 - ... pour toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, je ne pouvais mieux faire que d'entreprendre une bonne fois de les en ôter, afin d'y en remettre par après ou d'autres meilleures, ou bien les mêmes, lorsque je les aurais ajustées au niveau de la raison.
Page 15 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle...
Page 22 - ... j'ai remarqué certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui -se fait dans le monde.