MME JOURDAIN, bas à Covielle. - Ah! comme cela, art одам вой je me rends. COVIELLE, bas à Mme Jourdain semblant de rien. Tehday Веска Ne faites pas MME JOURDAIN, haut. Oui, voilà qui est fait, je consens au mariage. Now M. JOURDAIN. Ah! voilà tout le monde raisonnable. (A Mme Jourdain.) Vous ne vouliez pas l'écouter. Je savois bien qu'il vous expliqueroit ce que c'est que le fils du Grand Turc. MME JOURDAIN. Il me l'a expliqué comme il faut, et j'en suis satisfaite. Envoyons quérir un notaire. DORANTE. C'est fort bien dit. Et afin, madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, madame et moi. MME JOURDAIN. Je consens aussi à cela. M. JOURDAIN, bas à Dorante. accroire. DORANTE, bas à M. ser avec cette feinte. iourdain. M. JOURDAIN, bas. — Bon, bon. (Haut.) Qu'on aille quérir le notaire. W whill DORANTE. — Tandis qu'il viendra et qu'il dressermer! les contrats, voyons notre ballet, et donnons-en le tissement à Son Altesse turque M. JOURDAIN.'est fort bien avisé. Allons prendre. M. JOURDAIN. - Je la donne au truchement; et ma femme, à qui la voudra. COVIELLE. Monsieur, je vous remercie. (A part.) Si l'on en peut voir un pļus fou, je l'irai dire à Rome. The show not the BALLET DES NATIONS Justy motos PREMIÈRE ENTRÉE. UN DONNEUR DE LIVRES, dansant; IMPORTUNS, dan- CHOEUR DES SPECTATEURS, au donneur de livres. A moi, monsieur, à moi, de grâce, à moi, monsieur ! PREMIER HOMME DU BEL AIR. Monsieur, distinguez-nous parmi les gens qui crient, SECOND HOMME DU BEL AIR. Holà, monsieur, monsieur, ayez la charité PREMIÈRE FEMME DU BEL AIR. SECONDE FEMME DU BEL AIR. Ils n'ont des livres et des bancs PREMIER GASCON. Ha! l'homme aux libres, qu'on m'en vaille, J'ai déjà le poumon usé. Bous boyez que chacun mé raille, Et je suis escandalisé Dé boir es mains de la canaille Ce qui m'est par bous refusé. SECOND GASCON. Hé! cadédis, mon su, boyez qui l'on put être N'a pas l'honneur dé mé connaître. Montsir le donnair de papieir, Sans que je pouvre afoir ein lifre: UN VIEUX BOURGEOIS BABILLARD. De tout ceci, franc et net, Et cela, sans doute, est laid. Si bien faite et si gentille, De tant d'amoureux l'objet, Du divertissement qu'on fait. Si proprement s'habille UNE VIEILLE BOURGEOISÈ BABILLARDE. Il est vrai que c'est une honte, Et ce jeteur de vers, qui manque au capital, C'est un brutal, Un vrai cheval, De faire si peu de compte Mon foi, moi, le foudrais être hors de dedans. LE VIEUX BOURGEOIS BABILLARD. Allons, ma mie, Suivez mes pas, Et ne me quittez pas. On fait de nous trop peu de cas, LA VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE. Allons, mon mignon, mon fils, Et sortons de ce taudis Quand ils nous verront partis. Trop de confusion règne dans cette salle, Et sortons de ce taudis, Où l'on ne peut être assis. Le Donneur de livres revient avec les importuns CHOEUR DE SPECTATEURS. A moi, monsieur, à moi, de grâce, à moi, monsieur ! Les importuns ayant pris des livres des mains de celui qui les donne, les distribuent aux spectateurs, pendant que le Donneur de livre danse; après quoi ils se joignent à lui et forment la première entrée. DEUXIÈME ENTRÉE. Les trois importuns dansent. |