Revue de l'académie de Toulouse et des autres académies de l'Empire [afterw. Revue de Toulouse et du midi de la France] sous la direction de F. Lacointa, Volume 4

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Félix Lacointa
1857
 

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Fréquemment cités

Page 289 - C'est le travail aride et la nuit studieuse, Tandis que la maison s'endort silencieuse, Et que, pour rafraîchir son labeur échauffant, On a tout près de soi le sommeil d'un enfant, Laissons aux cerveaux creux ou bien aux égoïstes Ces désordres, au fond si vides et si tristes, Ces amours sans lien et dont l'impiété A l'égal d'un malheur craint la fécondité. Mais, nous autres, soyons des pères, c'est-à-dire...
Page 390 - L'Espérance, Ne voit-on que le souvenir Revenir? Ami, toi qu'a piqué l'abeille, Ton cœur veille, Et tu n'en saurais ni guérir Ni mourir ; Mais comment fais-tu donc, vieux maître, Pour renaître? Car tes vers, en dépit du temps, Ont vingt ans. Si jamais ta tête qui penche Devient blanche, Ce sera comme l'amandier, Cher Nodier : Ce qui le blanchit n'est pas l'âge, Ni l'orage ; C'est la fraîche rosée en pleurs Dans les fleurs.
Page 136 - O Christ ! je ne suis pas de ceux que la prière Dans tes temples muets amène à pas tremblants ; Je ne suis pas de ceux qui vont à ton Calvaire, En se frappant le cœur, baiser tes pieds sanglants : Et je reste debout sous tes sacrés portiques, Quand ton peuple fidèle, autour des noirs arceaux, Se courbe en murmurant sous le vent des cantiques, Comme au...
Page 389 - A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Page 136 - Je ne crois pas, ô Christ, à ta parole sainte : Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte ; Les comètes du nôtre ont dépeuplé les cieux.
Page 338 - Le Seigneur Dieu envoya donc à Adam un profond sommeil ; et lorsqu'il était endormi, il tira une de ses côtes, et mit de la chair à la place.
Page 217 - J'ai couru tous les environs ; Je n'ai pu trouver de marraine Et ne sais comment nous ferons. Au nouveau-né que Dieu nous donne Nul n'a craint de porter malheur En lui refusant cette aumône : la pauvreté fait donc bien peurT Et cependant tout à l'église Pour le baptême est préparé.
Page 388 - Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux.
Page 218 - Faut-il que l'heure en soit remise? Que dira notre bon curé? • Mais, tandis que l'on se lamente, Une dame, le front voilé, La robe jusqu'aux pieds tombante, S'offre à ce couple désolé. « Dites-nous, bonne demoiselle, Qui peut vous amener ici? — Pour votre enfant, répondit-elle.
Page 12 - I", il y eut, dit Hénault , dispute entre le duc de Montpensier et le duc de Nevers sur la baillée des roses au Parlement. Le Parlement ordonna que le duc de Montpensier les baillerait le premier, à cause de sa qualité de prince du sang, quoique le duc de IVevers fôt plus ancien pair que lui.

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