Mon année de repos et de détente« J’avais commencé à hiberner tant bien que mal à la mi-juin de l’an 2000. J’avais vingt-six ans... J’ai pris des cachets à haute dose et je dormais jour et nuit, avec des pauses de deux à trois heures. Je trouvais ça bien. Je faisais enfin quelque chose qui comptait vraiment. Le sommeil me semblait productif. Quelque chose était en train de se mettre en place. En mon for intérieur, je savais – c’était peut-être la seule chose que mon for intérieur ait sue à l’époque – qu’une fois que j’aurais assez dormi, j’irais bien. Je serais renouvelée, ressuscitée... Ma vie passée ne serait qu’un rêve, et je pourrais sans regret repartir de zéro, renforcée par la béatitude et la sérénité que j’aurais accumulées pendant mon année de repos et de détente. » Jeune, belle, riche, fraîchement diplômée de l’université de Columbia, l’héroïne du nouveau roman d’Ottessa Moshfegh décide de tout plaquer pour entamer une longue hibernation en s’assommant de somnifères. Tandis que l’on passe de l’hilarité au rire jaune en découvrant les tribulations de cette Oblomov de la génération Y qui somnole d’un bout à l’autre du récit, la romancière s’attaque aux travers de son temps avec une lucidité implacable, et à sa manière, méchamment drôle. "Le meilleur roman existentialiste qui n'ait pas été écrit par un auteur français." Kirkus Review |
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Mon année de repos et de détente
Avis d'utilisateur - jongorenard - BabelioSi vous êtes prêt à lire un récit d’enfermement, si vous aimez l’humour décapant et caustique, si vous voulez écouter une histoire sombre et sans pitié, alors "Mon année de repos et de détente" est ... Consulter l'avis complet
Mon année de repos et de détente
Avis d'utilisateur - Catwowo - BabelioNi repos, ni détente. En trois mots : absurde, triste et pathétique. Pourtant, je ne saurais les employer de manière péjorative pour parler d'une démarche aussi originale et audacieuse. Ce livre m'a ... Consulter l'avis complet