Esther, tragédie. Athalie, tragédie. Oeuvres diverses, en vers et en prose. Ouvrages attribués a M. RacinePar la Compagnie des libraires, 1779 |
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... visage eft peinte ! Profpérez , cher espoir d'une Nation fainte . Puiffent jufques au Ciel vos foupirs innocens Monter comme l'odeur d'un agréable encens ! Que Dieu jette fur vous des regards pacifiques ! ESTHER 18 ESTHER ,
... visage eft peinte ! Profpérez , cher espoir d'une Nation fainte . Puiffent jufques au Ciel vos foupirs innocens Monter comme l'odeur d'un agréable encens ! Que Dieu jette fur vous des regards pacifiques ! ESTHER 18 ESTHER ,
Page 19
Jean Racine. Que Dieu jette fur vous des regards pacifiques ! ESTHER . Mes filles , chantez - nous quelqu'un de ces cantiques , Où vos voix fi fouvent se mêlant à mes pleurs , De la trifte Sion célèbrent les malheurs . UNE ISRAELITE ...
Jean Racine. Que Dieu jette fur vous des regards pacifiques ! ESTHER . Mes filles , chantez - nous quelqu'un de ces cantiques , Où vos voix fi fouvent se mêlant à mes pleurs , De la trifte Sion célèbrent les malheurs . UNE ISRAELITE ...
Page 44
... 'un Roi , craint de la terre entière , Devant qui tout fléchit , & baife la pouffière , Jette fur fon efclave un regard fi ferein , Et m'offre fur fon cœur un pouvoir fouverain ! ASSUÉRU S. Croyez - moi , chère Esther , ce 44 ESTHER ,
... 'un Roi , craint de la terre entière , Devant qui tout fléchit , & baife la pouffière , Jette fur fon efclave un regard fi ferein , Et m'offre fur fon cœur un pouvoir fouverain ! ASSUÉRU S. Croyez - moi , chère Esther , ce 44 ESTHER ,
Page 49
... jette une nuit fi fombre ? Dieu d'Ifraël , diffipe enfin cette ombre . Jufqu'à quand feras - tu caché ? UNE DES PLUS JEUNES ISRAELITES . Parlons plus bas , mes fœurs . Ciel , fi quelque infidèle , Ecoutant nos difcours , nous alloit ...
... jette une nuit fi fombre ? Dieu d'Ifraël , diffipe enfin cette ombre . Jufqu'à quand feras - tu caché ? UNE DES PLUS JEUNES ISRAELITES . Parlons plus bas , mes fœurs . Ciel , fi quelque infidèle , Ecoutant nos difcours , nous alloit ...
Page 70
... jette à fes pieds . ) Par le falut des Juifs , par ces pieds que j'embrasse , Par ce fage vieillard , l'honneur de votre race , Daignez d'un Roi terrible appaifer le courroux . Sauvez Aman , qui tremble à vos facrés genoux . SCENE VI ...
... jette à fes pieds . ) Par le falut des Juifs , par ces pieds que j'embrasse , Par ce fage vieillard , l'honneur de votre race , Daignez d'un Roi terrible appaifer le courroux . Sauvez Aman , qui tremble à vos facrés genoux . SCENE VI ...
Expressions et termes fréquents
ABNER affez Affiégés ainfi AMAN ASSUÉRUS ATHALIE auffi avez avoient avoit c'eft c'eſt C'étoit chante CHEUR CHŒUR chofes Ciel Cieux cœur Comédie confidérable David deffein Defmarêts déja Dieu efprit Eft-ce ELISE enfans enfant ennemis eſt ESTHER étoient étoit facrés fageffe faint falut fang fans favez fecond fecours fecret felon femble feroit fervir feul fiècle fiége fœur foient foin foit fonge font fouffrir fous fouvent fuis fuivi fujet funefte fur-tout gloire grace hommes HYDAS HYDASPE ISRA ISRAELITE j'ai Jéfuites Jézabel Joad Jofabet JOSA jour jufqu'à jufte Juifs l'efprit l'Eglife laiffe Lévites long-tems mains Maiſon Mardochée Mathan Meffieurs Meufe Miniftres Monfieur n'eft n'eſt Namur paffer paffions paix père perfonne peuple plaifir plufieurs Port-Royal Prince puiffe raifon refte Reine Rois Rois de Juda ruiffeau s'eft Saint SALOMITH Sambre SCENE Seigneur ſes ſon Temple tems Térence trifte troupes vois voix yeux ZACHARIE zèle
Fréquemment cités
Page 136 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices ; Je leur semai de fleurs le bord des précipices ; Près de leurs passions rien ne me fut sacré ; De mesure et de poids je changeais à leur gré.
Page 93 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat! Quoi! toujours les plus grandes merveilles « Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles...
Page 63 - D'une riche contrée autrefois souverains, Pendant qu'ils n'adoroient que le Dieu de leurs pères , Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu , maître absolu de la terre et des cieux, N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde...
Page 160 - Ainsi de piège en piège, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas, ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 306 - ... sont fort propres à faire mourir le vieil homme ; s'il faut renoncer à tout ce qui divertit, s'il faut pleurer à toute heure ? Hélas ! oui, dira le mélancolique.
Page 145 - En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 90 - L'audace d'une femme, arrêtant ce concours, En des jours ténébreux a changé ces beaux jours. D'adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers...
Page 122 - J'entends chanter de Dieu les grandeurs infinies. Je vois l'ordre pompeux de ses cérémonies. ATHALIE Hé quoi ! Vous n'avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le triste sort d'un enfant tel que vous.
Page 113 - J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier, Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage.
Page 23 - Ainsi donc un perfide , après tant de miracles , Pourrait anéantir la foi de tes oracles, Raviroit aux mortels le plus cher de tes dons, Le Saint que tu promets et que nous attendons? Non, non, ne souffre pas que ces peuples farouches. Ivres de notre sang, ferment les seules bouches Qui dans tout l'univers célèbrent tes bienfaits: Et confonds tous ces dieux qui ne furent jamais.