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(135) Voy. le Discours préliminaire.

(136) Suivant Massoudi, l'armée des Turks se montait à quatre cent mille hommes, tant à pied qu'à cheval.

(137) Aboulféda a parlé de ces événements dans sa Chronique (tom. II, pag. 250); et Reiske, dans ses notes sur le passage d'Aboulféda, a rapporté un extrait du Moroudj de Massoudi.

(138) Au lieu de généraux, le texte porte molouk althaouayf ou chefs de bandes. Il s'agit ici des principautés qui, après la mort d'Alexandre et lorsque la puissance des princes Séleucides fut déchue, se formèrent en Mésopotamie, en Chaldée et dans la Perse. Ces principautés se maintinrent sous la domination des Parthes et ne furent tout à fait éteintes que sous les rois Sassanides. Les écrivains arabes supposent que ce fut Alexandre lui-même qui créa ces principautés. Hamza d'Ispahan (pag. 41 et suiv.) porte le nombre de ces espèces de fiefs à quatre-vingt-dix. Suivant Hamza, toutes ces principautés furent subjuguées par Ardechir, fils de Babek, fondateur de la dynastie des Sassanides.

(139) Il s'agit probablement ici d'un fait exceptionnel et qui tenait à l'état d'anarchie où

(130) Tom. I, pag. 36.

(131) En Chinois, Hoang-chao.

(132) Massoudi, Moroudj, tom. I", fol. 59, place Khanfou à six ou sept journées de la mer. Évidemment il ne s'agit pas ici du port de Khanfou, qui était situé à l'embouchure du Tsien-Thang-Kiang, mais de Hang-tcheoufou, capitale de la province, à quelques journées dans l'intérieur des terres. Aboulféda (Géographie, pag. 363 et 364 du texte) ne fait qu'une ville de Khanfou et de Hang-tcheou-fou, qu'il nomme Khinsâ. Il est probable que déjà, du temps d'Aboulféda, Khanfou avait perdu une partie de son importance.

(133) Cette ville était nommée par les Chinois Tchang-ngan; les Arabes et les écrivains syriens de l'époque l'appellent Khomdan. Son nom actuel est Si-ngan-fou. Sa situation est sur un des affluents du fleuve Jaune, à plus de deux cents lieues de la mer, et elle est maintenant la capitale de la province Chen-si.

(134) La même ville est nommée ci-dessous, pag. 114, Madou, et c'est probablement la véritable leçon. La dénomination de Madou ou Amdou est encore usitée au Thibet. (Voy. la relation du P. Orazio della Penna, Journal asiatique de septembre 1834, pag. 193 et suiv.)

(126) Espèce de manteau usité surtout en Perse, et qui couvre presque tout le corps. (Voy. le Voyage de Chardin, édition de M. Langlès, tom. IV, pag. 2.).

(127) Par pagnes, l'auteur désigne sans doute un vêtement qui couvre le milieu du corps, et un second vêtement qui se met sur les épaules. On a vu ci-devant, pag. 17, que les Indiens ne portent qu'un pagne. Le second passage s'applique probablement aux Indiens du Nord et le premier aux Indiens du Midi, où la température est plus chaude. (Voy. les Moeurs de l'Inde, par l'abbé Dubois, tom. Ier, pag. 455, et 469.)

(128) Voy. sur ce passage le Discours préliminaire.

(129) Voyez, ci-après, l'extrait de Massoudi, pag. 14. Il s'agit probablement ici du Japon, alors en rapport de commerce avec la Chine. Dans le texte imprimé, on lit de plus que le premier livre a été lu par un musulman appelé Mohammed, l'an 1011 (de l'hégire, 1602 de J. C.). Ces paroles se trouvent en effet dans le manuscrit, au bas de la page; mais elles sont d'une autre main que le corps de la relation; c'est mal à propos que M. Langlès les a reproduites, et même insérées au milieu du texte.

Y-hang, ayant à exécuter, vers l'an 720 de J. C. de grands travaux de géographie mathématique, eut recours à des traités occidentaux qui ne peuvent être que des traités indiens, et ses compatriotes l'accusèrent de s'être borné en général à les copier. (Mémoires sur l'astronomie chinoise, du P. Gaubil, publiés par le P. Souciet, tom. II, p. 74; et Histoire des empereurs chinois de la dynastie Thang, par le P. Gaubil, Mé-moires sur la Chine, tom. XVI, p. 16, et p. 148 du Traité de la Chronologie chinoise.)

(122) En général, les chevaux qui se trouvent dans l'Inde sont venus des pays situés au nord-ouest, ou bien de l'Arabie.

(123) Davis, Description de la Chine, t. II, pag. 239.

(124) Il s'agit ici d'une guerre avec quelque peuple étranger à la presqu'île et professant une autre religion, ou bien de quelque guerre intestine entre les brahmanistes et les bouddhistes.

(125) On a vu ci-devant, pag. 25, le contraire de cela, du moins en ce qui concerne le Balhara. Probablement le Balhara donnait une solde, tandis que, chez les autres princes, les troupes étaient entretenues au moyen de bénéfices militaires.

repoussée par tout le monde. » Le bétel est appelé par les Arabes tanboul ; c'est le

sanscrit tamboula.

(119) Le Bouddhisme.

(120) Il semblerait, d'après ce passage, qu'au temps où voyageait le marchand Soleyman, la religion bouddhique dominait en Chine et le brahmanisme dans l'Inde.

(121) M. Letronne a émis l'opinion que la division de l'écliptique en douze signes, admise dans l'Inde, a été empruntée par les Indiens aux Grecs, qui eux-mêmes la tenaient des Chaldéens. J'espère montrer, dans un mémoire spécial, qu'en général les connaissances astronomiques des Indiens dérivent de la Grèce. Quant à la division par mansions de l'espace que la lune parcourt en douze mois, division qui est admise par les Indiens, et qui ne se retrouve pas dans l'Almageste de Ptolémée, M. Biot place la source de ces notions dans la Chine (Journal des Savants, année 1839, pag. 721; année 1840, pag. 27, 75, 142, 227 et 264; année 1845, pag. 39). Néanmoins, il paraît qu'au vi siècle de notre ère et dans les siècles qui suivirent immédiatement, les astronomes indiens avaient acquis la prééminence dans l'Asie orientale. Un bonze chinois, appelé

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